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lundi 8 juin 2009

Notre dernier grand parc national : Le Kakadu NP

P1140224Kakadu_Map[C] La nuit a l’entrée du Kakadu fut relativement bonne compte tenu des circonstances… Le Kakadu National Park est en fait une zone humide protégée (RAMSAR) et qui dit zone humide dit marais (joliment appelés billabong ici…), et qui dit marais dit moustiques. La chose faisait sens et on nous avait prévenu a plusieurs reprises. En ouvrant les yeux le matin, on a bien trouve quelques moustiques a l’intérieur, mais c’est en regardant dehors que la vision d’horreur nous est apparue. Si on avait déjà eu quelques moustiques au Litchfield NP, ici, la voiture en était littéralement couverte ! On a béni nos moustiquaires et, a peine réveillés et sans sortir de la voiture, on s’est enfuis de l’aire de repos (en oubliant une chaise sur le toit, qui est probablement tombée dans l’Adélaïde River, infestée de crocodiles qui sautent, oups…).

P1140291''_fused Vue panoramique sur les marais depuis Ubir Rock

P1140249 Bref, ca commençait bien. On a commence la visite du Parc par le centre d’infos Bowali qui passait des documentaires très intéressants sur le parc. Le soleil commençait déjà a taper sec quand nous sommes montes a Ubir Rock, un des lieux les plus célèbres du parc. Ce gros rocher est en fait issu du plateau rocheux qui borde le parc et délimite, a l’ouest, la Terre d’Arnhem (une des dernières grandes étendues sauvages, peuplée de tribus aborigènes et dont l’accès publique est très contrôlé). Autour d’Ubir, nous avons d’abord pu observer des superbesP1140270 peintures rupestres aborigènes. Comparées aux simples dessins ou formes de boomerang qu’on avait pu voir au Carnarvon NP, celles-ci étaient très élaborées ! On a notamment pu observer des peintures dites “aux rayons X”, qui représentent souvent les poissons locaux avec leurs organes internes, ainsi que des scènes de chasse ou des histoires du Dreamtime (temps de la création) mises en scène. Nous sommes ensuite montes sur le rocher pour admirer la plus belle vue sur une zone humide qu’il soit possible d’avoir ! C’était tellement étonnant de voir autant d’herbe verte (non golfable…) dans ce pays qu’on y est restes un bon bout de temps. Mais, même si c’est apparemment magnifique, nous ne sommes pas restes jusqu’au coucher du soleil et sommes redescendus a Cahills Crossing, la ou la route vers la Terre d’Arnhem traverse la boueuse East Alligator River. On voulait faire une ballade le long de la rivière pour espérer apercevoir des salties, mais elle était encore fermée a cause de l’eau encore présente sur le chemin ou des feux de bush, on n’a jamais su.

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On va essayer

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Une énorme galerie de peintures RX

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Cahills crossing

P1140363Un peu déçus, nous avons poursuivi notre route vers le sud en ignorant Jabiru, seule ville au bord du parc qui n’existe que grâce a la mine d’uranium locale et a l’Holiday Inn du parc qui a une forme de crocodile (ce dont on ne peut se rendre compte qu’en avion, ce qui réduit encore plus un intérêt déjà douteux mais bon…). En voyant le soleil qui se couchait, on s’est vite dépêches de faire a manger et de tout préparer avant l’arrivée des moustiques car le camping était juste a cote d’un billabong. Seulement, on a commence a discuter avec deux français et finalement, on s’est retrouves trop tard… Du coup, même si la chaleur P1140362était encore difficilement supportable, on s’est refugies dans la voiture en entrainant avec nous un paquet de moustiques. Mais après 2 heures de lutte acharnée, on a du se rendre a l’évidence : on avait une fuite quelque part et ils ne semblaient pas le moins du monde incommodes par nos ridicules produits repoussants européens ! Du coup, aux grands maux les grands remèdes, on a sorti la moustiquaire (celle que l’on accroche au dessus du lit) et on a réussi a se faire un petit nid dans notre déjà-pas-grand nid. Tout le challenge était ensuite de trouver une position permettant ne pas toucher le tissu car notre super moustiquaire traitée ne semblait pas les intimider le moins du monde. Bref, on a passe une nuit d’enfer, et on suppliait le soleil de revenir pour faire cesser ce bourdonnement ininterrompu dehors.

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Nourlangie Rock, vu d’en face avec le Billabong au milieu

Quand il est enfin apparu, on a fui vers Nourlangie Rock (on avait rentré notre dernière chaise cette fois…), autre isolement rocheux célèbre du parc. A la base, on pensait faire la marche de 12 km qui passe par dessus et autour du rocher, mais on avait peur de ne pas avoir le temps de rentrer sur Darwin. Du coup, on s’est contente du meilleur et nous sommes seulement allés voir les magnifiques peintures et les abris dans les grottes qui se trouvaient au debout de la promenade. Nous avons ensuite également été visite deux superbes points de vue dont un a Yellow Waters, a cote d’un billabong, ou nous avons aperçu un crocodile (mais on ne sait pas si c’était un saltie) . En allant explorer un peu plus loin dans le bush (on avait perdu le chemin…) on est même tombes sur des sites de peintures cachés. En fait, la grande majorité des sites sont connus, mais caches du public, et il en a vraiment partout ! Finalement, nous sommes retournes a Darwin par la Old Jim Jim Road, route unsealed avec un passage de rivière pas assez profond pour moi (ben oui quoi, c’était probablement le dernier, sniff…)

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Le verdoyant billabong de Yellow Waters

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Nabulwinjbulwinj, un méchant esprit

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Une belle illusion d’optique ou Véro cap’ ?

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Nourlangie rock

Bref, même si on a du l’expédier, ce parc a l’air très chouette, mais on croit comprendre pourquoi certains parlent de “Kakadon’t”. En fait, ce n’est pas un “parc national d’attraction” comme le Litchfield, avec ces nombreuses cascades proches les unes des autres. Non, le Kakadu, c’est un plutôt parc qui doit s’explorer a l’aise et dans lequel on doit s’immerger pour pouvoir observer la faune (les oiseaux surtout) et la discrète flore. Bref, si on le pouvait, je pense qu’on reviendrait bien a notre aise, mais avec des nouvelles moustiquaires !

samedi 30 mai 2009

Sur la route de Darwin, le Litchfield National Park

[C] Arrivés a Kununurra a la tombée de la nuit, nous sommes allés dormir sur une aire de repos le long de la grand route ou nous avons enfin changé la roue de secours par la roue remontée a Drysdale Station (dans le noir, mais on devient vraiment bons !). Le lendemain, en attendant l’ouverture du centre d’information, nous avons été faire un petit saut matinal au Mirima National Park qui jouxte Kununurra. Ce petit parc national est vendu comme un “mini-Purnululu NP” (ou mini-Bungle-Bungle NP) qu’on n’a malheureusement pas pu faire car il se trouve au sud, le long de l’autoroute qu’on a évité en passant par la Gibb River Road. Joli mais on a vite eu fait le tour et ca ne ressemblait pas vraiment aux photos qu’on a vu des Bungle-Bungle, mais bon… Nous nous sommes ensuite remis en route pour une étape a P1130545Katherine, a 500 km de la dans l’état du Northern Territory, juste histoire de checker l’état des routes traversant notre prochain parc national. En quittant le Western Australia, on a encore une fois changé d’heure : +7h30 par rapport a la Belgique !

Le Litchfield National Park est situé a environ 150 km au sud de Darwin et gagne de plus en plus en notoriété, surtout par opposition a son énorme voisin, le Kakadu National Park, que nous ferons en redescendant de Darwin et qui semble avoir de moins en moins bonne presse (certains parlent de “Kakadon’t”… on verra !). Une route 4x4 venant du sud traverse le Litchfield et aurait été un bon raccourci pour nous. Malheureusement, la Reynolds River qui croise cette route est encore trop haute et impossible de vérifier la profondeur a pied a cause des salties (crocodiles d’estuaires, dans presque toute les rivières autour de Darwin !) qui y ont élu domicile. Nous sommes donc arrivés par la petite et verdoyante ville de Batchelor au nord-est du parc pour deux petites journées de découvertes avant notre dernière étape, Darwin, la modeste et tropicale capitale de l’Etat.

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Florence Falls. Il doit plus rester grand monde a Darwin ?

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Buley Rockhole, des mini-jacuzzis, parfaits pour caser 5-6 personnes et un bac :-) !

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Wangi Falls, derrière les touristes…

L’intérêt principal du Litchfield NP réside dans ses cascades et bassins d’eau claire, relâchée par la roche qui s’est gorgée pendant la saison humide. On commence a en avoir vu des gorges, bassins et cascades et pourtant, c’est toujours tellement bon de s’y baigner, surtout par cette chaleur qui devient de plus en plus oppressante ! En parlant de ca, une autre chose oppressante et a laquelle on n’est plus du tout habitués, c’est la présence importante de touristes ! Compte tenu de la courte distance qui nous sépare de Darwin et du week-end, on a en effet eu droit a toute la capitale dans certaines gorges… Bizarre de se retrouver dans des endroits si paisibles parmi un tas de touristes du w-e criant, buvant des bières et s’incrustant partout ! En fait, la concentration de personnes dans les jolies chutes de Florence Falls et les piscines en cascade de Buley Rockhole était probablement également due au fait que de nombreux autres sites du parc étaient inaccessibles. La haute et fine Tolmer Fall est fermée car elle abrite des chauves-souris rares ; les magnifiques Wangi Falls, site privilégié de baignade et de bbq du parc, étaient fermées a cause du niveau de l’eau, des courants forts et de la présence possible de salties (les frechies y ont élu domicile aussi mais ca, ca va…) ; les petites Tjaetaba Falls de Greenant Creek sont interdites pour des raisons sacrées aborigènes ; l’accès 4x4 aux Tjaynera Falls de Sandy Creek est quant a lui restreint par une rivière de plus de 80 cm impossible a traverser a pied (encore ces salties !). Sur ce coup la, on n’a pas ose passer car le jeu n’en valait pas la chandelle…

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Tjaetaba Falls, sacrées, sauf sur le dessus :-/



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Mmmh, on pourrait tenter le coup de la bâche, mais ya les crocodiles !

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Tolmer Falls

Du coup, nous nous sommes rattrapés par un beau coucher de soleil sur la Lost City, blocs de roche sédimentaire posés au milieux de la foret tels les restes d’une civilisation éteinte, et sur Walker Creek, très chouette petite rivière le long de laquelle on retrouve 8 sites de bush-camping privatifs avec système de réservation. On a bien profite des trous d’eau, on s’est fait nettoyer les ongles par les crevettes locales et, si on ne devait pas être a Darwin le soir même, on aurait bien craque pour une petite nuit dans le bush… EnfinP1130629, on aurait craqué si, la nuit précédente, caches dans le bush avec Wheely car les campings étaient soit inaccessibles soit fermés, on n’avait pas ete sauvagement assaillis par des hordes moustiques particulièrement belliqueux ! Le matin, on en avait une quinzaine assoiffés qui attendaient sur la moustiquaire… alors, on a fui ! Pour finir, bonne surprise, sur la route gravelée menant jusque Darwin, on est tombés sur un champ de termitières magnétiques, libres d’accès et bien mieux que celui a l’entrée du parc. Contrairement aux gigantesques termitières “château fort” qu’on rencontre partout sur les bords de route, ces termitières sont construites toutes plates et selon un axe précis, de manière a réduire l’exposition au soleil au moment le plus chaud de la journée. Pourquoi “magnétiques” ? Apparemment, seules les termitières dans le bon axe survivent et ces termites posséderaient un compas interne, génétique, qui serait transmis de générations en générations permettant a la termitière d’être toujours construite dans le même axe… Bref, comme ca, vous savez tout !

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Des crevettes assez curieuses…

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Les termites magnétiques, des mangeuses d’hommes !??

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A l’assaut du château !

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Fine come une termitière, personne ne lui avait jamais dit (oui, j’ai toujours les mots justes !)

Allez hop, on trace a Darwin ici !

mercredi 27 mai 2009

Gibb River Road : 5 – Déjà la fin du Kimberley :-(

P1130444 [C] La seconde partie de la GRR, après la jonction avec la Kalumbru Rd, n’avait rien de très intéressant sur 200 km, jusqu’a ce qu’on aperçoive au loin les plateaux rocheux des Cockburn Range. Cette chaine de “montagnes”, magnifiquement découpée au milieu des plaines de baobabs, appartient en fait a El Questro, probablement la plus célèbre station du Kimberley. Encore une fois, c’est fou de se dire que tout ce qu’on a traversé appartient a quelqu’un ! Cette station est également connue internationalement depuis peu car c’est dans ces somptueux paysages qu’a été tourne le film “Australia”, avec Nicole Kidman an et Hugh Jackman.

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Panoramique du range. Quelqu'un voit Hugh Jackman ?

P1130448El Questro, comme nous l’avons constaté en allant chercher de l’essence a prix “outback”, fait en fait partie de la compagnie Voyages, qui possède des iles privées comme Heron Island et des resorts luxueux a plusieurs endroits stratégiques en Australie. Du coup, la station de bétail est devenu une énorme machine a vacances et les touristes, les nouvelles vaches a lait. Toutes les attractions naturelles sont exploitées, une douzaine de ballades courtes ou moyennes menant a des cascades, des piscines thermales ou des lookouts sont détaillées, des circuits pour 4x4, des excursions en bateau, vols en P1130480hélico, sont possibles, etc. On aurait bien été tenté de faire quelques ballades, mais on n’avait plus grand chose a manger, besoin de prendre une douche (plus depuis 6 jours… mais on avait été se baigner !), envie d’avancer et, surtout, il fallait payer 17$ de droit d’entrée par personne. Quand on sait qu’un passe 4 semaines pour les parcs nationaux du WA coute 35$ par voiture (8 personnes max), on se dit que c’ était un peu exagéré.

Bref, après avoir tout de même gratté une bonne douche (apparemment publique…), et profite de l’énorme goana qui se promenait dans l’herbe, nous avons quitté El Questro pour retomber, une centaine de km plus loin, sur l’autoroute macadamisée qui conduit a Kununurra, signifiant la fin de la Gibb River Road et du Kimberley, snif…

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C'est pas Nicole derriere le Baobab ?

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Des fleurs et fruits du bush (non comestibles)

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On a vraiment adoré ce coin sauvage d’Australie et c’est le genre d’endroit dans lesquels vous pourriez passer des semaines sans vous en rendre compte. Chose étonnante, c’est une des première fois ou l’on voit tant de fleurs, entend tant d’oiseaux et sent tant d’odeurs enivrantes depuis qu’on est en Australie ! Peut-être est-ce du a la stricte quarantaine imposée a la frontière du WA, qui réussit tant bien que mal a limiter l’invasion des crapauds du Queensland et des autres espèces qui détruisent l’écosystème ? Ou simplement est-on tombé a la bonne saison ? En tout cas, voir ces paysages et ces gorges pendant la saison humide doit être un tout autre type de voyage… Juste un petit regret, on n’a pas vu de lézard a collerette, typiques de la région :-( Tant pis, on reviendra !

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Pano d'un petit coucher de soleil sur la savane australienne, en quittant le Kimberley

mardi 26 mai 2009

Gibb River Road : 4 – Mitchell Falls et baptême de l’air en hélicoptère !

[C] Le continent australien possède des paysages magnifiques, sauvages, P1130022qui s’étendent a pertes de vue et tellement diversifiés que nous voulions depuis longtemps tenter l’expérience de l’”Australie vue du ciel”. Seulement, il fallait choisir quoi voir et c’est la que ca se compliquait… En effet, presque chaque attraction australienne peut être vue du ciel, ce qui fait un beau choix :-/ ! Finalement, suivant les conseils enthousiastes des australiens qui nous avaient conseillé le Mitchell Plateau et d’un livre 4x4 acheté ici qui ne fait normalement pas la promotion des attractions touristiques privées, on s’est décidés de faire notre baptême de l’air en hélicoptère en survolant les Mitchell Falls et les environs pendant 18 minutes. Court mais intense car les portes sont enlevées et on vole vraiment a l’air libre… Seulement, pour que ca ne revienne pas trop cher, il fallait être 4. On a donc proposé ce tour a un couple de jeunes australiens en vacances que l’on avait déjà croisé plusieurs fois sur la route et qui n’ont pas été très difficiles a convaincre :-)

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IMG_0728 Bref, 7h50, nous voila partis vers l’héliport. Soudain, on voit notre hélico qui s’envole devant nos yeux ! He bien non (mauvaises langues !), cette fois, on n’avait pas oublié de changer d’heure. En fait, les hélicoptères des Mitchell Falls (il y en a 4 !) sont les seuls a desservir la région en cas d’urgence, chose qui a l’air de se produire assez souvent sur la Gibb River Road. Bref, notre vol a juste été un peu reporté. Le vol était superbe mais tellement court, on se serait presque cru dans un documentaire (ou un film de guerre, au choix…) ! En soi, le survol des cascades n’était pas indispensable, mais simplement la région, les rivières, le plateau et voir ca du ciel était fabuleux. On a même vu un saltie se baignant dans les eaux du bas de la rivière. Apres les 18 minutes qui sont passées comme 2 secondes, l’hélicoptère nous a dépose au dessus des Mitchell Falls, les fameuses cascades a 3 niveaux desquelles un chemin de quelques km retournait jusqu’au camping.

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Pano des Mitchell Falls, depuis l'autre versant de la gorge

P1130212D’une falaise voisine, on est longtemps restés a admirer les cascades. Pas grand chose d’autre a faire de toutes façons, car dans le plateau inférieur, il est interdit de s’y baigner a cause des salties. Les deux plateaux supérieurs quant a eux sont extrêmement difficiles d’accès et ont une haute signification spirituelle pour les aborigènes de la région. Sur le chemin du retour, on a pu admirer la cascade Big Mertens, plongeant a pic sur plus de 40 mètres, des peintures rupestres aborigènes au bord de l’eau, dont certaines cachées derrière le mur d’eau des “petites” mais magnifique cascades Little Mertens (géniales pour se rafraichir) et des patchs de végétation tropicale survivants a proximité des trous d’eau.

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Big Mertens Fall

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Derriere Little Mertens Fall, des peintures rupestres

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Une bonne douche sous Little Mertens…

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…et un bon bain, au dessus de Big Mertens !

Apres une seconde et dernière soirée avec nos 4 amis australiens, nous sommes repartis de bon matin car la route du retour risquait d’être longue. Pas question de crever encore une fois donc on était contraints de rouler au pas jusqu’a la prochaine station-roadhouse pour faire remonter le pneu. Juste avant la traversée retour de la King Edward River, on s’est également arrêtés a un superbe site de peintures rupestres datées de 20.000 ans pour certaines ! La traversée de la rivière dans l’autre sens s'est déroulée sans encombre mais j’avais quand même mis une bâche a l’avant par acquis de conscience… Finalement, nous sommes arrivés a Drysdale Station sans problème et, malgré un prix “outback” rédhibitoire, avons fait remonter le pneu, sait-on jamais !

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Plus confiant au retour !

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Un bloodwood m’ a tue !

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Les peintures rupestres typiques du Kimberley

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Superbe site de peintures

Bref, superbe parc national, qui contient plus qu’une grosse cascade et qui valait vraiment ce beau détour ! Et on s’est dit avec Vero que, si on revient visiter l’Australie plus tard, on le ferait bien en camper-copter (je vais commencer a regarder sur eBay et si ca intéresse quelqu’un, on ferait plutôt ca a 4 pour réduire les frais d’essence…) A bon entendeur ! ;-)

samedi 23 mai 2009

Gibb River Road : 3 – L’épopée vers le Mitchell Plateau !

[C] A peu près au milieu de la Gibb River Road, après 350 km, se trouve une jonction avec la Kalumbru Road. Cette route de 180 km se sépare ensuite en deux et mène soit au Mitchell River National Park, 80 km a l’ouest par un chemin réputé très sauvage et rocailleux, soit a Kalumbru a l’est, une mission aborigène pittoresque, isolée et reliée au continent par la route depuis quelques décennies seulement. Malgré la taille du détour, nous avons choisi de suivre les recommandations d’un couple d’australien rencontré lors de la plongée avec les otaries et d’aller jusqu’au Mitchell Plateau pour apprécier a pied et/ou (peut-être….) en hélicoptère les Mitchell Falls, grandes cascades a trois niveaux, ainsi que quelques sites d’art aborigène.

P1120980La première partie de la route jusqu’a l’embranchement vers le Mitchell Plateau fut longue et corrugationnee (grosse tôle ondulée) mais, étonnement, après le 2eme jonction, une fois sur la fameuse rough road vers le plateau, ca allait beaucoup mieux. Enfin, je parle seulement des 7 premiers kilomètres jusqu'a la King Edward River, ou un bon 80 cm d’eau avec courant nous attendait…! On avait déjà du traverser plusieurs rivières depuis notre entrée dans le Kimberley, mais rien d’aussi profond, donc autant dire qu’on n’était vraiment pas rassurés ! Véro, qui constatait chaque jour avec résignation (ou désespoir ?) la quantité de poussière qui s’accumulait dans le bas des portières malgré les blocs de mousse de protection calés, avait peur que l’eau n’entre dans la voiture par le bas des portes et du coffre. Quant a moi, l’arrivée d’air a beau être au dessus du moteur, Wheely n’est pas super haut sur pattes. De plus, comme on n’a pas de snorkel (tuba pour 4x4 mettant l’arrivée d’air au niveau du toit), la dernière chose a faire maintenant, a 500 km de la ville la plus proche et a 2 mois de la revente de la voiture, était de détruire le moteur au milieu d’une rivière… Finalement, un couple d’australiens quinquagénaires super sympa qui pique-niquait la en regardant les gens passer nous ont rassuré et aidé a installer une bâche devant la grille du radiateur pour empêcher l’eau de rentrer dans l’arrivée d’air. Bref, j’ai traversé et sué, Véro a filmé et tremblé, Wheely a assure, et on est tous arrivés vivants de l’autre coté !

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Soulagés, on a tout ouvert pour constater avec bonheur que nos joints étaient plus étanches que ce qu’on croyait - pas une goutte d’eau n’était entrée ! - et que la bâche avait bien rempli son devoir. Par contre, coïncidence ou non, au moment de repartir, la vitre du coffre n’a plus voulu se refermer, P1130019chose embêtante quand on fait des routes poussiéreuses ! Bref, on a été bons pour démonter encore une fois ce coffre et tout nettoyer avec du WD40 (super dégraissant-lubrifiant) pour finalement, par hasard, en arriver a débrancher la sécurité électrique de la porte... Soit après une bonne heure et demie de perdue et pas vraiment réglé le problème, nous sommes repartis sur la route sinueuse de 80 km au milieu des pandanus. J’étais tellement concentré sur la route et les corrugations que, lorsque je m’arrêtais, tout semblait bouger et s’étirer tout seul devant mes yeux, trop bizarre… Soudain, dans la dernière descente, juste avant le camping, Wheely poussa un grand soupir de crevaison ! On se demandait justement quand allait arriver la troisième de la série :-/ … Vu la taille de la branche qui avait pénétré dans le pneu, ce n’était pas vraiment réparable. No worries, on commence a être rodés et en 1/2h on avait remplacé tout ca. Mais maintenant, il faudra faire attention car on n’a plus qu’un seul pneu de secours… sans jante !

On est donc arrivés bien fatigués au camping a la tombée du jour, avons mis la tente et passé la soirée avec Tanya et David, le couple d’australien qui nous avait aidé a passer la rivière. Pour info, eux voyagent pendant 10 semaines car en Australie, après 15 ans dans la même boite et en plus des congés normaux, ils ont droit a 3 mois de vacances ! Et encore après, un mois tous les 5 ans si j’ai bien compris. Sympa non ?

Allez, au lit, car demain, hélicoptère…!

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