Yangshuo > Guilin Airport en bus : pas facile de se débrouiller seuls...
Le lendemain, on devait partir à midi pour prendre notre avion pour Pékin depuis Guilin (80 km au nord) mais on avait décidé d'aller vite faire un dernier petit tour de la région avec Marco, un Colombien rencontré la veille. Levé de bonne heure et de bonne humeur après un essai infructueux de gâteaux chinois pour l'annif de Véro (jolis, mais immondes !), on est allés louer un tandem jusque Moon Hill (visite que l’on n’a pas pu faire le premier jour) pour monter dessus. Sur place, on a eu la mauvaise idée de dire à trois femmes qui vendaient des boissons qu'on leur en prendrait "peut-être plus tard". Du coup, ces folles pas toutes jeunes nous ont suivi sur toute le montée (qui était quand même rude !) avec leur bac de boissons rempli ! Une fois en haut, on ne voyait rien à cause du brouillard épais et les femmes se faisaient limite plaintives pour qu'on leur achète quelque chose... Bref, même si on avait a boire avec nous, on a du céder à leurs demande et nous sommes jurés de ne plus jamais dire "peut-être" ! La politesse ne sert à rien en Chine... Le pire, c'est qu'on pensait qu'elles allaient rester au dessus en attendant d'autres touristes mais non, elles sont redescendues avec nous ! Quand on dit qu’elles sont folles...
Finalement, en quittant Yangshuo sous nos ponchos, on a croisé deux caucasiens fraichement débarqués qui venaient de se faire embarquer par Robert, le rabatteur. Il était malheureusement trop tard pour les prévenir. (Il est quand même fort ce Robert...)
Dans le bus de Guilin, on a eu de la chance énorme de trouver quelqu'un qui baragouinais anglais car à mi-chemin, le contrôleur vient nous demander un supplément ! Les autres passagers avaient déjà payé et nous, seuls touristes à bord, on se demande quelle était cette nouvelle arnaque... Finalement, on apprend que le bus doit faire un détour par l'autoroute à cause d'inondations. De fait, vu ce qu'il avait plu ces derniers jours, ce n’était pas étonnant !
Arrivés à Guilin, on devait prendre la navette vers l'aéroport. Seulement, vu que tout est écrit en chinois, impossible de trouver le bon coté de la gare ! Le temps passant et, un peu stressés, on s’est fié à un type qui a juré nous emmener prendre la navette pour l'aéroport (heureusement que c'est écrit en chinois dans le Routard aussi !) pour un prix un peu plus cher que ce que le Routard indiquait. Ok, on s’est dit que c'était probablement pour la commission car on savait qu’on a rien sans rien dans ce pays... Après quoi, il a essayé de nous vendre des tickets sans nous montrer l’arrêt il marchait tellement vite qu'on a eu du mal à le suivre avec nos gros sacs et on s'est finalement retrouvés quelques centaines de mètres plus loin à un arrêt de bus... publics ! 10 minutes plus tard, le gars nous tapait dans un bon bus public chinois miteux en payant nos tickets à la contrôleuse. Le (gros) reste est évidemment allé directement dans sa poche, pas cons ces chinois ! Evidemment, le bus s'arrêtait tous le temps en s'enfonçant de plus en plus profondément dans la campagne et les minutes défilaient sans qu'on voit le moindre signe d'aéroport. On commençait à stresser sérieusement de rater notre avion ! Puis, sans crier gare, on nous signale de descendre car on est arrivés. Seulement, il n'y avait rien là, à part des champs et 3 tuktuks !! Furax, on prend un tuktuk qui jure, lui aussi, nous emmener à l'aéroport. On n’a pas vraiment eu le choix... Finalement, au bout d'une route cahoteuse on a finit par voir apparaitre une tour de contrôle ! Quel soulagement... On est arrivés juste à temps pour entrer dans l'avion encore suants, direction Beijing !
On a appris par la suite que la même péripétie est arrivée à Julien et Aurélie, nos amis Belges expatriés à Pékin qui allaient nous accueillir le soir même chez eux.
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