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vendredi 5 décembre 2008

Bye Bye Queensland... Good morning New South Wales (NSW)! La Gold Coast

(La Carte du trajet)

[C] Au sud de Brisbane s'étend une bande de côte (anciennement) paradisiaque, la Gold Coast. Le sable est blanc, la mer est bleue, les palmiers verts, et... les immeubles gris! Cette côte a connu un essor touristique débridé (et bridé, les asiatiques débarquent ici en masse) et le littoral est désormais borde d'immeubles gigantesques faisant écho au nombre impressionnant de parcs d'attractions a l'intérieur des terres. Pour dire "que", nous nous sommes quand même arrêtés a Surfers Paradise, une des villes les plus importante de la Gold Coast. On ne l'a pas regretté! Alors oui, la ville est effectivement assez moche. Par contre, une dizaine de jour par an a la fin novembre, tous les étudiants de rhéto ayant fini leurs humanité (nommes "schoolies") se retrouvent ici pour faire la fête! Et quelle fête... Tout est organisé en fonction et le tapis rouge leur est déroulé : des zones de plages et des soirées privées, des promos dans les magasins, des appartements réservés, des routes bloquées, des policiers (et parents...) partout en surveillance, etc. Autant dire qu'ils sont tous complètement saouls, partout, et qu'ils en profitent allègrement! Nous, on s'est baladé parmi la foule, bouche bée, et Véro qui fait toujours 18 ans a faillit se faire arrêter par la police pour un malheureux couteau de cuisine qui nous avait servi a manger notre dernier ananas du picking sur la plage. Son accent francophone l'a sauvée, heureusement... Le lendemain matin, en allant checker les offres d'appart a Sydney sur Internet, le patron du cyber café (encore plein mort) nous a même offert bière et un thé glacé. Bref, on s'est bien marre, merci les schoolies!



En descendant vers le sud, nous avons changé d'état et fait nos adieux à la végétation luxuriante et tropicale du Queensland. On a vraiment adoré cet état, peut être trop touristique, mais vraiment magnifique! Nous sommes désormais entrés dans le New South Wales (Nouvelles Galles du Sud en français) état le plus densément peuplé de l'Australie. (on fera un petit post avec des infos un peu pus detaillees plus tard).

Un peu plus bas que la "frontière", la Gold Coast se termine sur une touche de beauté en la ville de Byron Bay. Les plages sont toujours aussi belles mais, ici, les locaux se sont férocement opposés au développement immobilier. La bourgade a donc conservé des airs de village hippie/surfeur, ce qui semble attirer tous les backpackers de la cote! On avait décidé de s'arrêter a Byron Bay pour voir ce dont tout le monde parle comme d'un paradis isolé mais aussi parce qu'une fille sur l'Ocean Quest nous avait indiqué un super endroit de plongée ou l'on pouvait, selon la saison, voir Wobbigons et Grey Nurse sharks (laids mais inoffensifs) en nombre : Le Cod Hole des Julian Rocks Marine Park. Comme nous avions du zapper deux autres sites très réputés sur la route (le Wolf Rock de Rainbow Beach et l'ex-HMAS de Brisbane) a cause de la pluie, du temps qui courait et du budget qui fond, il fallait absolument faire celle la avant Sydney. En attendant le lendemain matin pour aller plonger, nous avons été faire un tour dans la ville et assisté au coucher de soleil au point le plus a l'est de l'Australie, près du phare de Byron Bay. Au petit matin, on était tout excités de retourner sous l'eau, ça nous avait trop manqué et on ne se rendait pas compte à quel point on est devenu accros! Malheureusement, la visibilité pas terrible et l'eau très froide ont un peu gâché cette dernière plongée. Véro a quand même pu apercevoir 2 Grey nurse et on a effectivement pu voir les fainéants wobbigons de très près! A refaire, mais probablement au bon moment de l'année, quand tous les requins sont la pour s'accoupler!


A peine sortis de nos combinaisons, on reprend la route, droit sur Sydney. Première étape forcée, une microscopique ville le long de la route ou il y avait une pompe a essence... 3 semaines avant (elle venait de fermer!). Et hop, première panne d'essence! J'avoue, j'avais un peu poussé la réserve en espérant trouve du carburant mois cher "un peu plus loin". Bref, j'ai été bon pour faire du stop pour aller chercher 15 litres dans notre bidon pliable 10 km plus loin. Il y avait également un motel dans cette ville dont le patron, generosite australienne oblige, est venu me rechercher a la pompe a laquelle j'avais été déposé en stop. Apres 2 heures et avoir siphonnénotre bidon pliable pour remplir le réservoir, on a pu reprendre la route. Le lendemain, un petit arrêt a Port Macquarie pour dîner nous a permis d'apprécier la galerie d'art publique que constitue le brise lame du Port : n'importe qui peut venir peindre ce qu'il veut sur une des pierres de l'édifice. Beaucoup de mots d'amour, mais aussi quelques jolies peintures. Elles s'effacent apparemment très vite avec la mer, mais certaines oeuvres semblent être la depuis plusieurs décennies. Les auteurs viennent probablement les rafraîchir chaque année ?

Finalement, le 26 novembre a 20h45, nous arrivons enfin a Sydney dans la région des Northern Beaches. Heureux d'être arrivés, on se fait vite chauffer des pâtes dans un parking a l'arrière de Wheely et on trouve un endroit calme et plat dans une rue a Mona Vale, le long du golf, pour dormir. On s'endort en croisant les doigts pour que cette étape soit la dernière et que les Northern Beaches nous accueillent pendant les deux prochains mois (et qu'on trouve des douches le lendemain car si on trouve des douches dans presque toutes les grosses pompes a essence du Queensland, il n'y en a AUCUNE dans le NSW!)...

La générosité a l'australienne : Pineapple Picking & visites des amis.

[C] Arrivés au lieu du camping (Mapleton), fou rire nerveux : on est pile dans le gros nuage noir, on ne voit plus rien et il pleut encore plus fort qu'a Maroochydore... Bravant la pluie, Véro a réussi a se faire deux lessives et moi... un copain ! Installé comme chez lui sur la table de la cuisine du camping, il y avait ce type, seul avec un crayon, une calculatrice et des dessins/plans partout, une bouteille de vin bien entamée et qui chantait (faux) sur Chris Rea sortant a plein tube de petits baffles connecte sur son GSM. Un grand moment, j'aurais du prendre une vidéo... Pendant que j'essaye en vain d'aller sur Internet avec la super connexion du camping (super, ça valait la peine de le prendre ce camping...!), je commence a discuter avec ce type un peu hurluberlu et, de fil en aiguille, il se retrouve a téléphoner a un de ces amis qui faisait du picking d'ananas un peu plus bas dans la région. 20 minutes plus tard et sans rien avoir demande, on se retrouvait avec une bouteille de vin gracieusement offerte, un DVD sur la tele de la cuisine (avec son lecteur de DVD) et, surtout, embauchés pour le lendemain matin 6h30 dans les champs d'ananas! Trop sympas ces australiens et comme quoi, il ne faut pas toujours se fier aux apparences ([V] Finalement, on peut avoir de la chance quelques fois dans notre malheur !)

Le lendemain matin, hallelujah, il a enfin arrêté de pleuvoir (nous avons appris par après que Brisbane avait été complètement inondée cette nuit la, gros dégâts du a plusieurs rivières qui sont sorties de leur lit - notamment dans le camping de Thib et Leslie, évacués d'urgence!) ! A peine sortis du lit qu'on se retrouve pour 2 jours dans les champs d'ananas chez Ian, un producteur local dont la ferme est située dans les Glass House Mountains a Beerwah. Chose étonnante, nous étions les seuls backpackers, les 6 autres pickers étant des saisonniers locaux. Tous super sympas, mais très... comment dire... "ferme" ...? Soit deux jours de "fucking the fucking fuck" et autre langage banni sur ce blog a audience familiale :-). Bref, heureusement qu'on a fait que deux jours (Ian n'avait plus de travail pour nous avant la semaine d'après) car on sentait les neurones qui grillaient de jour en jour... Très bonne expérience qui nous a permis de bien nous dépenser physiquement et d'empocher vite fait quelques centaines de dollars avant de redescendre!



Comment se passe le picking de pineapple (on avait jamais remarque que littéralement, c'est "pomme de pin", bizarre...) ? Les ananas poussent sur des plantes herbacées basses et grasses, qui fleurissent après 2 ans et ne portent qu'un seul ananas (qui résulte en fait de la fusion de nombreux fruits, petite note agronomique en passant). Les champs sont donc des longues rangées de plants qui alignent un ananas tous les 50 cm a peu près. Pour picker, il suffit donc se caler dans une rangée, de casser la plante a la base de l'ananas, enlever les feuilles dessus et dessous à la main ou avec un genre de hachoir et mettre l'ananas sur un tapis roulant juste devant soi. Le tapis est accroché à un tracteur qui avance en donnant le rythme de picking. Concrètement, je pickais les ananas avec les hommes et Véro amortissait les ananas dans les caisses en discutant avec le patron et déplaçait le lourd tapis roulant entre les caisses. Je me demande combien d'ananas on a cueilli, mais après notre première journée, on était complètement épuisés! Toujours est-il qu'il doit quand même s'agir d'un des meilleurs picking qui soit : on est payés a l'heure, on n'est pas courbés en permanence, les plantes ne griffent pas trop, les ananas s'enlèvent facilement et surtout, on peut manger autant d'ananas qu'on veut!! Rhaaa, découpés a la machette et mangés tout frais, c'était troooop bon (sauf quand un petit bout de doigt y passe...) ! On en a aussi profite pour faire des provisions, même si la place était limitée dans notre palais roulant (10 ananas, ca fait quand même un certain volume).

Apres ces deux jours, nous sommes repassés par Brisbane faire réparer l'appareil photo (Coooool! C'était bêtement du sable dans la lentille, pas aussi résistant que les Canon les Panasonic :-/), pour un dernier spaghetti bolo avec Thib et Leslie avant Sydney et surtout, pour aller rendre visite à deux amis australiens de Véro du Brésil, Jesse et Annie! Nous avons d'abord retrouvé Jesse vendredi soir dans un quartier animé de Brisbane. Jesse (et sa copine, Karen) sont végétaliens et travaillent a domicile pour Animals Australia, association s'occupant des droits des animaux, surtout des animaux d'élevages. Au lieu d'aller manger un gros steak, nous sommes donc allés dîner dans un resto taiwanais qui recrée viande, poulet ou poisson a base de gluten, produits végétaux et saveurs. Etonnant, pas cher et pas mauvais! Ensuite, on s'est retrouvé a un excellent concert (les Red Paintings, Ced > Last FM) de charité en faveur de Sea Shepherd, uneassociation militante qui s'occupe essentiellement de défendre les baleines. Très sympa comme soirée! Jesse et Karen nous auraient bien accueilli dans leur sharehouse mais ils n'ont malheureusement pas de chambre d'amis... Nous avons donc dormi dans Wheely, mais devant chez eux :-) Le lendemain, on a pu faire un tour du marché local, une visite du Mont Cootha offrant une belle vue de la ville, fait le tour des très beaux jardins botaniques de Brisbane et mangé un excellent libanais avant de faire une petite sieste digestive. Finalement, le soir, nous sommes descendus à 50 km au sud de Brisbane chez Annie, qui avait préféré nous inviter chez elle car elle était enceinte et très fatiguée. Très sympa aussi! Apres une nouvelle nuit dans Wheely devant chez Jesse et avoir squatté leur Internet pendant toute la matinée pour chercher un logement a Sydney, nous avons finalement quitté nos hôtes pour reprendre la route vers Sydney. Jesse, Karen, si vous nous lisez, encore merci 1000x pour votre accueil et rendez-vous a Adélaïde (ils ont acheté une maison dans une communauté écologique la bas et déménagent en février. Il est donc très probable qu'on s'y retrouve...!)


La pluie porte conseil (qu'ils disent)... (Maroochydore et Brisbane)

On se ballade...
[C] Remis de nos émotions sous le sable (et la pluie) de Fraser Island, il était temps pour nous de partir pour Brisbane. Notre objectif premier était d'y arriver le 15 novembre afin de s'installer et travailler pendant 1 gros mois pour ensuite descendre sur Sydney pour les festivités du nouvel an. Et ben, on peut dire que les plans ont biens changes puisque ici, on est déjà a Sydney :-) Petit récapitulatif (en plusieurs parties) d'un périple humide de 15 jours...

Arrivés à Brisbane le 14, on a directement attaqué par une visite de la ville, repérer les lieux clefs, trouver un accès Internet le moins cher possible pour pouvoir rechercher un logement, regarder ou dormir,... Bref, on a marché des kilomètres pour avoir une idée de la ville. Premier constat, la ville a l'air chouette, pas trop grande et pas trop dense, mais de prime abord il n'y a pas l'air avoir beaucoup d'annonces de jobs ou logements en collocations (share house). Thib et Leslie, de leur cote, avaient fait le tour des camping pour aboutir a la conclusion que ça n'était pas spécialement très bon marché (compter un peu moins de 200$/semaine pour un emplacement tente/campervan avec Internet pas trop loin du centre)! après une première nuit dans la première rue venue, on a passé une deuxième journée a marcher dans d'autres quartiers de Brisbane. Il faut savoir que Brisbane, contrairement à toutes les autres grandes villes de la Cote Est, est construite autour du fleuve du même nom et que la cote est à une 40aine de kilomètres à l'est. Lors de notre seconde ballade, nous avons donc pu "apprécier" la plage artificielle de Brisbane, sorte de lagoon-pataugeoire publique ensablée construite sur la berge de la rivière et dont les douches nous ont servi de salle de bain pendant 3 jours. Il faisait splendide ce dimanche la, donc autant dire que tout Brisbane semblait être dans ces quelques bassins... Un peu trop de monde pour nous! Après cette deuxième journée, notre butin en annonces job/logement était bien maigre (annonces peu intéressantes) et la mer commençait déjà a nous manquer... Par ailleurs "
c'est la wet season qui commence, faut qu'on s'casse d'ici" (phrase copyrightée et abondamment utilisée depuis 2 mois!). Pour infos, le Queensland connait deux type de saison : la "Wet" (novembre-avril), chaude et humide, et la "Dry" (mai-octobre), chaude et sèche. Nous, la wet nous suit depuis Cairns et la, elle commençait vraiment a être collante!

Bref, après 3 jours de réflexion à Brisbane, nous avons choisi de remonter une centaine de kilomètres au nord, sur la Sunshine Coast. Pourquoi? Simplement car la bas il y a 1) la mer et les vagues (mon rêve étant de pouvoir faire du surf avant ou après le boulot...) 2) beaucoup d'annonces de logement sur le net 3) sûrement du boulot en abondance puisqu'il s'agit d'une région très touristique et que les grandes vacances des australiens commencent en décembre. Sur la Sunshine Coast, nous avions choisi d'aller à Maroochydore, une des plus grandes villes du coin. Arrivés sur place, comme d'habitude, il pleut, mais ça reste supportable. On recommence le même protocole qu'a Brisbane : visite de la ville en tenue "recherche de boulot" avec des CV en poche, repérer Internet, les douches publiques, le centre d'infos des visiteurs (très sympathique et efficace!), etc. Apres quelques recherches, moi dans le domaine de la construction, Véro dans l'horeca, on s'est rendu compte qu'engager jusqu'au 28 décembre n'intéressait pas vraiment les employeurs ici. Logique implacable puisque on quitterait en pleine saison touristique. Bon, on avouera qu'on a pas été très agressifs dans nos recherches, notamment parce qu'il n'a pas arrête une seule minute de pleuvoir pendant 3 jours! Autant dire que vivre cloîtres sur les sièges avant d'un 4x4 n'est pas la meilleure manière de se booster le moral pour aller décrocher un job. Cette vie de moine nous a quand même permis de méditer un brin.

In fine, après 2 jours de réflexion (tiens, c'est la même phrase que le paragraphe précédent...), on a décidé de descendre directement a Sydney pour trouver du boulot car 1) il y a la mer, les vagues (au nord de Sydney) et le soleil puisque c'est l'été 2) il y a des annonces de logement et on été déjà quelques endroits ou en chercher 3) il devrait y avoir du boulot sur les plages du nord, grandes vacances obliges 4) ça nous permet de bosser decembre-janvier, donc de faire toutes les vacances. A un moment, on avait aussi penser faire un mois de fruit picking dans la région de Maroochy puis descendre, mais il semblait ne plus rien y avoir a picker... Bref, fiers de notre nouvelle décision, on decide d'aller se prendre une nuit de camping a 30 km de la dans les montages pour pouvoir dormir dans notre grande chambre d'amis (la tente), faire des lessives et aller sur Internet répondre a des annonces de boulot sur Sydney (ce camping était un des rares avec free Internet). Encore une fois, les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu...

Les dauphins de Tin Can Bay

[V] Après avoir ete laver et aspirer Wheely de fond en comble a un carwash local suivi d’une tres courte nuit de sommeil de 3h (nous avons profite de notre dernier soir ensemble avec Thib et Les pour (re)goûter a ces fameux cubis de vin australien et observer les étoiles sur la plage), nous avons ete tout simplement prendre notrer petit dej’ avec deux dauphins. Cris avait apercu sur la route avant Fraser un panneau disant qu’il était possible d’aller nourrir les dauphins gratuitement à Tin Can Bay (juste a cote de Rainbow Beach). Evidemment, on a pas voulu rater l’opportunite !


Ces dauphins sauvagesvivent dans la baie et viennent quotidiennement prendre leur petit déjeuner sur le port. Cette espèce est tres rare ici, et ils ne vont que rarement dans la mer (un des dauphins portait d'ailleurs une trace de belle morsure de requin!). C’est un vrai « petit-déjeuner » qui leur est offert, car que les bénévoles qui organisent cela ne leur donne que quelques dizaines de kilos de poissons chacun, ce qui ne constitue qu’une fraction de leur nourriture quotidienne. Et donc chacun, a la queue-leu-leu, allait avec un petit pot contenant un poisson donner a manger aux dauphins les jambes dans l’eau. Heureusement, comme il pleuvait (pour une fois qu’on dit ca…), il y avait assez peu de personnes, ce qui nous a permis d’aller les nourrir au moins une dizaine de fois ! Ils étaient trop trop beau, quelle super expérience… Dommage de ne pas avoir pu prendre de photos sous l’eau (le joint du boitier etanche du Canon est mort depuis Magnetic Island et l’autre, n’en parlons plus…).
A cote des dauphins, des cormorans et des pelicans bougons attendent les restes et se laissent approcher de tres pres (jusqu’au moment ou ils essayent de mordre avec leur bec pointu, attention !)

En quittant Tin Can Bay direction Brisbane, surprise sur la route : le carburant qui était a 1,279 $/l avant Fraser Island est descendu a 1,12 $/l ! Et ils prévoient qu’il sera en dessous de 100 avant Noël ? En plus, avec la chute de l’euro, on divise desormais par deux les prix australiens pour compter en euro, e qui va bientôt faire 50 cents d’Euro pour un litre, c’est fou… ([C] le litre d’essence moins cher que le coca, quelqu’un trouve ca normal ?). Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Est-ce pareil en Belgique ?

Fraser Island : Le grand bac a sable!

a merveilleuse Fraser Island

[V] Nous avons retrouve Thibaud et Leslie a Bundaberg, plus tôt que prévu – décidément on n’arrive pas a se quitter longtemps ! – ce qui nous a permis d’organiser notre trip sur fraser Island et d’y aller un jour plus tôt.


FRASER ISLAND est, selon le Lonely Planet, une gigantesque langue de sable protégée, mesurant 120 km de long et 15 km de large. C’est la plus grande île de sable au monde, parsemée de forets humides et de quelques 200 lacs. Elle se situe dans le GREAT SANDY NATIONAL PARK ou se trouve la fameuse Rainbow Beach, d’où nous sommes partis en bateau pour atteindre l’île. On pouvait y accéder par Hervey Bay mais c’était 60 dollars plus cher et de toute façon, nous voulions absolument passer par la, car nous savions qu’elle valait la peine d’être vue.

Puisque ce n’est que du sable, un 4x4 est indispensable pour circuler sur Fraser Island. Nous avions donc propose a Thib et Leslie de venir avec nous et Wheely pour qu’ils n’aient pas a louer une voiture a deux ou voyager avec un circuit organise (a 15 dans une voiture, avec des djeuns qui picolent toute la journée), et surtout parce que c’est tellement plus sympa d’être a quatre ! Nous sommes donc partis de Rainbow Beach après avoir échange nos affaires, les nôtres dans Kiki (leur van officiellement nommée depuis peu – leur plaque étant 529 KIU), et les leurs dans la notre. Imaginez le grand chamboulement, avec un seul coffre pour stocker toutes nos affaires !

Bonne nouvelle pour Thib et Leslie, juste avant le départ, on les contacte pour dire qu’ils ont trouve un boulot a Brisbane ! Grâce a leurs CV de fou (ils ont tous les deux travaille a Londres pendant un an et demi dans un restaurant pour Leslie et grand hôtel pour Thibaud), ils ont réussi a décrocher un boulot a distance au Belgian Beer Cafe ! Tiens donc ! Félicitation a eux, on espère quant a nous avoir autant de chance !

Nous avons pris le bateau pendant 1/4 h pour arriver sur la pointe sud de l’île. Seulement, innocents que nous sommes, nous avions pris notre temps le matin avant de partir pour l’ile. Or, quand on roule sur la plage, il faut tenir compte des marées car rouler dans l’eau salée est dangereux (on ne voit plus ce qu’il y a en dessous) et détruit le bas de caisse. Heureusement, Cris a directement attaque la plage avec assurance (il n'avait pas trop le choix!) et nous sommes arrives tout juste a temps pour atteindre le centre de l’île ou nous avions réserve le camping. Ouf, les vagues commençaient a lécher les roues ! Il faut savoir que sur Fraser Island, toutes les « routes » sont en sable, même a l’intérieur de l’ile (exception faite de quelques minuscules localités goudronnées et clôturées de grilles empêchant les intrusions de dingos). D’ailleurs, il n’a pas fallu ½ h pour que l’on s’embourbe ! Mais c’était tout nouveau pour cris donc il a fallu s’adapter à un nouveau mode de conduite ! En deux temps et trois mouvements stressants il est quand même arrive a nous sortir de la !



Sur Fraser Island, il est censé y avoir des dingos. Il s’agit de chiens sauvages que l’on retrouve partout en Australie et qui, sur le continent, se sont petit a petit mélangés aux autres chiens. Sur Fraser, par contre, les dingos sont restés une race pure. Ils sont donc très sauvages et peuvent même être agressifs. Depuis qu’un petit enfant a été mange par les dingos il y a plusieurs années, tous les campings sont protégés par une grille et il est conseille de faire très attention car ils peuvent dévaliser un campement s’ils ont faim (pas vraiment attaquer l’homme mais s’en prendre a la caisse de nourriture par exemple !). Nous avons donc été très prudents, tellement prudents que nous n’en avons malheureusement jamais aperçu un seul… Parlant d’animaux sauvages, il est également interdit d’aller nager dans la mer car, non seulement les courants marins sont très dangereux, mais la côte est aussi le repère de requins potentiellement agressifs ! Ce qui ne gâche en fait en rien le plaisir car il y a de nombreux lacs sur l’île dans lesquels nous avons pu nous baigner. Les lacs, contrairement à ce que l’on peut imaginer, sont constitués d’eau douce d’une clarté et d’une propreté incroyables ! On vous laisse imaginer sur les photos… La ou l’eau devient plus foncée, c’est seulement du a la profondeur du lac et quelques rares algues qui poussent dans ces eaux trop acides pour permettre un foisonnement de vie. Nous en avons visite quelques uns, tous différents, dont le lac Wabby qui a, d’un cote, la foret humide et de l’autre une énorme dune de plusieurs couleurs. Le lac Birabeen et le lac Mackenzie se ressemblent beaucoup, (mais le premier est beaucoup moins fréquenté) et ont les couleurs du paradis, sable très très fin et blanc comme de la neige et de l’eau turquoise transparente magnifique !



La plage a l’est de l’ile (la 75 miles beach) ressemble a une grosse autoroute et c’est le chemin le plus rapide pour voyager sur l’île. La plage a marée basse est tellement lisse qu’il y a même des petits avions qui atterrissent et decolent dessus, au milieu des voitures. Cris a même pu réaliser un rêve : rouler a cote d’un avion qui décollait ! C’était vraiment comme un gosse, on a même du abréger notre pause sur le bord de la plage pour être certains de partir en même temps que l’avion !!! Malheureusement l’avion a été plus vite que Wheely… Il était quand même très content :-)

Pendant ces 4 jours, on a pu profiter des nombreux divertissements de l’île ;
  • Visite d’une épave d’un ancien bateau échoué sur le sable,
  • Observation aux jumelles de ce qui ressemblait a un accouplement de tortues géantes (on n’en est toujours pas surs a 100%) dans l’océan,
  • Recherche (en vain) de baleines, requins dans l’eau et dingos sur terre (on a hésité a laisser un bout de viande a cote de nous mais finalement on s’est dit que ce n’était peut-être pas une si bonne idée…),
  • Observation de jeunes complètement saouls au lac Mackenzie,
  • Conduite sous la drache et sous la pression de la marée pour Leslie, mais elle a bien fait ça la petite malgré mes nombreux commentaires :-p (Contrairement a moi qui ne l’ai même pas fait !),
  • Pratique de la conduite façon « hip-hop » pour Cris dans les routes parsemées de bosses, de racines, de pierres et de trous, yo !
  • Promenade dans une rivière de sable et eau transparente,
  • Pratique du saut en longueur pour Wheely : une bosse invisible sur la route, 60 km/h, 7 m sans toucher le sol… et une grosse bosse pour les passagers arrières !) Heureusement Super Wheely a tenu bon,
  • Visite de magnifiques points de vue donnant sur la mer agitée ou on en a profite pour prendre des photos !
  • Aide à débourber un couple australien en Hummer coincés dans le sable. Essai infructueux avec un câble qui a réussi nous embourber aussi! Heureusement, Cris s’est souvenu d’un bon vieux tuyau de quand il faisait le Dakar (…), la planche sous la roue. En deux minutes, tout le monde était sorti, et ils nous ont remercie avec des bières bien fraîches… sous la drache !
  • Faire du baseball avec les taons qui piquent et contre-attaque !




Pour dormir, trois solutions : 1) Les quelques hôtels hyper sécurisés et hors de prix. Pourquoi dormir la dedans alors que ce qui fait le must de l’île, c’était que tout est en sable ? 2) Dormir dans des campings sécurisés (entoures de barrières anti-dingos) Justifieravec toilettes, bbq, etc. Solution plus pratique que nous avions choisie pour les deux premières nuits, nous dans Wheely, et Thib et Les dans leur tente. 3) Dormir directement sur la dune qui longe la plage, face a la mer et sans "facilities" (pas de toilettes, pas de protection, pas d’évier). Ça c’était pour la troisième nuit, ou nous avons décidé de profiter du lever du soleil et dormir a la dure ! Résultat : un souper par terre entre deux averses, une promenade sur la plage déserte au coucher du soleil, un film comme au cinéma dans Wheely et une super bonne nuit avec le bruit des vagues. Bref, que du bonheur !

Le lendemain, Wheely commençait a ressembler a une plage de l’intérieur et il était déjà temps de partir. Après un dernier petit stress sur la route ou on a tous cru que Wheely allait se retourner (un trou que Cris a voulu éviter…) et qu’on allait rester coinces sur l’ile alors que le bateau du retour nous attendait (la batterie s’était décrochée dans la bagarre), on quittait Fraser Island. Evidemment, le soleil est réapparu a ce moment… Décidément, celui-la, soit il ne nous apprécie pas, soit c’est la pluie qui aime nous poursuivre ! Quoi qu’il en soit, elle n’a pas réussi à nous gâcher le séjour tant Fraser Island est magnifique et une expérience géniale ! A faire absolument !!! Petit merci a Thib et Les qui nous ont gentiment partagé leurs photos. Le Panasonic n’étant toujours pas réparé et l’autre n’ayant plus de flash, nous les avons laisse mitraillé tranquillement. Avec nos deux appareils, nous avons réussi à faire près de 500 photos…. en 4 jours ! Il va falloir trier tout ça…

Lady Musgrave Island : Dernière plongée sur la Grande Barriere de Corail !

[V] Hier, nous sommes allés plonger pour la dernière fois sur la grande barrière de Corail ! hé oui, en dessous de Gladstone ou nous voulions plonger (a Town of 1770 pour être précise, sur la Capricorn Coast et dont le Lonely Planet ne disait que du bien), la grande barrière de corail se termine. Sur cette cote, il reste quelques rares iles de coraux qui attirent toute la faune locale et qui sont donc généralement magnifiques. Comme nous n’avions pas fait les meilleures plongées du côte de Cairns sur les iles coralliennes (Green Island, Lizard Island,…) on ne voulait plus se permettre de manquer celles-ci, quitte a en payer le prix ! Nous voulions tout d’abord aller sur Heron Island qui fait partie des top 5 des plongées du Queensland. Seulement, l’ile est très loin et pour y accéder, il faut prendre un bateau pendant au moins 3-4 heures ce qui vous oblige a aller dormir dans le seul Hôtel de l’ile, ce qui revient a +/- 600 dollars par personne (300 euros), sans les plongées ! Même si on était prêt à payer cher, c’était complètement hors budget !

Par dépit, on a donc opte pour Lady Musgrave Island, petite île déserte entourée d’un lagon bleu turquoise (cf. photo). On aurait pu camper sur l’ile, car il y a un site réserve, mais c’est relativement complique pour les trajets… Donc nous avons choisi de partir avec une petite compagnie sympa qui nous a permis de plonger trois fois sur la journée pour un prix assez intéressant et qui, chose rare, offrait un barbecue au coucher du soleil sur le bateau ! Les plongées à l’intérieur du lagon étaient magnifiques, on a vu des dizaines de tortues, et des milliers de poissons. Par contre, il n’était pas vraiment nécessaire de plonger avec bouteilles et le snorkelling aurait pu être largement suffisant car le banc de corail est a moins d’un mètre, la ou se trouvent la plupart des gros poissons et des tortues, et nous ne sommes pas descendus plus bas que 7 mètres. Au revoir les beaux récifs coralliens, on se reverra peut-être en fin de voyage, qui sait…! Quand nous sommes revenus sur la terre ferme, nous étions tout poisseux et il faisait déjà noir. Vous savez que nous dormons la plupart du temps dans Wheely et que les douches sont très difficiles a trouver ! Pour cette fois, nous avions décidé de prendre une douche dans un camping ni vu ni connu et ensuite trouver un endroit au calme pour dormir. Nous étions en train de rouler doucement en regardant la carte quand une voiture de police est arrivée et nous a demande de nous arrêter ! Hé paf, un alcootest ! Comme nous roulions lentement, ils ont cru que Cris avait trop bu mais malheureusement pour eux, nous n’avions rien à nous reprocher ! Finalement, a mon grand désespoir, nous n’avons pas réussi a trouve de salle de bain correcte et pas pu prendre de douche car il a commence a pleuvoir des seaux (ben tiens…). Cris a tout de même essaye de se laver sous l’orage, ce qui n’a évidemment rien donne car il n’est même pas arrive a mouiller son gant avec la pluie (et pourtant c’était le gros déluge !). On est donc repartis vers Bundaberg, dernière étape avant Fraser Island.

dimanche 9 novembre 2008

Carnarvon National Park : De marche et (de beaucoup !) d’eau fraiche


[V] Comme nous avions encore quelques jours avant de retourner sur la cote pour faire de la plongée (hé oui !), nous avons décide de passer par le CARNARVON GORGE NATIONAL PARK. Ce parc est très éloigné de la cote et peu de personnes ont le courage de se déplacer jusque la. Mais vu que nous étions « tout près » (enfin, tout est relatif, disons plus près que les autres…) nous avons saute sur l’occasion pour le visiter. La partie principale du parc est un chemin de randonnnee de 10 km dans la gorge. Pour pouvoir prendre le temps de visiter toutes les deviations, nous avions decide d’y passer la nuit, le camping étant au bout du chemin. Donc, au planning, +/- 30 km A/R. Pour une fois, j’étais motivée pour faire du camping, je me disais que ca valait la peine de le faire même s’il fallait transporter tout notre matériel. Et surtout, a proximité du camping, il y avait deux sites de peintures rupestres aborigènes que je voulais voir depuis tellement longtemps. On s’est donc prépares, avec notre matériel de camping inexistant. Pas de matelas ? Pas de problème, disait Cris, la couette servira de matelas ! Pas de sacs de couchage ? On prendra les couvertures Qantas et British Airways « empruntees » dans l’avion. Ok me suis-je dit, c’est lui l’as du camping… Autant dire que le sac était bien rempli, avec nos pâtes déjà cuites pour le souper et notre boite de thon pour le lendemain, la couette prenant les trois-quarts du sac a dos, la tente et 15 litres d’eau, en prevision (si seulement on avait su…).

Apres quelques centaines de metres, on n’était pas fiers tous les deux ! Nos muscles s’étaient bien ramollis a force de vivre dans Wheely ! Mais le paysage, a lui seul, valait clairement les efforts fournis et nous n’avons pas été decus des commentaires elogieux du Lonely… Jusqu’au moment ou il a commence a dracher… Hé oui, nous et notre bol, on aurait du le savoir ! et Cris qui disait qu’il ne comprenait pas pourquoi il pleuvait alors que il avait vu sur le panneau d’affichage des rangers « grand soleil ». Croyant que ce n’était qu’un petit orage passager et puisqu’il était déjà 16h et que nous étions proches du campement, nous avons continue notre route… On a essayé de s’encourager et de se rassurer jusqu’au moment ou on s’est bien rendus compte que cela n’allait jamais s’arrêter ! Sur le chemin, il a tellement plu que nous avons du déballer la tente pour nous protéger sous le double toit (qui en a profite pour commencer a percer). Bef, je ne vous décris pas notre tête… Profitant d’une accalmie, on est vite allés se réfugier près des peintures rupestres, naturellement protégées de la pluie et du vent, le temps que cela se calme. Ensuite, on a juse eu le temps de courir jusqu’au campement planter notre tente et de faire un saut dans un swimming hole qu’il a recommence a pleuvoir, pour ne plus jamais s’arreter. Bref, a 19h, on avait déjà mange et digere. Comme on n’avait pas pense a prendre notre jeu d’échec, on s’est endormi, esperant que le ciel ne nous tombe sur la tête. Et pendant ce temps, le reste du monde avait les yeux rives sur le Etats-Unis… Excellente nouvelle soit-il dit en passant !




A 5H30, réveil douloureux d’une nuit difficile (évidemment, la couette toute fine n’avait servi a rien et les couvertures etaient un peu trop courtes) mais heureusement sous le soleil ! Contents de s’être sortis de cette affreuse nuit, on veut prendre une photo… surprise, notre appareil de secours ne fonctionne plu, probablement a cause de l’humidité ! Grrr, reste le Gsm, super pour les photos… A moitie reveille, Cris a faillit se battre avec un kangourou : en traversant la rivière, concentre sur ses pieds pour ne pas tomber dans l’eau, il a releve la tete pour tomber nez a nez avec lui (moins de 3 m) ! Surpris tous les deux, l’un a pousse un cri et a recule et l’autre s’est perche sur ses pattes arrières (qui est qui ?). On n’avait jamais vu de grand kangourou et celui la était impressionnant, plus grand que cris et dans une position de defense les pectoraux en avant ! L’appareil photo a recommence a fonctionner mais juste deux minutes après notre rencontre avec le kangourou. Dommage, on ne pourra pas vous le montrer !



Apres toutes ces péripéties, le reste du parc s’est très bien passe et avons découvert des lieux que nous n’avions pas pu voir la veille. Ce parc en vaut vraiment la peine, mais il faut juste bien faire attention a la météo sur le panneau d’affichage… Car au retour, en lisant bien jusqu’au bout, il était marque « possibilité d’orage »… Et clou du spectacle, le bas du parc est rempli de kangourous, de wallabis (petits kangourous) et d’un echnide (ressemble a un petit porc-epique) fouineur. On a enfin été rassasies !

Apres ce merveilleux national parc, direction la cote pour plonger ! Nous avons réserve un voyage vers LADY MUSGRAVE ISLAND, ou nous plongerons probablement pour la dernière fois sur la grande barrière de corail.

Inland, Sur la route des mineurs

[V] Cela fait un bout de temps que Cris en parlait, et n’en démordait pas, il voulait absolument aller visiter 1) une usine de canne a sucre – le Queensland est le pays de la canne a sucre, quand on visite le nord-est,on ne peut pas rater les champs a perte de vue, les multiples petits passages a niveaux créés pour les trains spéciaux de canne a sucre et surtout l’odeur particulière des raffineries et 2) une mine – le centre du pays est en effet riche en minerai, or, charbon, pierres précieuses, etc. Donc, pourquoi pas ? Si nous sommes ici, ce n’est pas seulement pour les plages et les poissons mais aussi pour decouvrir les autres richesses du pays.

Malheureusement, la récolte se terminant, plus aucune usine de canne a sucre n’organisait de visites. Il n’était donc plus question de passer a cote de la visite de mine. Justement, une mine de charbon située a Clermont (a 400 km d’Eungella d’où nous étions partis) organisait des visites gratuites. Parfait pour les backpackers gratteurs que nous sommes ! Apres une journée complète de voyage, nous sommes enfin arrives dans la vraie Australie de l’interieur ; cow-boys avec leur crâne blanc car protégé par leur chapeau, les pick-up avec les chiens accrochés a l’arrière, des villages avec en tout et pour tout une station service, des routes interminables toute droites, des superbes coucher de soleil donnant sur des champs de bœufs interminables, des paysages desertiques ou brules et surtout, la chaleur !




Arrivés un jour avant la visite prévue, nous avons décidé de visiter la région. Nous étions tout pres de deux villes consacrees aux mines de minerais : Rubbyvale, et Sapphire. Une troisieme ville a été cree a cote pour ne pas denoter : Emerald. Si ce n’est pas joli ! Principale activité de ces villes : visite de mine mais surtout, le « fossicking ». On ne sait pas comment traduire ce verbe mais nous dirons « a la recherche des saphirs ». Le sol est riche en pierres précieuses, la région est hyper exploitée et chaque habitant a une mine au fond de son jardin ! tout le monde espère trouver enfin la pierre qui le rendra riche. Pour attirer les touristes que nous sommes, ils vendent des sacs de terres tires d’une mine (4euros / 15 kg), et mettent a disposition le matériel nécessaire pour fossicker… Pour nous donner l’envie de participer a l’effervescence de l’endroit, ils nous ont dit que tout le monde trouvait des pierres. Si nous étions allés aussi loin dans ce pays, ce n’était pas pour laisser passer une chance pareille ! C’était un peu comme jouer au Lotto mais sans que les chances ne soient comptées. Nous avons donc appris a trier la terre et a inspecter chaque pierre, comme de vrais mineurs ! Résultat : nous avons effectivement trouves des saphirs, mais des tout petits… Il y en a peut être un qui pourrait être taillé mais on preferait se renseigner avant.

Le lendemain, nous avons enfin visite la mine tant attendue (la mine de charbon de Blair Attol). Compris dans la visite gratuite, une entrée au musée du village, fourmillant de bric a brac des annes 1950 (leur age d’or), une visite guidée de la ville et d’une ancuienne fonderie de cuivre ainsi que de l’ancien magasin de la fonderie, qui a fermé ses portes en 1964 et dont on a rien enlevé des étalages (des boites de Kellogg’s des années 60, des magazines avec des vieilles photos de mode, des biscuits encore en morceau qui puaient, etc... bizarre !)




Ca nous a fait rire car nous avons passe ces deux jours de visite en compagnie de personnes plus agees, pas de backpackers en vue ni de jeunes couples, pratiquement que des retraites. Les jeunes n’aiment-ils que la fête et ne sont pas intéressés par l’histoire du pays ou est-ce que nous avons déjà la mentalité de retraites ? Heeeuu…

dimanche 2 novembre 2008

Pas de Whitsunday et plus d’appareil photo… Rien ne va plus !

Nous avons donc quitte Ayr pour descendre dans les Whitsunday Island. Il s’agit d'un archipel de plein de petites îles verdoyantes près de la cote. En arrivant a Airlie Beach, on retrouve encore une fois Thib et Les, qui avait passe toute la journée a essayer de trouver un bon deal pour aller sur Whiteheaven Beach (située sur Whitsunday Island), plage de rêve que l’on voit sur de nombreuses photos (dont celle ci-contre pas de nous). Malheureusement, le site est ultra fréquente et il faut compter 150$ minimum pour aller voir la plage. Ça fait un peu cher la photo… Bref, on réfléchit en mangeant des pizzas dans leur van (c’est quand même chouette d’avoir de la place pour s'asseoir…) et le lendemain matin, presque prêt a se décider, on se retrouve pris dans une drache nationale. Pas idéal pour aller sur des plages de rêve. Finalement, ce temps suppose persister, Airlie Beach ne nous plaisant pas du tout (beaucoup trop de backpackers…) et le fait qu’on ne puisse pas faire de randonnée sur l’île (ce qui revient donc soit a prendre une photo puis partir, soit a camper sur la plage et c’est tout…), on a choisi a contrecoeur de zapper les 3 jours qu’on comptait passer ici. Dommage, car il s’agissait d’un must-do de la cote…

On est donc descendus un peu plus bas, jusqu’au parc national d'Eungella duquel on vous écrit. On a en fait trouve un camping dans la montagne avec une vue époustouflante sur la vallée, une machine a laver car on avait plus rien comme sous-vêtements, un accès WIFI gratuit,… Bref, une halte utile et nécessaire !

Gros hic par contre, notre nouvel appareil photo disjoncte complètement : L’objectif ne se ferme plus et il bloque complètement sur la mise au point. Probablement une crasse dans l’appareil mais je ne veux pas l’ouvrir et perdre la garantie ! Comble du comble, notre ancien appareil nous fait aussi une petite crise de flash, plus moyen de prendre des photos avec ! Bref, dorénavant le blog risque d’être très textuel, sorry (si toutefois vous voulez encore voir des photos, n’hésitez pas a faire une donation sur notre compte en banque, hehe…)

D’ici, nous allons partir dans l'intérieur des terres, pour voir des mines et des parcs nationaux enormes (oui, on ne se lasse pas…). Thib et Les sont partis de leur cote, et on les retrouvera dans une dizaine de jour pour faire Fraser Island a 4 en 4x4. On aura peut être plus internet avant un bout de temps, so no worries mate !

MAGNETIC ISLAND : Des koalas et des poissons partout !

Malheureusement, nous n’avons pas pu rester très longtemps dans le Paluma Range National Park, car un Ferry nous attendait pour aller sur Magnetic Island (Maggie pour les intimes). Cette île est assez touristique et en plein essor immobilier (construction d’un grand port et d’une marina, de nombreux appartements luxueux,…) mais reste a 2/3 un parc national qui contient la plus dense réserve de koalas d’Australie ainsi que des plages merveilleuses. C’est un peu cher pour y aller avec la voiture, mais une fois sur place, on ne dépense évidemment rien en logement (comme d’habitude quoi puisque avec Wheely, on peut dormir partout). En attendant le ferry pour y aller, qui voila ? Thib et Les dans leur van ! Et nous voila partis ensemble pour 3 jours sur Maggie. Arrives sur place, pas un chat sur l’île, étrange pour une zone si touristique… En prenant les infos locales, on apprend en fait qu’un crocodile de 3,5m de long se balade depuis 2 semaines à la recherche d’une compagne sur les plages du sud de l’île, soit les plus populaires ! Pourtant, il n’y a pas d’autres crocs sur l’île… Deux semaines que les rangers, légalement empêches d’abattre un croc de cette taille, essayaient de l’attraper. Bref, apparemment les touristes ont fui l’île.

Ce calme inopiné nous a permis de faire, en toute tranquillité, une petite rando ou l’on a vu 5 koalas, de très très prêt (on a résiste a les toucher, dur tellement ils on l'air doux et pacifiques…), de faire un peu de snorkelling sur une plage de rêve pour observer des raies a pois bleus, de dîner sur le bord de la plage avec une famille de possums et de prendre l’apero au couche du soleil sur une plage de l’ouest avec des échassiers au regard intriguant. Soit trois très bons jours a la rencontre des animaux australiens !

En revenant de l’île, retour dans l’eau pour aller plonger, de nouveau avec Thib et Les, deux fois en une journée sur l’épave du Yongala a partir de la ville de Ayr. Le Yongala est un bateau de croisière qui a coule soudainement a quelques km des cotes lors d'un cyclone en 1911 et a été retrouve 50 ans plus tard, ce qui a permis aux coraux de s’installer tranquillement sur la coque. On ne pénètre cependant pas dans l'epave pour ne pas la dégrader avec l’air, mais aussi et surtout car les 120 occupants du bateau sont toujours dedans ! Brrrr… Le bateau est sur le flanc le dessus du bateau est a 15 m, le dessous est a 28 m. Malheureusement, selon notre brevet, on ne peut descendre en dessous de 20 m. On a donc choisi de faire, lors de la première plongée sur l’épave, une Adventure Dive, soit une certification PADI qui nous permet de plonger dorénavant jusque 40 mètres. Il s’agit apparemment d’une des meilleures plongées d'épave au monde et de fait, on n'a pas été déçus ! Comme ils le disent, on voit plus en une plongée sur le Yongala qu’en 10 plongées sur la grande barrière ! Une profusion de petits poissons, de raies (dommage, on en a pas vu cette fois la…), de gros poissons, de serpents de mer, de coraux,… Incroyable ! Dommage qu’on en ait pas autant profite que Les et Thib car nous avons été tous les deux malades !! Véro qui n’est jamais malade en bateau a eu sa dose en un aller-retour ! Même plonger dans l’eau ne l’a pas aidée, au contraire. Moi, par contre, je devrai être habitue, la prochaine fois, je n’oublierai plus mes petites pilules miracles ! Grosse nouvelle, qui est très importante pour les amateurs de snorkelling et plongée, les stingers sont arrivées. Ce sont des méduses mortelles qui arrivent sur la cote est de l’Australie au même moment que la saison des pluies ne commence. Il est impératif de se protéger contre ces sales bestioles et c’est pourquoi nous avons du porter, lors de nos plongées, une belle cagoule !


Le lendemain matin, une nouvelle panne de batterie, comme par hasard juste après le départ de Thib et Les. C’est vrai qu’on avait encore un peu pousse l’usage (recharge appareil photo, ordinateur, lumière, etc.) la veille au soir. Apres près de deux heures d’attente, un gentil 4x4 est enfin venu nous jumpstarter. Comme nous avions dormi près d’une des dernières plages australiennes qu’on peut parcourir en 4x4 (Alva beach), on en a profite pour aller faire un petit tour ! Merci Wheely, ça c’est chouette. En revenant, notre ami le 4x4 qui nous avait aide un peu plus tôt dans la journée était bloque dans le sable. Echange de bons procedes, Wheely l’a sorti de la les doigts dans le nez, yeah !

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