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lundi 8 septembre 2008

Fin du parcours a Chiang Rai et impressions generales

[C] Conseil : Ne jamais prendre le dernier bus de la journée ! Chaud (ouf, des ventilateurs…), hyper inconfortable, et surtout, sans amortisseurs : Véro a été malade tout le trajet… Arrives a Chiang Rai le soir, direction notre auberge (cette fois très sympa, merci Mr Routard !) puis le night market, succession de petits stands de bouffe et boissons (ou j’ai pu déguster un poisson colossal pour un peu plus de 2 €), une scène sur laquelle se produisent des groupes locaux, et évidemment les sempiternelles contrefaçons un peu partout. Très sympa !

Pas grand-chose a faire a Chiang Rai même donc, le lendemain, on décidé de monter en petit bus jusque Chiang Saen, village qui longe le Mékong, le fleuve qui fait office de frontière entre le Laos, le Myanmar et la Thaïlande. Cette région est des lors appelée le Triangle d’Or (Triangle pour les trois pays et Or, pour l'opium qui y est/etait cultive). Sur place, location d’une mopette pour une demi journée et visite des lieux clef de la région et petite balade dans l’arrière pays. Le village thaï au niveau de la convergence des frontières des 3 pays est très touristique et tout le monde s’y arrête pour une photo. En face par contre (au Myanmar ou au Laos), aucune infrastructure touristique ne semblait mise en place… Sacrée Thaïlande, tout est bon pour exploiter les dollars du touriste !


Le soir même, départ de Chiang Rai pour retourner a Bangkok, ou on arrivera en pleine nuit et on tentera de dormir dans l’aéroport avant de faire nos courses de départ le lendemain. Départ pour Sydney a 17h!!

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Petit bilan? On a vraiment adore ce pays, même si on est bien conscients que c’est tellement facile d’y arriver en touriste, prêt a dépenser en 1 semaine ce que les thaï gagnent en un mois (et encore). La plus grosse déception est sans doute la barrière de la langue. Même si l’anglais est souvent utilise, ça reste très factuel, et ça ne permet pas de comprendre les écritures, pubs, journaux, emballages, menus,… On reste donc enfermes dans notre rôle de touriste et il est très difficile de pouvoir apprécier la culture locale sans en comprendre la langue. La Thaïlande est effectivement le « Land of the Smile », et un sourire amical au tuktuk insistant vaut souvent mieux qu’un déni pur et simple.


Et comme on dit : on a eu de la chance avec le temps !

Conseils (pratiques) personnels :


Achats : Super important pour les filles : ne vraiment pas prendre trop d’affaires, tout est achetable en Thaïlande a très bon marche (Véro regrette encore…). A Bangkok, aller au Centre MBK, énorme. Pour les mecs, l’électronique vaut aussi vraiment la peine. A Bangkok de nouveau, aller au Pantip Plaza. Bon, il y a toujours évidemment le problème des contrefaçons et des douanes…

Transport : Apres coup, on s’est rendu compte que réserver des transports avant d’être sur place est inutile, contraignant, plus cher… Dans n’importe quelle ville, n’importe quelle petite échoppe ou presque peut vous vendre un ticket de transport. En comparant les prix, on trouve vite des offres intéressantes. En plus, les bus desservent les grandes villes très facilement, sont réguliers et ponctuels, et beaucoup plus conviviaux que les autres transports (sauf les derniers de la journée…) ! Nous, on a un peu regrette d’avoir pris deux trajets en avion…
Par ailleurs, on l’a déjà dit, mais louer une mobylette ponctuellement pour explorer les régions par trop peuplées (pas faire ça a Bangkok quoi…), c’est le pied. Ça se conduit a gauche super facilement, les thaïlandais sont prudents au volant et roule très lentement (on n’a pas vu un seul accident). Si on rajoute a ça le fait que ça revient souvent moins cher que les autres transports et qu’on y gagne beaucoup en liberté et en temps, on n’arrive pas a comprendre pourquoi on a vu si peu de touristes le faire (et pourquoi les thaïs nous regardaient en rigolant… peut être a cause du casque et des lunettes, qui sait, ils ont peut être aussi vu Chips a la télé…?)


Logement : De nouveau, pas trop besoin de réserver a l’avance, si ce n’est pour des gros événements tels que la full moon party. Il est toujours possible de trouver sur place, à tous les prix, et de demander à voir les chambres avant de souscrire. En plus quand on réserve à l’avance, on peut parfois avoir des mauvaises surprises sur place. Par exemple, l’hôtel qu’on avait repéré sur le net sur Koh pan Ngan était en fait à l’ombre tôt le soir et avait de bruyants travaux en cours derrière… Pas top pour une île paradisiaque !


Bouffe : On n'a pas eu le moindre problème de tourista et pourtant, nous n’avons pas fait des masses attention, il faut avouer. On a juste évité de boire l’eau du robinet et d’acheter dans la rue des fruits places dans des glaçons. Sinon, vu le nombre de shakes (fruits et glaçons pilles) consommes, ils ont l’air inoffensifs… Pour les plats, si on vous dit que c’est légèrement piquant, un conseil : déclinez poliment. Par facilite, optez pour les Pad Thaï, plat traditionnel compose de nouilles sautées et agrémentées parfois de tofu, de poulet, de noix,… que l’on peut vous faire partout. Véro est devenue une experte !


Toilettes : Toilettes occidentales dans la majorité des logements, mais toilettes a pédales dans les lieux publics. Les toilettes modernes sont toujours accompagnées de la petite douche remplaçant avantageusement le papier (question d’habitude…) tandis que les toilettes a pédales sont accompagnées d’un bac d’eau, moins commode, nous ne rentreront pas dans les détails… Bref, rouleau de PQ indispensable dans le sac a dos a tout instant (a ne pas jeter dans les toilettes toutefois...) !

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Eco-trekking: it’s the jungle baby!

[C] Apres avoir rencontre nos co-trekkeurs la veille, 2 américains (Leah et Jake) et un japonais (Ta Kao), ainsi que nos guides (Mr Sak et Mr Wit), réveil a l’aurore pour le départ et la mise en sac. Il fait déjà mourrant de chaud, mon dernier t-shirt propre est ruine, c’est mal parti… Départ à 8h vers un marche local pour faire nos courses pour le trek. Petit dej a coups de mangue, riz gluant et lait de coco puis looongue route sinueuse vers les montagnes de la région de Mae Hong Son. Apres un second arrêt pour déjeuner dans un petit resto local (les thaïs mangent tout le temps, c’est dingue) et s’être fait trimballe dans un pick-up comme du bétail, on arrive enfin a destination : le haut de la montagne. Facile, il n’y a plus qu’à descendre !
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Le cadre était vraiment magnifique : La descente jusqu'à une rivière, le parcours de la rivière a pieds nus et la remontée de la colline vers le village Karen a travers des paysages de rizières sèches et humides, tout était merveilleux. Sur la route Mr Sak, sorte de guide-sage indolent, s’arrête de temps a autre pour nous parler des plantes, des animaux ou de la vie en montagne (desquelles il vient : il est Karen lui aussi). Arrives au village en fin d’après midi, on est évidemment un peu l’attraction du coin (on se fait même prendre en photos !). On essaye donc de se couler le plus possible dans le bain : baragouiner local (les Karen ne parlent pas le thaï), se laisser masser par un gars passablement emeche, fumer la cigarette locale faite de tabac et de morceaux de noix enroule dans une feuille de tabac (quitte a y laisser un poumon), goûter a de l’alcool de riz trop jeune, jouer avec les enfants,... Enfin, on dévore un excellent repas prépare par nos guides sur le feu central de la maison (maison complètement en bambous, sur pilotis) du couple chez qui l’on va « tenter » de dormir…


Apres quelques petites parties d’UNO (le jeu de cartes), direction le lit. J’ai dit « tenter » car on pouvait choisir entre dormir dans la maison ou sur la terrasse. La maison, c’est bien mais les habitants utilisent la fumée de leur feu central pour éloigner les moustiques et bébêtes… On choisit donc la terrasse : groooosse erreur stratégique ! Sous notre moustiquaire, la carpette du dîner en guise de matelas (avec encore quelques morceaux de riz colles), un sac de couchage de propreté douteuse et un oreiller encore moins net. La nuit s’annonce confort mais on en a vu d’autres ([V] : ou pas).

Par contre, on avait complètement oublie de prendre des boules-quies… et les Karen possèdent de nombreux animaux de fermes qui vont et viennent à leur gré. Par exemple des cochons qui se lavent sous les terrasses des maisons dans les boues créées par l’eau de vaisselle, des poules qu’ils rentrent par sécurité la nuit dans des paniers sur la terrasse, des coqs insomniaques qui chantent a partir de 3h du matin, et plein d’autre bruits non identifies… Bref, on s’est endormis chacun avec le doigt de l’autre dans son oreille et l’autre oreille collée a l’oreiller. Peu de sommeil, mais gros fou rire :-).

Contrairement a ce que la plupart des tours essayent de faire croire aux touristes, les tribus Thaïs ne sont bien donc pas des espèces sous développées qui vivent en habits traditionnels toute a journée… Il s’agit simplement de montagnards, qui vivent dans des maisons de bambous et possèdent parfois la TV, se lavent les dents (les femmes ont les dents noirs, mais c’est parce qu’elles chiquent des noix amères toute la journée pour rendre leur dents plus fortes. Les dents blanches ne sont pas un signe de beauté ici - Véro n’avait donc rien a craindre…), etc. Bref, loin de l’image touristique qui leur est donnée !

Au matin, après une dizaine de thés pour se réveiller et un petit dej local fait de riz, de poisson bouilli et d’autres choses inconnues (heureusement, il y avait des ananas et des bananes a cote…), on fait nos adieux a nos hotes et on repart dans la foret pour redescendre vers la rivière, accompagnes de 5 hommes du village. De nouveau, les paysages sont mirobolants ! On s’arrête a midi pour manger nos nouilles (préparées le matin même par Mr Wit et stockées dans des feuilles de bananier) a l’aide de baguettes en bambou : pas besoin de faire la vaisselle, on jette tout après avoir mange. Enfin, après quelques heures de marche en rivière, on arrive au « campement de survie »… qu’on devrait plutôt appeler « l’hôtel 5* de la jungle » ! Il s’agit d’une grande maison en bambou près de petites cascades dans lesquelles on a pu se laver pendant que nos guides et les hommes du village préparaient un dîner pantagruélique (private joke, il fallait que je replace le mot), pêchaient et découpaient le matériel de cuisine (on les a quand même un peu aide, hein) ! « Découpaient » car oui, tout est en bambou ici : verres, cuillères, assiettes (communes), baguettes, bouilloire a thé et même les « casseroles » pour cuir le riz. Incroyable ! Apres ce bon repas, une petite discussion et quelques jeux à boire de fin de soirée (sans boire…), une meilleure nuit de sommeil que la veille a fait beaucoup de bien !



Au réveil, tout le monde était déjà en activité pour nous préparer un vrai « continental breakfast » digne des plus grands hôtels : thé, œufs brouilles cuits dans des poches de bambous, toasts grilles sur le feu, ananas frais,… Eux n’ont par contre mange que du riz et du poisson épice (une anguille et un crabe pêchés la veille). Dommage que l’on n’en ait pas eu parce que c’était bien meilleur que le petit dej de la veille ! Finalement, on a quitte notre repère pour remonter a la marche les petites cascades jusqu'à la « grotte aux chauves souris » dans laquelle nous avons progresse quelques dizaines de mètres a la seule lueur de torches de bambous séchées la veille sur le feu. Sympa, mais court ! Et puis, dernières heures de marche dans des paysages toujours aussi superbes et retour a Chiang Mai dimanche en fin d’apres midi, fatigues mais heureux d’avoir choisi ce trek !


Le dimanche soir, c’est le gros marché artisanal dans les rues centrales de Chiang Mai. Le meilleur marche qu’on ait pu faire en Thaïlande ! Pas du tout oriente touriste, tous les thaïs y vont, avec des petits chanteurs locaux jouant au milieu des rues, plein de choses sympas à manger,… Très chouette après nos 3 jours de marche.


Finalement, le lendemain matin, direction un centre de massage renseigne par le Routard. Un peu particulier, seuls des aveugles issus d’une des meilleures écoles de massage de Thaïlande massent ici. On se disait qu’ils devaient avoir une sensibilité différente et comme nous n’avions pas encore pris le temps de faire des massages, c’était l’occasion. Et de fait, ce massage thaï d’une heure de tout le corps fut bien agréable (pour 2 € en plus…) !


Dans quelques heures, on prend un bus encore plus local (pas le choix, c’est le dernier de la journée) vers Chiang Rai, le nord-nord. On serait bien reste un peu plus longtemps a Chiang Mai, parce qu’on a pas eu beaucoup le temps de visiter la ville, mais on avait déjà booké un retour en avion jusque Bangkok depuis Chiang Rai, donc pas le choix…

Chiang Mai : Un ville très sympa… Mais pas le temps de visiter !

[C] Apres 5h de bus, on arrive a Chiang Mai, 2e plus grande ville de Thaïlande. Notre guesthouse était réservée de la même manière que 2j auparavant, mais cette fois par contre, très très déçus par la Chat House, Mr Routard ! Chambre au sous-sol sans moustiquaire (ce fut enfin l’occasion d’utiliser la notre ! Merci Catherine&Olivier), les murs sont en papier et ils vous conseillent de surélever vos affaires en cas de pluie… Mais bon, pas de cafard et pour le prix (4 €), il fallait s’y
attendre !

La plupart des gens viennent a Chiang Mai pour une chose : les treks dans la foret dense. Et nous aussi, il faut bien l’avouer. Seulement, on n’était pas très motive a l’idée de faire un TTT (trek trop touristique) comprenant plein de choses en un minimum de temps, par exemple : visite de 10 ethnies montagnardes + du « zoo humain » des femmes girafes + ballade a dos d’éléphant + descente de rivière en rafting et en canoës de bambou + ballade en jungle +++ et le tout en 1 journée et pour pas cher madame ! La chance nous avait cependant préparé le terrain : lors de plongées a Koh Tao, nous avions rencontre un couple d’Italiens revenant de Chiang Mai qui avaient fait un trek génial : le Pooh Eco-trekking. Ils nous ont donné le fascicule et c’est vrai que ça avait l’air bien dans nos cordes : on paye plus cher, on ne fait pratiquement rien de ce que font les TTT mais comme ce sont des petits groupes le plaisir est… ailleurs ! Leur devise : « Leave nothing but footprints, take nothing but pictures, kill nothing but time » Leur livre d’or étant rempli de commentaires plus qu’élogieux, on s’est laisse tenté…

Apres l’inscription au trek, le premier apres midi fut consacré à la découverte des marchés de la ville, avant de se diriger vers le stade de la ville pour un match de boxe thaï. Les boxeurs ne devaient pas être très âgés, mais, après la petite danse traditionnelle pour introduire le combat, ça tapait quand même sec ! Intéressant de participer a ce sport national… Les grands boxeurs sont de vraies stars en Thaïlande !




Le lendemain, on déplace toutes nos affaires (Véro n’en peut plus...) vers une autre auberge, plus classique mais fonctionnelle. On avait besoin de dormir correctement avant le trek. Objectif de la journée : louer une mopette et faire un tour de la région et des merveilleuses petites routes serpentant dans les montagnes. Première étape pour Véro, une ballade a dos d’éléphant dans un site un peu recule et sans trop de touristes (contrairement a celui indique dans le routard, qui était inondé de cars !). Apres 1h de parcours chaotique et un bon mal de mer, on est quand même allés leur acheter des bananes dans le village d’a cote pour les remercier. Apres un dîner sur le bord de la route dans une autre échoppe locale pour 1 € pour 2 ([V] On pouvait se le permettre, on s’était dit qu’avec tout ce qu’on avait mangé, nous n’avions toujours pas attrapé la tourista !), deuxième étape, encore plus touristique : la ferme de serpent. On était mitigés a l’idée d’y aller et après coup, on l’a un peu regretté: on a rien appris et tout était organisé pour faire peur au bon petit public japonais venu en car. Ils jouaient vraiment à faire peur aux gens et jetaient les serpents dans tous les sens, sans respect (sans parler du commentateur du spectacle, insupportable). Bref, on est vite retournes a Chiang Mai pour aller voir la plus grande bijouterie de Thaïlande (oui, c’était une journée spéciale Véro). Interdiction de prendre des photos et dés l’entrée on vous demande votre nationalité. En fait, 15m plus loin et comme par hasard, arrive une thaïlandaise qui parle parfaitement votre langue (même flamand) et vous invite à voir les milliers de bijoux et pierres… Inlachable ! On n’est pas restes des heures non plus… Dommage, car il y avait de superbes aquariums !


Sur la route du retour, attendus 5 min après pour faire un briefing du trek et rencontrer nos 3 autres co-trekkeurs, ce qui devait arriver un jour arriva : petite crevaison de mopette. Heureusement les thaïs ont presque autant de garages que de temples, donc on a pu vite faire réparer ça quelques mètres plus loin.

Demain, eco-trekking ! Au programme : Beaucoup de marche, une soirée et nuit dans un village Karen (une des nombreuses ethnies montagnardes de Thaïlande), de la marche, une nuit de survie en jungle, et encore de la marche… Ça va suer dans les bottines !!

Des îles au centre du pays : Sukhotai et Sri Sichanalai

[C] Dernier jour sans plongée a Koh Tao, un peu de farniente sur la plage et départ a 16H00 pour 22 heures de trajet vers les plaines et la jungle, direction le nord de la Thaïlande (avec un temps mort a 5h du matin a Bangkok, ou le choc du retour a l’effervescence urbaine fut rude). Au passage, on avait prévu de passer par Ayuthaya, l’ancienne capitale de Thaïlande, mais vu notre planning raccourci par Koh Tao et le fait que trop de temples tuent les temples (sûrement pas un proverbe thaï ça…), on a décidé de continuer directement jusque Sukhotai pour y passer deux jours. Cette région, située plus au moins au centre du pays, comporte deux sites d’anciens temples inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Arrivés a 13h, nous nous sommes diriges directement vers notre logement, choisi dans le Routard et réservé par téléphone dans le bus. Il est une nouvelle fois remonte dans notre estime, car ici aussi, la guesthouse était excellente : maison en teck laque, 5 chambres simples mais nickelles (juste a cote de la famille), accueil très agréable, prix mini (5 €), petit dej sous les pilotis de la maison,… On recommande donc vraiment cette River House de Sukhotai ! Apres cette page de pub, direction la vieille ville (Old Sukhotai) en bus publique. Il était déjà 15H, ils fermaient a 18H00, on était déjà limites en temps et le bus marquait des arrêts de 5 min tous les 2 km pour essayer de se remplir (il n’y avait que nous dedans). Le chauffeur nous a alors proposé d’aller directement sur place, moyennant un supplément de 20 bahts (sur 50, soit, 1,30 €). Bon, ok! Corruption quand tu nous tiens :-)…

Old Sukhotai comprend un vaste ensemble de ruines éparpillées dans un cadre verdoyant. Comme ils le conseillent, elles se visitent plus facilement en vélo. Quel plaisir de voir ces temples non remis a neuf, non dores, rien que de l’histoire, du calme de la sérénité bouddhique, de... Chouette quoi ! Apres un retour en tuktuk régional ou on est assis cette fois a l’avant (attention aux insectes et aux brusques coup de frein !), un curry rouge encore une fois « légèrement » piquant (demain j’arrête, promis) et une bonne nuit de sommeil sous moustiquaire, location matinale d’une mopette pour aller visiter le second parc historique au nom imprononçable si on la mal lu : Sri Sichanalai. Par ailleurs, oui, les casques thaïs me vont à ravir, merci pour le compliment.


Le parc est a 60 km de Sukhotai, ce qui nous a permis une jolie petite ballade dans la région : maisons sur pilotis, plantations de palmier, menuiseries de teck, temples, échoppes sur le bord de la route, et évidemment les incontournables (il y en a vraiment partout partout !!) icônes du roi et de la reine, auxquels les thaïs vouent un culte quasi divin. Bref, on avait vraiment l’impression d’être enfin dans la vraie Thaïlande ! Arrives au site, les ruines de Sri Sichanalai sont encore plus verdoyante qu’a Sukhotai et plus isolées, ce qui leur donne le petit cachet sympa de temples perdus dans la foret. Encore une fois, plus qu’appréciable visite !
Au retour, je voulais absolument faire un petit arrêt sur le bord de la route pour goûter ces fruits inconnus et ces menus illisibles. J’ai juste refuse les crabes pilles, mais tout le reste était excellent (mais on sait toujours pas plus ce que c’est…), le tout pour moins de 2 € ! Le meilleur reste quand même les pomelos a manger à pleines dents… Finalement, retour sur Sukhotai pour se prendre notre première vraie drache dans les dents : arrêt force pour mettre les ponchos (merci Sandrine !) et reste du trajet a 15 a l’heure pour rentrer a la guesthouse.



On avait prévu 3 jours sur place, mais 1 jours et demi auront finalement été suffisant pour faire ce qu’on voulait. Cool, on rattrape notre planning ! Demain matin, bus local pour monter à Chiang Mai, le vrai nooord.

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