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jeudi 21 mai 2009

Gibb River Road : 1 - Le Kimberley, c’est parti (de Derby a Tunnel Creek) !

[C] Ayant fui Derby et ses hordes de moustiques, nous nous sommes élancés jeudi matin sur la Gibb River Road pour traverser le Kimberley. Selon les brochures, cette traversée sur route de graviers, qui fait gagner 400 km par rapport a la morne autoroute qui contourne le Kimberley par le sud, serait une des dernières “grandes aventures” existantes de l’outback australien. Le Kimberley est en effet une des rares grandes régions prospères (au niveau bétail car il y a pas mal de points d’eau) encore très sauvage et peu touchée par l’homme. Une seule mine, quelques communautés aborigènes et une dizaines de station de bétail se partagent ce territoire grand comme 2x la Belgique. Aucune ville donc entre Derby et Kununurra pendant 700km... Par ailleurs, la saison humide déchaine ici les nombreuses rivières et isole du coup le territoire d’octobre a mars. Les stations ont d’ailleurs toutes un avion privé et une piste pour pouvoir bouger ! Même pendant la saison sèche (et touristique, du coup), il este de nombreuses rivières a traverser et les pistes sont parfois très dégradées. 4x4 obligatoire donc ! Bref, propagande touristique ou non, il fallait que j’aille me faire un propre avis… Et comme le Kimberley était une des raisons pour lesquelles nous avons acheté notre bon Wheely, il n’a pas fallu très longtemps pour que je convainque Vero pour se lancer dans cette aventure.

P1120339Les 100 premiers ks de route étaient étrangement trop parfaits, une route de terre récemment graded (aplanie par un bulldozer quoi) parsemée de nombreux patchs de macadams.Tellement facile qu’on a même pu prendre le temps d’apprécier le paysage de savane et de baobabs qui s’étendait a perte de vue. On aurait croisé un lion que ca ne nous aurait étonné qu’a moitié ! Apres quoi, nous nous sommes engagés sur une route secondaire beaucoup moins agréable, mais qui nous a mené a deux petits (mais costauds) parcs nationaux créés dans une ancienne barrière de corail qui bordait autrefois (400 millions d'annees) une grande partie du Kimberley et qui aurait près de 2km de profondeur.


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Cris dans un baobab millénaire, occupé a analyser les fruits

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Panoramique des gorges

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Le tombant de l’ancien récif corallien

En arrivant au Windjana Gorge NP, on a d’abord été super surpris de voir aussi distinctement l’ancien tombant corallien, une paroi rocheuse verticale érodée dressée au milieu d’une étendue plate comme une crêpe bretonne. On s’imaginait complètement les poissons et l’océan au dessus de nos têtes ! P1120385Mais le meilleur était a venir… Une fois parvenus a l’intérieur de la magnifique gorge formée dans la roche, nous nous sommes retrouvés entourés de crocodiles ! Aaah, no worries mate, ce sont des “freshies”, des crocs d’eau douce qui, contrairement aux “salties” - les gros crocodiles d’estuaires qui mangent tout se qui passe - mordent seulement si on les ennuie. N’empêche que toutes les personnes a qui on a parlé sur la route connaissaient systématiquement quelqu’un qui avait perdu un bout de quelque chose suite a une rencontre rapprochée avec un freshie… Bref, on a commencé a observer ces bêtes de 2 mètres a bonne distance puis, constatant leur placidité et le fait qu’ils ne semblaient bouger que si vraiment (mais vraiment) c’était nécessaire, on a fini par se rapprocher a seulement quelques mètres (jusqu’au moment ou ils commençaient a ouvrir les yeux, serrer une patte ou souffler-grogner quoi…). Tellement fascinés par les reptiles qu’on a du zapper la visite de 8km dans les gorges et qu’on n’a pas été nager parmi nos nouveaux amis. Enfin, sur ce dernier point, Véro n’a pas été trop difficile a convaincre…!

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On se rapproche…

Incroyable, ils marchent !

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Et il est resté comme ca pendant un bon 1/4 d’heure !

P1120437Après les crocs, nous avons repris la route pour aller 25 km plus loin au Devonian Reef National Park au touristiquement célèbre Tunnel Creek. Il s’agit en fait d’une rivière qui a creusé une large galerie souterraine de 750m visitable a pied (mouillés…). Munis d’une bonne lampe de poche (que j’avais acheté au cas ou je retombais sur une grotte secrète), nous nous sommes aventurés dans le tunnel pour observer stalactites, poissons, cascade d’eau de source tiède et chauve-souris et s’essayer a quelques photos artistiques. Chouette, mais un peu trop de monde en même temps dans ce tunnel !

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Cris se rince sous une source tiède, sans savoir si un freshie n’est pas dans les parages…

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C’est toujours chouette de jouer avec la durée d’exposition

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A mi-chemin, le plafond de la grotte s’est effondré. Un peu de lumière !

P1120488Le soleil se couchant déjà dans la poussière des 4x4 quand nous sommes sortis du tunnel, nous sommes remontés rapidos sur la Gibb River Road. Mais ne sachant pas encore ou l’on pouvait dormir et pour éviter de se prendre une vache déboulant sur la route en pleine nuit, on a fini par se cacher dans le noir au milieu d’un champ d’herbes hautes, en croisant les doigts pour que les propriétaires n’aient pas la bonne idée de déclencher un feu de bush nocturne pour nettoyer le terrain. C’est justement la saison…

dimanche 17 mai 2009

Broome, la ville des perles et des backpackers

[V] Ca y est, nous sommes revenus dans la partie tropicale du pays, la ou les saisons sont bien définies (la wet et la dry – humide et sèche), ou les cocotiers et palmiers bordent les plages et décorent les rues, ou les températures tournent autour des 30 degrés presque toute l’année (de nuit comme de jour) et ou l’eau coule en abondance. Nous arrivons donc au début de l’automne. Pour les tropiques, cela rime avec des températures pas trop étouffantes, la saison sèche, et le tout début de la saison touristique. Mais, qui dit chaleur et humidité dit bien sur retour des animaux sauvages en tout genre, araignées, moustiques, geckos, grenouilles et bien sur crocodiles ! Broome sera donc la dernière étape-baignade en mer avant de passer dans le coin des eaux dangereuses…

Nous y avons donc passe quelques jours très agréables malgré les choses indispensables a faire (procuration pour les élections belges, entretien de Wheely et réparation de son pneu, blog, etc.) Broome est la ville typique des pays chauds : baba cool attitude, chaleur et langueur.

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Scaphandre

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Statue rendant hommage aux plongeurs

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Influence évidente de l’Asie sur la ville

Malgré son isolement, la ville est touristique et connue grâce a sa situation géographique (ville au sud du Kimberley) et a son activité perlière importante. En effet, a ville fut construite fin du XIXème, pour devenir un centre perlier. La recherche de perles étaient a l’époque un travail dangereux qui consistait a utiliser du matériel de plongée lourd et inadéquat (scaphandre avec un tout petit hublot, chaussures avec poids pour permettre au plongeur de rester au fond, accès a l’air par un long tuyau) et a plonger dans des eaux dangereuses. En effet, si le plongeur avait de la chance, il pouvait éviter de se faire couper l’arrivée d’air en s’aventurant trop loin du bateau ou de se faire attraper par les assauts fréquents et mortels des requins! Consciente du danger, une main-d’œuvre bon marche était prête a prendre ces risques. Des malais, japonais plongèrent donc aux cotes d’aborigènes dans l’espoir d’une vie meilleure. Des commerçants chinois s’y établirent et créèrent une petite Chinatown. A l’époque Broome produisait 80% de la nacre mondiale. Encore aujourd’hui, on peut voir l’influence asiatique dans les rues de la ville et la production de perles, bien que moins importante, existe toujours Cependant, les élevages d’huitres ont remplace la plongée en mer faisant de la pêche aux perles un travail bien moins dangereux, et plus rentable. On peut donc trouver des perles dans chaque magasin de Broome!

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Lifeguards sur Cable Beach


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Ballade en chameaux sur Cable Beach

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Sun Picture, plus vieux cinéma en plein air du monde

L’avantage dans cette ville baba-cool c’est que, pour une fois, on "peut" dormir partout. Malgré l’invitation de Thib et Leslie de dormir a leurs cotes sur le parking du McDo et voulant plus d’intimité, on a trouve un endroit a l’ombre des lumières… juste sur le parking du cinéma adjacent :-) ! Apres un dernier souper avec Thib et Leslie sur le bord de mer et avoir fait nos adieux (serait-ce vraiment la dernière fois ?) autour d’une bouteille cleanskin* et d’un cheescake*, nous avons fait tous nos petits devoirs et enfin profite de la ville, rêvé sur les colliers de perles aux prix exorbitants, flâné dans les rues de palmiers, visite le plus vieux cinéma en plein air du monde (1916) et, finalement, pris un bain de soleil et assiste au magnifique couche de soleil, joliment mis en scène par une promenade de chameaux, sur la fameuse Cable Beach.

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Panoramique de l’intérieur du Sun Pictures (1916)

Déjà, il était temps de quitter la ville et se diriger vers Derby, un peu plus au nord, porte d’entrée de la Gibb River Road, route non goudronnée qui traverse de part et d’autre le Kimberley. Des l’arrivée dans la péninsule, l’ambiance a change; Baobabs, marécages tout autour de la ville, ville désertique et surtout l’omniprésence des moustiques!

P1120324 On n’y est cependant pas restes longtemps, juste assez pour profiter des allées bordées de baobabs, s’étouffer avec la chaleur humide et oppressante, se promener sur la jetée en espérant apercevoir dans les marais un croc, faire le plein d’eau (nous avions donc 35 litres litres avec nous) et de fruits et s’informer au centre d’infos sur l’état des routes que nous allions prendre quelques heures après ! Ca y était, on était pares pour la grande aventure du Kimberley!P1120326

Première étape, juste a la sortie de la ville, la Boab Prison Tree, baobab d’une circonférence de 14 mètres (il aurait plus de 1000 ans!) qui a servi de prison temporaire a l’époque. On y enfermait les prisonniers et les aborigènes afin de les introduire de force dans l’industrie perlière…

Boab Prison Tree

* Les cleanskin sont des surplus de stock de vin qui sont vendus dans les bottleshop. Seulement, puisque les producteurs ont des quotas, ils ne peuvent pas mettre leur nom dessus. Ce sont donc des étiquettes génériques, qui ne donnent que le cépage et l’année. Du coup, pour un prix modique, on peut tomber par hasard sur un surplus de bon (ou du mauvais…) vin ! * Le cheescake est un dessert très populaire ici, fait a base de fromage blanc cuit sur une croute de biscuit beurrés… ême les produits blancs, vendus a 3,5$ en surgelés sont trooop bons !

jeudi 14 mai 2009

Tom Price et Karinjini NP : J’ai de la poussière dans la gorge docteur…

[C] Passé Exmouth, il ne restait presque plus aucune trace de civilisation. Seules des clôtures indiquaient la présence de stations et les termitières a perte de vue semblent faire la loi. Notre lointain objectif était le Karinjini National Park, un très grand parc national isolé a plus de 600 km a l’Est. On avait souvent entendu ce nom dans les choses a ne pas manquer mais on ne savait pas vraiment a quoi s’attendre. Surprises en perspective donc !

P1110704'A 50 km de l’entrée du parc, nous nous sommes arrêtés a Tom Price, ville minière qui vit a 100% de l’extraction de minerai de fer. Et qui dit minerai de fer dit oxyde de fer dit terre rouge… Et de fait, l’accès a la ville depuis l’ouest (d’ou nous venions) se faisait par une route unsealed de 60 km qui nous a couvert de plus de poussière rouge que 1200 km de Great Central Road ! C’est la qu’on a réalisé la chance qu’on avait eu lorsqu’il avait commence a pleuvoir au milieu de la traversée :-) La ville était malgré tout étonnement propre et les dames du centre d’information, extrêmement gentilles, nous ont donné tous les bons plans pour dP1110672'ormir gratos en bordure du parc national. Au grand dam de Véro, la ville se targuait d’avoir le plus haut sommet accessible en 4x4 du Western Australia ! Devant cette annonce rabatteuse mais alléchante, j’ai craqué et nous sommes partis a l’assaut de ce petit mais costaud Mont Nameless (1128m). On n’avait pas encore fait ce genre de 4x4 dans des pentes raides et rochers et les nouveaux freins ont un peu fumé a la descente mais c’était bien sympa et la vue sur la mine en valait la peine ! En quittant la ville, nous nous sommes retrouves a suivre un des nombreux trains de minerai montant jusque Port Headland : 3 locomotives, 2km de long minimum et 235 wagons ! Et il y en a au moins 7 par jour des trains comme ca (on le sait, on a dormi presque a coté :-/ )

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P1110810'Quelques dizaines de kilomètres de poussière rouge plus loin, nous rentrions dans le Parc National par son extrémité nord, la Hamersley Gorge. Grosso modo, il s’agit de grands bassins d’eau claire, creuses dans une gorge dont les magnifiques plissements rocheux feraient baver le plus blasé des géologues ! Mais en fait, c’est encore plus beau que ca… Profitant du calme du matin, on a piqué une tête dans le bassin supérieur. Bon mais frais ! Après les gorges, nous sommes descendus 60 km (dans la poussière toujours) jusqu’au Mont Bruce, second plus haut sommet du WA (1235 m), qui nous a offert de superbes vues sur la vallée et sur une autre mine de fer, bien que les nuages commençaient a s’installer en masse. L’ascension exécutée en 4h au lieu de 6, il nous restait 2 heures pour profiter du paysage une fois redescendu, cool ! Sauf qu’une fois a la voiture, on a eu la bonne surprise de trouver… un pneu plat ! On a donc pu essayer notre nouveau mais pénible cric et découvert un nouvel usage au Lonely Planet. Pendant que des petites voitures de ville venaient nous narguer avec leurs pneus lisses, on a mis la roue de secours et on est repartis a la tombée de la nuit, bien fatigués.

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P1110945Le lendemain, grosse journée gorge en perspective ! Pour commencer, après avoir admirer le point de vue sur la rencontre des 4 gorges (Oxer lookout) nous sommes descendus dans le fond des Weano et Hancock Gorge pour explorer les chemins-ruisseau accessibles a pied. Accessible veut dire qu’il n’y a pas besoin de matériel de rappel ou d’escalade mais ne veut pas dire que vous gardez les pieds secs ou qu’il ne faut pas ramper le long de parois abruptes et glissantes, que du contraire ! Très jolis (et casse pipe), ces petits sentiers de “canyoning” découpés par l’eau dans les gorges menaient généralement a des grands et profonds bassins d’eau cristalline, un peu trop froid pour en profiter cependant.

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P1120020'Pour finir, nous avons passé l’après midi a découvrir la Dale’s Gorge, géologiquement complètement différente. Beaucoup plus large, comme découpé au cutter et luxuriante, elle nous a conduit jusqu’a un grand bassin au bord de petites cascades (Fern Pool) dans lequel nous avons plongé avec bonheur pour rincer la poussière rouge accumulée depuis 3 jours sans douche (on aurait bien pris Wheely avec, il en aurait aussi bien besoin…) ! Mais la nuit tombant rapidement (17h30 !) et Véro qui avait peur de se faire grignoter les doigts de pied par les poissons, nous sommes vite remontés au parking et avons repris la route jusqu’a une aire de repos a quelques km de la sortie du parc. Super National Park en tout cas, très bonne surprise ! Wheely aura bien besoin d’un petit nettoyage…

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dimanche 3 mai 2009

Shark Bay Marine Park

P1100405[V] Apres une petite halte a Geraldton, dernière grosse ville avant Broome (a 1500 km), pour un dernier grand ravitaillement, les mises a jour de blog, changement des plaquettes de frein, revente pour une misère de notre pneu trop grand, visite d’une énorme coopérative de homard, et encore ravitaillement aux reduced” du Coles (une des deux grandes chaines de supermarchés qui, 1/2h avant la fermeture, fait parfois des super réductions sur les produits périssables – 900g de haché a 3,5$, un pain a 99 cents ou un poulet rôti a 3$, les backpackers disent merci !) nous nous sommes diriges vers Shark Bay, la Baie des Requins (ouh lala…) situe a quelques 340 km au nord.

La péninsule de Peron est plutôt connue pour son parc marin, nomme Shark Bay Marine Park, que pour son parc national (François Peron NP). En effet, de nombreuses espèces marines y ont élu domicile, comme le dauphin souffleur (le vrai “Flipper”), le dugong, la raie Manta ou bien évidemment les requins (tigres, de préférence). Comme nous étions en manque de snorkeling depuis un bon bout de temps et que nous voulions aussi rentabiliser nos combis achetées a Sydney, c’était bien entendu la destination idéale !

P1100396 A l’entrée de la péninsule, petite première halte pour les stromatolithes de l’Hamelin Pool ! Moi qui n’ait aucune connaissance scientifique, Cris s’est réjouit de m’expliquer ce que c’était. A mon tour donc de vous l’expliquer. hum hum… Les stromatolithes sont des formations sédimentaires formées par des bactéries identiques aux premières bactéries retrouvées sur la terre. Celles-ci ont permis d’augmenter la quantité d’oxygène de 20% sur la terre ce qui a permis a une vie plus complexe de se développer. La plupart de ces colonies ont aujourd’hui disparu mais ici, protégées dans un environnement inhospitaliers aux autres espèces (en l’occurrence, ici, une eau chaude et deux fois plus salée que la mer), elles ont pu survivre. Il n’y a que deux endroits au monde ou elles existent encore vivantes ! Bref, comme dit Cris, ce n’était pas vraiment spectaculaire mais on a quand même vu grand-grand-grand-…..-papy !

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120 km comme ca !
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Des coquillages a n’en plus finir
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La carrière de blocs de coquillage. Vous remarquerez, en avant plan, que même l’appareil photo n’échappe pas aux mouches !

Nous nous sommes ensuite arrêtés a Shell Beach, plage qui de loin n’a rien d’extraordinaire, mis a part la couleur turquoise de l’eau… mais en se rapprochant, on découvre que cette belle plage blanche est en fait formée exclusivement de millions de mini-coquillages blancs. De nouveau, l’environnement trop sale permet a ces coquillages de proliférer en toute tranquillité ! Accompagnes de quelques dizaines de mouches australiennes, toujours aussi chi…, on a pu admirer cette merveille de la nature ! A l’époque, manquant de pierre et de bois, les premiers habitants on même utilise des blocs de coquillages pour construire des bâtiments. C’est sur cette plage que commence le projet Eden, dont Cris parle dans le message suivant. Ce projet permet la réhabilitation de certains animaux presque disparus grâce a une grande barrière de protection électrifiée plantée au bord de la plage.

P1100510 Le lendemain matin, nous nous sommes réveillés a l’aube pour nous rendre a Monkey Mia, pour aller nourrir les dauphins. Nous avions déjà eu la chance de faire la même chose sur la cote Est mais nous voulions renouveler l’expérience avec une autre espèce, les dauphins souffleurs. Malheureusement, ce n’était pas aussi bien et beaucoup plus touristique : 10$/pers uniquement pourP1100485 pouvoir accéder au parking du village-resort, un encadrement strict des dauphins par des gens du resort (nécessaire mais frustrant), ajouter a cela des dizaines de touristes se bousculant pour être aux premières loges et espérant être choisis au sort (15/200 touristes…) pour donner un poisson a un des jolis dauphins. Par chance, nous avions eu un bon “plan backpacker” pour éviter de payer le parking et Cris a même été choisi pour en nourrir un !

L’après-midi, après avoir réaménagé Wheely en mode familial, nous nous sommes rendus au François Peron NP avec Thib et Leslie pour une session 4x4. Nous nous sommes promenés sur les routes sablonneuses jusqu’a Cap Peron, la pointe de la péninsule. Nous y avons pris notre diner compose de tartines au cheddar et aux mouches (Cris en a encore une entre les dents, miam) et avons aperçu plusieurs belles raies et requins de notre perchoir-point de vue. Sur la route du retour, on en a profite pour snorkeler en espérant voir quelques dugongs, sorte de vache aquatique qui mâche pendant 20 heures/jour les herbes marines et qui aurait été a l’origine de la légende des sirènes… les marins sont parfois trop esseules ! Mais finalement, on n’en a pas vu…. Peut-être plus au nord?

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A la recherche des dugongs, dauphins, raies ou requins…
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Route sablonneuse vers le cap Peron
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Cris en a plein les dents! Beeek !

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