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jeudi 16 juillet 2009

Kuala Lumpur : dernière étape Malaisienne...

P1020375 (2) [C] Arrivés a Kuala Lumpur ("KL" comme on dit ici...) en fin d'après-midi, on se retrouve bien évidemment harcelés en sortant du bus par les chauffeurs de taxi. On était bien déterminés à ne pas se faire avoir car on savait que Chinatown et les rues des auberges bon marché n'était pas loin et on voulait y aller a pied. En chemin, on se fait quand même attraper par un petit barbu qui nous vante les mérites de la Wheelers GH, qui aurait les mêmes propriétaires que celle qu'on pensait aller voir en premier. On lui donne donc sa chance et on le suit dans un immeuble à l'entrée crasseuse et l'ascenseur lugubre. Arrivés en haut, dans la GH proprement dite, on se retrouve entourés de guirlandes lumineuses, de plantes, de lampions chinois, d'aquariums avec des tortues et autre poissons-crocodiles... Ambiance décalée et la dame à l'accueil se trouvait être en fait un homme... Mais l'ambiance avait l'air sympa et les chambres correctes. On s'est quand même fait avoir car on s’est tout de même retrouvés dans une chambre de 4 personnes pour nous 2 pour la première nuit. Pour pouvoir limiter les frais, on a même proposé à un couple d'anglais sac au dos dans la rue de venir partager la chambre avec nous mais, bizarrement, ça n'a pas marché ^^ ). Après s’être installés, il faisait déjà nuit, on a donc décidé d’aller visiter deux des gros symboles de KL à visiter la nuit : la Menara KL et les Tours Petronas.


En arrivant à la Menara KL, la tour de télécommunication de KL, nous P1020367avons malheureusement constaté que pouvoir accéder à la plateforme d'observation panoramique située à 276 mètres d’altitude était devenu hors de prix depuis que Thib et Leslie étaient venus un an plus tôt (2 fois plus cher).

Un peu déçus quand même, nous nous sommes ensuite dirigés vers les Tours Petronas. En plus des bureaux du géant pétrolier malais Petronas, cet édifice contient plus d'un million de m2 de boutiques et lieux de divertissement, une salle de concert, une mosquée, un centre de conférence multimédia et une salle de bowling! Même si on sait tous à quoi elles ressemblent, on les a trouvées vraiment magnifiques de près ! Si l'architecture est impressionnantes avec ses axes représentant les 8 piliers de l'Islam, la combinaison du verre et de l'acier inoxydable la nuit permet aux quelques spots dans le bas d'éclairer l'ensemble de la tour en une seule fois, donnant l'impression que la tour est éclairée à chaque étage de grandes bandes de néon. On est restés là un petit bout de temps afin de bien en profiter et de les photographier !

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Le lendemain matin, debout de bonne heure afin d'aller visiter la ville, son architecture, ses marchés et commerces de tissus et de foulards de toutes les couleurs ainsi que ses quartiers typiques. En passant par un marché chinois, on a même pu voir des chats en cage sur l'étal du boucher : animal de compagnie ou complément alimentaire, on ne saura jamais :-/ ... Nous nous sommes donc d'abord retrouvés à la superbe Grande Mosquée, vêtus de toges mauves. On a discuté avec un vieux musulman sur la parenté entre Mahomet et le Christ, arbre généalogique (!) à l'appui ! Après être passés par l'ancienne gare, l'ancienne QG Petronas, la place Merdeka et par l'autoroute à pied (en se trompant de trottoir...), nous sommes allés nous promener dans ce qu'il reste du quartier malais de KL. Perdu au pied des tours gigantesque, ce quartier fait de petites maisons typiques et restos malais est le plus chouette quartier de KL selon nous !


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Finalement, nous sommes repassés par les Tours Petronas pour pouvoir les apprécier de jour et, suivant les bons conseils de Thib et Leslie, nous sommes allés faire les pauvres malheureux sans tickets à l'une des dernières visites des tours de la journée. Il faut savoir que pour pouvoir accéder gratuitement au pont de verre du 42e étage (170m) de la tour, il faut normalement venir faire la file très tôt le matin pour réussir à obtenir un des tickets gratuits qui sont distribués en quantité limitée. Seulement, en fin de journée, certaines personnes ne reviennent pas et il reste donc des places disponibles. C'est ce qui s'est passé avec nous et on a donc pu rejoindre un groupe qui montait! Au final, la vue depuis le Skybridge n'est pas exceptionnelle mais au moins, on l'a fait.

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P1020583Pour terminer la journée, nous sommes allés au KL Central, marché couvert où Cris a pu goûter toutes les merveilleuses spécialités locales faites à base de durian et où on a eu le plaisir (et le fou rire) de faire un Fish Spa, bain de pieds dans un aquarium avec des poissons qui viennent vous grignoter toutes les peaux mortes. Véro, qui avait une vilaine cloche au pied, en est sortie avec son pied tout nettoyé ! Mais bon dieu, qu'est-ce que ca chatouille !!! Pour s'en remettre, on a quand même été se faire quelques petites brochettes Saté (spécialités Malaise : petite brochettes à tremper dans une sauce aux cacahouètes, délicieux ! ) dans un bouiboui à l'hygiène douteuse dont le cuisiner a gentiment remis sur le bbq une brochette que j'avais entamé mais qui n'était pas cuite... pour des futurs clients ! Hum...

Pour notre 3ème jour à KL et notre dernier en Malaisie, nous avons tenté de faire un peu de shopping mais n'avons pas trouvé grand chose d'intéressant. En plus, on a pu se rendre compte que les étals pour touristes de la rue couverte de ChinaTown ont, en fait, tous la même marchandise, provenant du même stock ! Donc que si vous trouvez des chouettes chaussures mais pas votre pointure chez l'un (parce que vous avez de trop grands pieds par exemple), ça ne sert à rien de faire les 40 autres, vous ne les trouverez nulle part ailleurs :-/ !

Finalement, pour terminer en beauté, on a presque failli rater notre bus qui nous emmenait à l’aéroport! On y est arrivés tout suants et les pieds noirs de saleté, pas fâchés de retrouver tout bientôt notre chère petite Australie!

Bye bye Malaysia !!

lundi 13 juillet 2009

Les Cameron Highlands : Le grand verger Malais

P1020109[C] En arrivant dans les Cameron Highlands (et non Islands, des français se sont d'ailleurs fait avoir en arrivant ici avec palmes-masque-tuba :-)), gros contraste avec les paysages qu’on avait vus jusqu’ici. Pour y accéder, la route sinue comme en montagne, le temps rafraichit nettement, les fermes et serres en plastique se succèdent et l’architecture des bâtiments prend un cachet limite "station de ski" qui aurait dégénéré. Bref, que ce soit Tanah Rata, ou Brinchang, les villes des Cameron Highlands sont littéralement horribles.

Bref, on n'a pas trop cherché à comprendre l'architecture locale et sommes arrivés avec le mini-bus à la Father's Guest House où Thib et Leslie avaient résidé un an plus tôt. Seul problème, elle était complète et les seuls lits restants étaient bons marchés mais se trouvaient dans des dortoirs construits dans des hangars agricoles demi-cylindriques. Un petit tour et puis s'en vont et le bus nous a conduit à une autre GH, la Twin Pines GH, propre, fonctionnelle et au personnel sympa. Bien installés, on décide d'aller manger un bout (un curry indien servi sur une feuille de banane délicieux) et de découvrir la mini ville de Tanah Rata.

P1020105 Le lendemain matin, objectif location d'une mobylette pour découvrir la région en toute liberté. Première info de notre GH : on en loue au centre d'information. Après avoir cherché 1/2h, on se rend compte en fait qu'il n'existe plus... Deuxième info de la gare des bus : on en loue à un hôtel a Brinchang, à 6km. On prend donc le bus public, on arrive à l'hôtel en question pour s’entendre dire qu'on en loue à Tanah Rata, à l'hôtel juste a côté de notre GH! grrrrr...! On reprend donc un taxi pour retourner à Tanah Rata et finalement, on réussit à avoir la dernière mobylette de l'hôtel, enfin ! Par la même occasion, j’en ai profité pour me racheter des lunettes solaires… Ponchorello, le retour !

Les Cameron Highlands constituent donc le verger de la Malaisie. On y fait pousser des fleurs, des fruits, des légumes, des insectes, des plantes aromatiques et, surtout, du thé. La montagne sauvage a donc fait place à des vallées couvertes de serres ou de magnifiques plantations de thé, raison pour laquelle le tourisme s'est développé ici. Nous, on était aussi là pour ça, et avec notre mopette, nous sommes partis nous gaver de paysages fabuleux, de ces prairies verdoyantes découpées en petits blocs dans lesquelles les travailleurs avec des grands paniers sur le dos coupent les feuilles de thé. Vraiment superbe et sympa de pouvoir zigzaguer dans ces petites routes sinueuses au milieu des plantations !

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En continuant notre visite, on a également pu constater à quel point le tourisme est important ici. C'est compréhensible en fait, car il s'agit d'une région tellement différente du reste du pays ! Du coup, tous les moyens sont P1020213bons pour profiter de la manne touristique. Les produits à base de fraises (le fruit principalement cultivé) et dérivés sont les stars n°1 (et oui, c'est un "fruit exotique" là-bas) et la plupart des plantations possèdent des visites guidées et des centres de dégustation-souvenirs. Bref, ca plait aux touristes chinois, mais nous, après avoir été faire un tour dans une des nombreuses fermes aux papillons et insectes, on a eu rapidement notre dose... Le lendemain matin, histoire de profiter des dernières heures avec notre mobylette, nous avons voulu aller visiter une fabrique de thé qui était malheureusement fermée. On a donc fini par déguster un thé local devant un magnifique panorama (on ne s'en lasse pas !) et avons repris le bus à travers la jungle et les villages typiques, direction Kuala Lumpur, notre dernière étape en Malaisie !

dimanche 12 juillet 2009

Jungle Train : En route vers les Cameron Highlands (avec les durians !)

[C] Le Jungle Train est en fait la ligne de train qui parcourt les 526 km entre Kuala Lumpur et Tumpat situé à l’extrême nord du pays (frontière Thaï) en passant par Gemas (cf. carte). Le train est surnommé ainsi car il traverse le pays par l'intérieur des terres, à travers les montagnes couvertes de jungle épaisse. La ligne relie également de nombreux petits villages de paysans et on avait pu lire que faire le voyage de jour, avec la vue sur la jungle et les foules locales était une expérience en soi ! Bref, même s'il aurait été moins cher et plus rapide de partir directement des Perhentian Islands vers les Cameron Highlands, on a préféré prendre le temps de visiter Kota Bharu et de descendre pendant 6 heures en train jusque Gua Musang pour y rejoindre un mini bus qui nous conduirait en 3 heures à Tana Ratha, au centre des Cameron Highlands.

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Contrairement à ce qu'on pensait, le train est arrivé à l'heure à la gare de Wakaf Bharu et la plupart des sièges étaient vides. On a donc pu s'installer confortablement et piquer un petit somme en attendant que le soleil se lève et qu'on arrive vraiment dans la jungle. Quand on s'est réveillés, il y avait étonnement à peine plus de monde dans le train. Par contre, on a pu sentir qu'il y avait beaucoup plus de durians :-/ ! En fait, plein de personnes prennent le train pour aller vendre leurs fruits et légumes en ville. Il est d'ailleurs possible d'acheter tout ces fruits frais du jour, directement dans le train et on voyait même le contrôleur revenir avec deux durians à chaque arrêt! Du coup, après en avoir parlé avec le contrôleur, j'ai craqué et acheté notre premier (et dernier...) durian entre deux wagons.

P1020079 Bon, mais c'est quoi à la fin ce durian ??? Bon, bon, bon… le durian est un fruit qui a +/- la taille d'un gros melon recouvert de large d’épines pyramidales dures tels qu'il est impossible de le tenir en main autrement que par la queue ou avec des gants. Qui veut percer les secrets du "King of Fruit" (tel qu'il est surnommé ici) doit ensuite surmonter l'odeur du fruit fermé, car même intact, un durian sent à des dizaines de mètres à la ronde… Et malheureusement,ce n'est pas une petite odeur vite dissipée, non, c'est plutôt le genre d'odeur bien lourde qui stagne ! Grosso modo, il s'agit d'un mélange d'oignons et de fromage un peu sucré. Ou que ce soit, le durian ne passe donc pas inaperçu, si bien qu'il est parfois interdit d'en transporter dans les transports en commun ou dans les endroits publics. Après une semaine ici, on avait réussi à s'habituer à l'odeur et on commençait même à l'apprécier (si si !). Vient alors le moment d'ouvrir le fruit pour le goûter... Et là, l'odeur est multipliée par 1000, jusqu’à l‘écœurement ou l'évanouissement! A l'intérieur, les différentes sections du durian contiennent 3 gros noyaux recouverts d'une pellicule de chair jaunâtre un peu gluante qui se brise en lambeaux. Qui surmonte l'odeur et l'apparence peut finalement jouir du plaisir ultime : un goût ignoble P1020077d'oignons rances, de fromage qui pue et d’autres choses avariées qu'on n'oserait même pas donner à un bleu 12+1 en rallye café !!! Soit, on a gouté, ça, c'est fait, mais franchement, on n'arrive pas à comprendre comment les sud-asiatiques peuvent vénérer ce fruit a un tel point ! Etonnement, les italiens semblent aussi l’apprécier et une italienne qui est rentrée à la guesthouse avec 6 durians nous a même dit que c'était la meilleure chose qu'elle ait jamais goûtée (et que si elle le pouvait, elle dormirait avec des durians sous son oreiller, hum...) !

A part ca, le trajet en train était vraiment sympa, la vue superbe, les arrêts dans les petites gares des petits villages toujours sympathiques quand les gens vous saluent d’un grand geste et sourire et, surtout, les portes grandes ouvertes des wagons nous ont permis d'apprécier encore plus la vue et de faire des centaines de films et photos. Mais il fallait quand même faire bien attention aux branches qui fouettent à travers la porte ! On aurait même bien continué la route jusque Kuala Lumpur car le train poursuit en longeant plus tard le Taman Negara, le plus gros parc national malaisien constitue d'une épaisse jungle intacte, mais nous voulions d’abord aller nous rafraichir aux Cameron Highlands.

Arrivés a Gua Musang, une navette nous a conduit directement a Tanah Rata, bourgade située à plus de 1400 mètres d’altitude où la température frôle les 20 degrés (c’est frais par rapport aux 30° habituels!) et où il pleut 1 fois par jour, selon la légende… Ca va nous changer des Perhentian Islands!

Kota Bharu : Etape rapide pour faire le plein de vitamines !

P1010894[C] Après un trajet de retour sur le continent sans encombre, nous sommes arrivés a Kota Bharu en début d’après-midi. Cette ville est un peu un passage obligé quand on va/vient des Perhentian Islands étant donné que c’est la seule grande ville dans les alentours. Arrivés sur place, nous avons pris 2 lits en dortoir à la Zeck's Travellers Inn, petite guesthouse apparemment très populaire, propre, bon marché et aux propriétaires bien sympathiques. Rapidement, nous sommes partis faire le tour de la ville car nous n'avions pas beaucoup de temps. En effet, le lendemain à 6h00, nous devions prendre le fameux "Jungle Train" en direction des Cameron Highlands.

La ville de Kota Bharu est probablement la ville la plus islamique de Malaisie et il est rare de voir une femme sans voile. C’est en effet la ville qui a subi le moins d’influence étrangère due à son isolement par rapport aux autres villes (la jungle faisant barrière naturelle) et est très conservatrice. Kota Bharu est également très réputée pour ses marchés très animés. Nous avons donc commencé la visite par le Central Market, un marché couvert dans un grand bâtiment moderne de 3 étages où les multiples étales de fruits et légumes côtoient les poissons frais, les poulets encore saignants, les boucheries à l'air libre et les étales de bibelots. Coloré, sans aucun doute !

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Puisqu'on n'avait pas vraiment de quoi cuisiner un demi mouton, on est allés manger dans une de ces petites échoppes dont Véro raffole, où tous les plats cuisinés se retrouvent à l’air libre et où sont présentés ces délicieuses petites tripes… Véro s’est tout de même laissé tentée par les fameux rotis (crèpes cuites sur le moment fourrées selon les envies – œufs, bananes, haché de viande, oignions, etc.). Le ventre bien rempli (pour moi), on est partis explorer le musée des Cérémonies Royales. Pas vraiment passionnant, seule la salle consacrée aux armes P1010936contondantes malaisiennes (arme servant à assener des coups écrasants et non tranchants) et le bâtiment du musée en lui même valaient le détour. Nous ne sommes donc pas restés des heures et nous sommes retrouvés par hasard dans un autre petit marché aux fruits. En flânant parmi les étales à la recherche de bananes et ananas, on s'est retrouvés à faire une dégustation complète gratuite de tous les fruits exotiques qu'on n'avait encore jamais gouté ni même entendu parler ! Super gentille, la dame nous a fait gouter des mangosteen, des kecils, du tamarin, des "châtaignes" sures, des boules qui goûtent le pamplemousse, des ramboutans, des pommes amères pas vraiment mures, et un fruit de la jungle assez rare et particulièrement immangeable. Du coup, on s'est retrouvés avec un sac de plusieurs kilos de fruits (depuis le temps qu'on en rêvait...), et on s'est découvert un nouveau fruits favoris, la mangosteen, indescriptible et dont on connaissait déjà les facultés à se transformer en merveilleux porto depuis Cairns (ici)

P1010949 Même si on s'était déjà fait une orgie de fruits à 16H00, on est tout de même retournés le soir au Night Market, histoire de goûter le fameux riz bleu dont les guides touristiques parlaient. Tant que j’étais dans une optique "je goûte" (Véro ne m’a pas suivie sur ce coup-là), j'ai aussi pris des desserts typiques: des blocs de gelées-gâteau colorés, immondes et sans goût. Ca, c'est fait…!

Puis, à 5H00 du matin, le réveil a sonné pour le jungle train. Suite à un quiproquo entre Zeck (le propriétaire de la GH) et un couple de suédois avec qui on prenait le train, le taxi n'est pas arrivé et Zeck a du nous conduire a la gare. Evidemment il nous a fait payer le même prix que le taxi - il fallait s'y attendre... - et on a pu monter dans le train à 6h15, direction Gua Musang, à 6 heures de train de là, où un min-bus nous attendait pour nous emmener aux Cameron Highlands.

samedi 11 juillet 2009

Perhentian Islands : Sous l’eau, tout est beau…

P1010633[C] Le lendemain, la journée s’annonçait on ne peut mieux. En effet, coup de bol, le chalet a 35 RM qu’on avait repéré la veille au Matahari Chalets & Retaurant s’est libéré a 8h00. Du coup, quand on est arrives en taxi-boat a 8h15 (juste avant ceux qui venaient du continent), on a pu sauter sur la chambre. A cote de ca, j’avais 230 bars dans ma bouteille (au lieu de 200, normalement), ce qui me permettrait de tenir en plongée aussi longtemps que les autres car je consomme plus d’air. Et surtout, on est tout excites car la dernière fois qu’on avait plonge, c’était en Tasmanie (4mois déjà!), avec une combi intégrale de 7 mm… ici, l’eau fait 30 degrés, ca va changer !




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La plongée du matin s'est déroulée sur un site appelé The Pinnacle (ou Temple, selon le shop...), un petit mont au milieu de la mer qui attire coraux durs et mous, quelques poissons de taille moyenne, des bancs gigantesques de petits poissons et même une tortue a 3 pattes. La seconde plongée, l'après midi, était sur Sugar Wreck, une plongée sur épave, ce qu'on voulait absolument refaire depuis le Yongala (cf. ici). La visibilité n’était vraiment pas terrible, mais c’était quand même super impressionnant de se retrouver a l’intérieur de ce ferry de 70 mètres coule en 2000 suite a une tempête. Il y a même une bulle d’air créée par l’air des plongeurs a l’intérieur de la coque ! Bien fatigues par ces deux plongées, on a fait les vieux et, après avoir regarde Slumdog Millionnaire sur l’écran du resto du Matahari (un film, ca faisait trop longtemps !), on est allés se rendre compte qu’il n’y avait pas plus de cloison dans notre chalet que dans les chambres de D’Lagoon (mais heureusement ici, ce n’était que 2 chambres par chalet). Ca doit être un concept malaisien de faire des murs qui ne vont pas jusqu’en haut - peut être que l'intimité passe après le confort thermique ?! Bref, ca et la musique hyper forte qui venait d’un bar apparemment vide sur la plage nous ont fait ressortir nos amies les boules quies… On ne s'en passe plus ici !

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Le lendemain, suite aux conseils de plongeurs qui disaient qu’on voyaient plus en snorkelling qu’en plongée, on s’était inscrits a un de ces nombreux trips a la journée. A la base, on pensait louer un kayak et aller snorkeller de notre cote mais finalement, on s’est dit qu’il valait mieux aller avec des gens qui savent ou ils vont et ne pas avoir a pagayer et accrocher son kayak a chaque fois qu’on veut nager. Et de fait, on ne l’a pas regretté ! Le bateau nous a emmené sur 5 sites, un phare autour de laquelle la vie grouillait, un site ou l’on a vu un banc de 8 gros requins a pointe noire, un autre site ou d’énormes tortues viennent brouter l’herbe et encore deux autres sites un peu moins remarquables. Le plus intéressant finalement, c'était d'avoir pu voir ou étaient les bons sites, ce qui nous a permis de retourner le lendemain sur le site des tortues (en face du Perenthian Island Resort, dans le prolongement de la jetee – attention aux bateaux !) pour en profiter tout a notre aise pendant 4 heures et faire des milliers de photos ! Et également de constater a quel point une tortue vivante vaut plus qu'une tortue morte : le nombre de bateaux remplis de touristes asiatiques en gilets de sauvetage qui poussent des cris de joie a chaque fois qu'une tortue vient respirer en surface (mais ne se mouillent pas, attention...) était impressionnant. C'était l'autoroute sur ce site !

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Finalement, après 4 jours sur l’ile, il était temps de passer a autre chose pour ne pas rester coinces ici comme beaucoup de monde ici ("oh, je vais encore reste un ou deux jours..." :-) ). On a donc choisi de faire une dernière plongée matinale sur Tanjung Basi, pas si terrible en fin de compte car ni le site ni la visibilité n'étaient supers (mais bon, c’est toujours appréciable, surtout pour le prix ;-) ! ), puis de prendre le bateau de midi pour retourner sur la péninsule et remonter ensuite vers Kota Bharu.

Contrairement a ce qu’on croyait, ces iles Perhentian sont donc finalement relativement peu développées. Même si le Lonely Planet parle de Kecil comme d'une ile très "jeunes backpackers qui font la fête", c'est le calme absolu compare a l'agitation de certaines plages de Koh Tao (qui possède villages et routes, ce qui est complètement différent) ! Bref, les iles Perhentian pourraient être un vrai coin de paradis... si seulementP1010634 quelqu'un prenait la peine de s'occuper des déchets, de l'énergie et des eaux usées, le gros cote négatif du peu de développement de l'ile. En effet, on dirait que chacun fait ici ce qu'il veut et les déchets s'accumulent par endroits, les eaux usées des machines a laver s'écoulent parfois directement sur la plage ou forment des flaques nauséabondes dans lesquelles des énormes lézards (monitors) semblent prendre leur pied et les générateurs électriques bruyants tournent de jour comme de nuit près des logements. Du coup, si on rajoute les touristes chinois détruisant la vie corallienne a grand coup de palmes, le parc marin doit être bien mis a mal et je ne sais pas combien de temps ils vont mettre a s'en rendre compte. J'espère juste pour eux qu'il ne sera pas trop tard... Me concernant, j'ai évite de me laver au savon et essaye de ramasser un maximum de plastiques flottant dans l'eau, je ne pouvais pas faire beaucoup plus.

mercredi 8 juillet 2009

Perhentian Islands : Petit coin de paradis…?

island-map2[C] Cette fois, on avait prévu le coup pour le bus, on avait pris nos boules quies ! Par contre, rien pour le nez… Du coup, quand notre voisin a sorti son sandwich au durian 5 minutes après le départ (il l’aurait fait exprès que ca ne m’étonnerai qu’a moitie…), on s’est tous les 2 retrouves malades pour le trajet ! Si on n’a pas encore parlé du durian ici, pourtant omniprésent en Malaisie (et en Thaïlande), c’est tout simplement parce qu’on n’a pas encore eu le courage d’y gouter… On en parlera en temps et en heure, donc. Bref, malgré les nuisances olfactives, on a quand même réussi a (bien) dormir. Du coup, quand un gars est venu nous tirer de notre sommeil a 4h pour savoir si on allait aux Perhentian Islands et que, si oui, c’était ici qu’il fallait descendre, on s’est exécutes en pensant être arrives. Apres que le bus soit parti, on s’est rendu compte qu’on n’était pas du tout a Kota Bharu, mais a Jerteh, a 60 km de la, et que le gars qui nous avait tire du lit était en fait un rabatteur pour taxis… Finalement, une fois les idées un peu éclaircies, on s’est dit que c’était pas si mal que ca de s’être arrêtés la car nous étions plus près du point d’embarquement que prévu (Kuala Besut) et que, plus on arrivait tôt sur l’ile, plus on aurait de chance d’avoir un bon logement. Bref, on a attendu qu’il rabatte deux autres personnes d’un autre bus et on a pris le taxi a 4 vers Kuala Besut. Evidemment, une fois arrives la, je me rend compte qu’on n’aura pas assez de cash pour payer le séjour sur l’ile et les plongées et qu’il n’y a pas de distributeur sur place. Bref, bon pour un aller-retour a Jerteh pour aller chercher du liquide, mais vu qu'e je n’entais pas le seul a avoir oublie, j’ai encore pu partager les frais…

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Finalement, on a pris le bateau a 7h30 du matin pour arriver 1/2h plus tard sur Kecil, la plus petite et la moins chère des deux iles Perhentian (l’autre ile, Besar, est plus grande et le logement sont surtout des resorts luxueux, bien plus chers). De l’expérience de Thib et Les, qui sont aussi passes par ici, on avait décidé d’aller se poser a D’Lagoon, un petit hôtel situe sur une petite plage isolée, plus au nord de la grosse plage principale. En arrivant, les chalets étaient malheureusement tous complets et on a du prendre une chambre dans un autre bâtiment a deux étages. On était donc loin des chalets prives qu’on avait imagine suite a notre expérience sur Koh Tao en Thaïlande… D’autant plus loin que les cloisons étaient ouvertes sur le dessus, ce qui réduit méchamment l’intérêt d’avoir une chambre privée a partir du moment ou tout le monde entend ce que tout le monde fait dans les 10 chambres adjacentes ! Bref, si on ajoute a ca le fait qu’il faille payer pour avoir une moustiquaire, + 10 RM/pp un taxi-boat pour aller sur la plage principale a 3 min ou il y a bars et restos (l’aller-retour pour 2 coute donc une nuit de logement, ridicule !), que le snorkelling devant la plage n’était pas terrible, que la plage était couverte de coraux brises (pas gai pour se coucher) et que les gens de D’Lagoon n’étaient vraiment pas très sympas, on s’est vite dit que ce serait une nuit mais pas deux. Les seuls points sympas étaient le calme, le petit singe domestique (mais Véro n’aime pas les singes, donc…) et l’accès facile a pied a deux petite plage isolées, parfaites pour le coucher du soleil.

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Apres un peu de snorkelling pour tâter le terrain et se rafraichir (qui dit rafraichir? l’eau ici dépasse les 30 degres!), on est donc allés prospecter sur Long Beach, la plage principale de l’ile. En fait, Kecil ne possède pas de routes car, a part le petit village de pécheur au sud-est de l’ile, personne n’habite réellement la. Le seul moyen pour rejoindre deux points (plages et logement) est donc soit de louer les services de taxi-boat (chers et qui pratiquent des prix par personne et non pas par trajet, ridicule…), soit de marcher en prenant les sentiers a l’intérieur des terres au milieu de la jungle. On a évidemment choisi la seconde solution et, après une bonne heure de marche qui nous a guide a un point de vue superbe, on est arrives a Long Beach. La, l’ambiance était beaucoup moins calme et, après avoir fait le tour des 10 logements de la plage tous complets, on s’est dit qu’on reviendrait le lendemain a la première heure voir si quelqu’un libérait une chambre. En passant, on a également fait le tour des operateurs de plongée et avons réservé pour le lendemain matin avec le même que celui de Thib et Les avait pris, le Turtle Bay Divers, très sympas.

P1010210En retournant a D’Lagoon, on s’est quand même arrêtés pour admirer le magnifique coucher du soleil sur ce qu’on croyait être Adam & Eve Beach. Seulement, une fois le soleil couche, on s’est rendu compte que le chemin qui était censé nous ramener en 10 minutes a D’Lagoon avant la tombée complète de la nuit ne menait nulle part ! Bref, on était bons pour revenir loin sur nos pas et reprendre le seul chemin qu’on connaissait, ce qui faisait au moins 35 minutes. Du coup, on s’est retrouves dans une jungle complètement noire, a suivre ce qu’on pensait être le chemin et en essayant d’éviter au maximum trous, racines et branches…! On a bien cru qu’on allait passer la nuit su pied d’un arbre, mais on a fini par arriver a D’Lagoon sains et saufs, couverts de sueur mais soulages !

lundi 6 juillet 2009

Melaka : Des musées a profusion !

P1010096[C] Sans les restos, marches, et trishaws, Malacca pourrait peut-être mériter le titre de ville-musée. En effet, au delà des attractions historiques, la ville possède un nombre incalculable de musées de tout (et de rien…). Bon, si on avait eu un jour a tuer, on aurait certainement pu passe notre temps a chercher le plus ringard, mais malheureusement, ce n’était pas notre cas (encore que, on l’a peut être bien trouve…). Au lieu de ca, on a commence notre seconde et dernière journée a Melaka par une petite visite du cimetière chinois et ses tombes caractéristiques, apparemment également affectionnées par les moustiques, avant d’aller visiter la fameuse Villa Sentosa dans le seul quartier typique malaisien de la ville qui ait été préservé (Kampung Morten).

En arrivant sur place, gros contraste avec le reste de la ville. La ou la plupart des maisons sont décrépies, parfois tenant a peine debout ou réparées avec des planches ou des tôles de fortune, le petit quartier de Kampung Morten est blinquant, les maisons repeintes en rouge, les jardins superbement entretenus, délimitées par des cloisons, etc. Un peu plus et on croirait que ca a été recréé de toutes pièces ! On ne comprendra en fait que plus tard que, suite a l’inscription du Kampung Morten au Patrimoine Mondial, le gouvernement a décidé de payer les factures des habitants du quartier en échange de leur coopération au maintien des maisons, sympa ! Toujours est-il que la Villa Sentosa existait déjà bien avant cette reconnaissance. En fait, depuis une bonne quinzaine P1010114d'années, le vieux propriétaire malais a ouvert les portes de sa maison malaise aux visiteurs et fait découvrir l’architecture, la culture, l’hospitalité Malaisienne et l’histoire de sa famille et de son pays a qui veut l’entendre ! Extrêmement jovial, prolixe et sympathique, il nous a fait une visite personnalisée d’un heure de sa maison, nous a fait sonner le “gong du bonheur” de 200 ans (on devra revenir pour dire si notre vœux s’est réalisé…), montré des vieilles photos de sa familles et des objets de collection, raconté l’histoire de son père, expliqué l’architecture de sa maison,… On a même fait une photo devant le lit de marié de ses parents (“un bon lit, 12 enfants !”) et sur les sièges installés lorsqu’il a reçu le roi et la reine chez lui. Tout ca était évidemment un peu kitchos, mais, même s’il y a donation a la sortie, on sent que ca vient du fond du cœur et qu’il est heureux de faire ce qu’il fait : faire découvrir son histoire aux visiteurs. Ca fait vraiment plaisir et on a eu de la chance de ne pas tomber en même temps qu’un car de japonais et de l’avoir rien que pour nous !

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P1010136Apres coup, nous sommes quand même allés faire quelques musées. Le musée de l’architecture, d’abord, assez intéressant concernant l’architecture locale mais avec beaucoup a lire ; celui de l’enduring beauty, ensuite, probablement suite aux petites chaussures chinoises de la veille. Véro n’a pas réussi a rester dans ce musée (les déformations crânienne, l’odeur épouvantable et la chaleur accablante ont eu raison de son estomac, c’est compréhensible…) mais c’était en fait vraiment instructif sur les cultures tribales et pas simplement un “musée des horreurs” comme on pouvait s’y attendre. En sortant de celui la, on a fait un micro-saut au musée “3D” de l’histoire du pays… Merveilleux, surtout les images “qui bougent” comme celle qu’on a parfois dans les paquets de céréales 8-) !

Apres Melaka, on comptait monter tout au nord-est du pays, a Kota Bharu, pour passer 1-2 nuits et ensuite aller plonger aux paradisiaques Iles Perhentian dont les eaux sont classées Parc Marin et regorgent donc de vie. Pour aller jusque Kota Bharu, on pensait a la base prendre le Jungle Train, un train de 10 heures qui traverse tout l’intérieur du pays au milieu de la jungle tropicale et relie entre eux de minuscules villages. Mais après renseignement, il semble que seuls les trains de nuits roulent pour le moment (réparations sur la ligne apparemment…). Du coup, pas facile d’apprécier la vue sur la jungle dans le noir ! On s’est donc résignés a prendre un bus de nuit jusque la, dommage…

dimanche 5 juillet 2009

Melaka : Aux confluences de l’Asie et de l’Europe

P1010043[C] Apres la sieste, tout avait déjà séché et il était l’heure d’aller visiter ! La ville de Melaka, capitale de l’Etat du même nom, est restée pendant longtemps une des villes les plus importantes de Malaisie par sa position dans le détroit de Malacca, lieu de passage des flottes d’épices chinoises, indiennes et européennes. Sultanat islamique a la base, son importance la fit tomber aux mains des portugais entre 1509 et 1641, puis des hollandais jusqu’en 1795, puis des Anglais jusqu’a l’indépendance de la Malaisie en 1957. Si vous saupoudrez l’histoire de la ville avec une bonne dose d’immigration chinoise et indienne, ca vous donne le cocktail multiculturel qu’est Melaka aujourd’hui !


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Les égouts a ciel ouvert, dangereux et mal odorants !
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Pas de doutes, on arrive dans le quartier chinois !
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Pas de doutes non plus, on est en pays musulman !

P1010033Les locaux sont très fiers de l’histoire de leur ville et c’est apparemment en grande pompe qu’ils allaient célébrer la première année de l’inscription de Melaka au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous concernant, nous avons passe le reste de notre première journée a visiter les vestiges du passe. En fait, la ville n’est pas très grande et, en quelques heures, on avait fait quasi le tour a pied de toutes les attractions historiques. Le centre historique est en fait situe autour de la colline St Paul, autour de laquelle les portugais avait fait ériger le fort A Famosa pour protéger leur terre. Aujourd’hui, les seuls vestiges de ce fort détruits par les Anglais au 19e de peur qu’ils soient utilises contre eux, sont la porte d’entrée (Porta de Santiago), les ruines de l‘église St Paul au sommet de la colline et des vestiges de bâtiments qui sont excaves sous le bitumes par les archéologues. Dans le fort, les hollandais avaient fait érigé le Stadthuys, l’hôtel de ville qui est toujours fringuant, et la Christ Church. Les deux bâtiments ne sont malheureusement pas visitables. La seule trace visible des anglais est la fontaine a l’effigie de la reine Victoria sur la place principale. Donc, pour résumer, la fontaine anglaise est au milieu de la place en face du Stadthuys et de la Christ Church hollandais qui sont dans l’(ex) enceinte du fort portugais qui est dans la ville du sultan. Ouf ! Nous n’avons malheureusement pas pu aller voir la réplique du palais du sultan (basée sur des écrits du 15e siècle), convertie en musée et construite sans aucun clou ! C’était intéressant de voir toutes ces reliques mais on était un peu sur notre faim d’histoire Malaisienne…

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La fameuse place principale
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Les trishaws s’ennuient…
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Les restes d’A Famosa
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St Paul Church (en ruines)

P1000996Ensuite, nous sommes allés visiter Chinatown, quartier qui s’étale sur 2 grosses rues juste a cote de la place historique, de l’autre cote de la rivière Malacca. Nous sommes d’abord rentres dans plusieurs shophouse ouvertes au public, maisons typiques des descendants sino-malais (les baba-nonya comme on les appelle). Ces maisons toute en longueur ont généralement deux étages et sont centrées sur un grand puit ouvert au milieu de la maison, qui crée une sorte de cour intérieure et permet une aération continue (et a la pluie de rentrer a torrent mais bon…). Apres quelques temples (on essaye d’éviter d’en faire trop, on en aura bien assez dans 3 semaines !), maisons historiques et magasins chinois, nous nous sommes arrêtés chez un vendeur de chaussures “naines” ! P1010011En fait, il s’agit des chaussures que les chinoises mettaient pour avoir des mini pieds déformés, ce qui était a l’époque un signe de beauté… Ses dernières clientes sont aujourd’hui décédées et, comme le port et la fabrication de ces chaussures sont désormais interdits en chine, le vendeur se targue d’être un des derniers a fabriquer ce genre d’objet (de collection, donc). Il est d’ailleurs très fier de montrer la signature de Jaques Chirac dans son carnet d’acheteur !

Finalement, après une petite promenade le long de la rivière Malacca, la nuit est tombée rapidement. Avec elle, les trishaws, ces pouss-pouss-taxis Malaisiens, sont illumines comme des sapins de noël, les maisons se sont éclairées en rouge par des spots (je sais pas si l’UNESCO était vraiment pour parce que ca fait vraiment vieux “red light district”…) et le sympathique marche de nuit de Chinatown a démarre avec son fameux concours de karaoké sur la place publique. Très sympa !

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Concours de karaoké a Chinatown

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La nuit, les trishaws rouleraient presque avec u groupe électrogène a l’arrière !

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Non, ce n’est pas le Red Light District, juste l’éclairage choisi…

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