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lundi 13 juillet 2009

Les Cameron Highlands : Le grand verger Malais

P1020109[C] En arrivant dans les Cameron Highlands (et non Islands, des français se sont d'ailleurs fait avoir en arrivant ici avec palmes-masque-tuba :-)), gros contraste avec les paysages qu’on avait vus jusqu’ici. Pour y accéder, la route sinue comme en montagne, le temps rafraichit nettement, les fermes et serres en plastique se succèdent et l’architecture des bâtiments prend un cachet limite "station de ski" qui aurait dégénéré. Bref, que ce soit Tanah Rata, ou Brinchang, les villes des Cameron Highlands sont littéralement horribles.

Bref, on n'a pas trop cherché à comprendre l'architecture locale et sommes arrivés avec le mini-bus à la Father's Guest House où Thib et Leslie avaient résidé un an plus tôt. Seul problème, elle était complète et les seuls lits restants étaient bons marchés mais se trouvaient dans des dortoirs construits dans des hangars agricoles demi-cylindriques. Un petit tour et puis s'en vont et le bus nous a conduit à une autre GH, la Twin Pines GH, propre, fonctionnelle et au personnel sympa. Bien installés, on décide d'aller manger un bout (un curry indien servi sur une feuille de banane délicieux) et de découvrir la mini ville de Tanah Rata.

P1020105 Le lendemain matin, objectif location d'une mobylette pour découvrir la région en toute liberté. Première info de notre GH : on en loue au centre d'information. Après avoir cherché 1/2h, on se rend compte en fait qu'il n'existe plus... Deuxième info de la gare des bus : on en loue à un hôtel a Brinchang, à 6km. On prend donc le bus public, on arrive à l'hôtel en question pour s’entendre dire qu'on en loue à Tanah Rata, à l'hôtel juste a côté de notre GH! grrrrr...! On reprend donc un taxi pour retourner à Tanah Rata et finalement, on réussit à avoir la dernière mobylette de l'hôtel, enfin ! Par la même occasion, j’en ai profité pour me racheter des lunettes solaires… Ponchorello, le retour !

Les Cameron Highlands constituent donc le verger de la Malaisie. On y fait pousser des fleurs, des fruits, des légumes, des insectes, des plantes aromatiques et, surtout, du thé. La montagne sauvage a donc fait place à des vallées couvertes de serres ou de magnifiques plantations de thé, raison pour laquelle le tourisme s'est développé ici. Nous, on était aussi là pour ça, et avec notre mopette, nous sommes partis nous gaver de paysages fabuleux, de ces prairies verdoyantes découpées en petits blocs dans lesquelles les travailleurs avec des grands paniers sur le dos coupent les feuilles de thé. Vraiment superbe et sympa de pouvoir zigzaguer dans ces petites routes sinueuses au milieu des plantations !

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En continuant notre visite, on a également pu constater à quel point le tourisme est important ici. C'est compréhensible en fait, car il s'agit d'une région tellement différente du reste du pays ! Du coup, tous les moyens sont P1020213bons pour profiter de la manne touristique. Les produits à base de fraises (le fruit principalement cultivé) et dérivés sont les stars n°1 (et oui, c'est un "fruit exotique" là-bas) et la plupart des plantations possèdent des visites guidées et des centres de dégustation-souvenirs. Bref, ca plait aux touristes chinois, mais nous, après avoir été faire un tour dans une des nombreuses fermes aux papillons et insectes, on a eu rapidement notre dose... Le lendemain matin, histoire de profiter des dernières heures avec notre mobylette, nous avons voulu aller visiter une fabrique de thé qui était malheureusement fermée. On a donc fini par déguster un thé local devant un magnifique panorama (on ne s'en lasse pas !) et avons repris le bus à travers la jungle et les villages typiques, direction Kuala Lumpur, notre dernière étape en Malaisie !

jeudi 12 mars 2009

De Devonport au Freycinet National Park

[V] Nous sommes donc arrives en Tasmanie ce samedi 7 mars a 9h00 avec la compagnie Spirit of Tasmania, qui fait la liaison deux fois par jour entre Melbourne et Devonport.

Le voyage s’est super bien passe, 9 heures sans conduire ce qui nous a laisse le temps de remettre le blog a jour tout en ingurgitant “quelques kilos” de fruits acheté la veille au Queen Victoria Market de Melbourne (pas chers !!)… En effet, comme plusieurs autres Etats d’Australie, l’ile impose une quarantaine par rapport au continent et il est interdit d’y apporter fruits et légumes. Ce détail nous ayant “échappé”, nous nous sommes retrouves avec 4 bananes, 8 pamplemousses, 1 ananas, 3 poires, 2 nectarines et 2 abricots a finir le jour même, car pas question de jeter! Autant dire qu’a la fin, on n’en pouvait plus…

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Le ferry, Spirit of Tasmania
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Dans le ferry avec Sammy
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Cris n’en peut plus de manger des fruits!

Pour infos, la Tasmanie ou Tassie a été d’abord découverte en 1642 par les hollandais (dont le capitaine du bateau s’appelait Abel Tasman) qui étaient a la recherche de l’Australie. Ils ont longe toute la cote sud sans s’en rendre compte jusqu'a arriver par hasard en Tasmanie. Découragés par cette si petite découverte, ils ont quitte l’ile pour continuer leurs recherches un peu plus a l’Est. Ils y ont d’ailleurs découvert la Nouvelle-Zélande ou une partie de l’équipage s’est fait dévoré par des maoris! Un peu plus tard, les anglais sont arrives et s’y sont installés. A peu de choses près, on pratiquait notre flamand ici… L’ile est surtout connue pour son passe de colonie pénitentiaire - elle fut la destination la plus redoutée des bagnards britanniques - mais également pour ses régions sauvages (21% de la superficie est classe parc national) et sa diversité culinaire. La Tasmanie compte 500.000 habitants pour une superficie grande comme 3x la Belgique. Contrairement au continent, il n’y a pas de désert, donc autant dire qu’il reste de belles étendues vertes et sauvages !

P1070235Au débarquement (18h), Thib et Leslie nous attendaient avec un super panneau d’accueil, un merveilleux souper 4 services et un super projet pour le lendemain, la visite du Walls of Jerusalem National Park (encore mercis pour cet accueil !). Premier constat en arrivant, il fait froid, treeees froid P1070227([C] je comprend pourquoi j’étais le seul en claquette dans le bateau…) ! Deuxième constat, il y a beaucoup d’animaux… morts sur les routes, encore plus que sur le continent. Selon un documentaire que Cris a regarde sur le bateau, l’intensification du trafic routier fait que 1 million d’animaux meurent sur les routes de Tasmanie par an… En arrivant a l’aire de repos le soir, bonne surprise, on tombe en plein festival de rodéos ! Trop tard pour les shows, on a quand même pu boire une bière parmi les cow-boys/girls autour des braseros et dormir ente les pickups, marrant.

Le lendemain, les paysages des Walls of Jerusalem étaient a couper le souffle ! Apres une courte montée abrupte nous sommes arrives sur un plateau magnifique couvert de genres de petits “jardins japonais”, ruisseaux d’eau glacée, petits buissons, ponts et lacs glaciaires, pour finir par monter au Temple, montagne qui offre une vue superbe sur tout le parc. Magique, les photos parlent d’elles-mêmes et la vingtaine de km de marche est passée comme un apéro au bord de la plage ! (dixit Cris)

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En rang d'oignion sur le pont au milieu de paysages alpins
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Vue depuis le Temple
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Cris et les jardins japonais...

Le surlendemain, après avoir laisse Thib et Leslie a leurs fromages, pris note de leurs bons plans douches chaudes / endroits a visiter sur l’ile et remis a jour le blog, nous avons commence notre voyage qui nous paraissait déjà bien prometteur. Partis par l’est, nous avons traverse Launceston (super intéressant musée !), Scottsdale (petite anecdote en bas de page…*), emprunte un chemin 4x4 pour faire plaisir a Cricri (il voulait visite une grotte de vers luisants que même les locaux ne connaissaient pas – on a un bouquin spécial… – mais a fait demi tour devant les grosses araignées qui pendaient dedans!) et fait quelques arrêts-visites pour enfin arriver dans la Bay of Fires. Plages de sable et eau turquoise auraient été parfaits si l’eau n’avait pas été a 16 degrés, brrrr… La Tasmanie est en effet la dernière terre au sud avant l’Antarctique (Nouvelle-Zélande et Macquarie Island sont a l’Est). Dans les eaux Tasmaniennes, vous retrouvez donc pingouins, phoques et baleines !

Le lendemain, nous sommes descendus au Freycinet National Park pour la deuxième journée de randonnée de notre voyage. Ce parc possède la plage la plus connue de Tasmanie, celle de Wineglass Bay, ou le sable blanc et l’eau cristalline sont niches au cœur de la foret dans une baie aux courbes parfaites. Encore une fois, les 20km de marche sur plage et en montagne agrémentes de très beaux points de vue sont passes trop vite !

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La plage magnifique de Wineglass Bay vue de près...
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... et vue du haut !


*[C] Arrives a Scottsdale pour la nuit, on s’installe comme d’habitude : on transbahute chaises, frigo, quelques sacs sur le siège passager puis on défait le lit et dodo. Le lendemain matin, un peu presses, on remet tout en place et démarrons et la, les vitesses passent mais ca reste au point mort, Wheely n’avance plus ! La boite de vitesse est morte… Dégoutes, on peste sur le monde et montons a pied au village chercher un garagiste, en priant pour que le diagnostic fait par mon petit livre “'pannes et diagnostiques” ne soit pas le bon… Apres 2h, un garagiste arrive, et après 2 secondes, trouve la panne : le second levier de vitesse qui gère le 4x4 avait été pousse au point mort dans le déménagement des affaires la veille ! Quels cons, j’étais trop gêne… Tellement soulages qu’on lui a offert 2 bières belges a ce bon garagiste !

samedi 7 mars 2009

Nous sommes en Tasmanie !

[V] Samedi matin, nous avons pris le Ferry pour la Tasmanie ! Un seul bateau dessert l’ile, et fait deux fois par jour le trajet Melbourne-Devenport. La traversée a dure 9 heures et nous avons été accueillis par Thibaud et Leslie qui sont sur líle depuis maintenant 5 semaines. Ils y ont trouve un job dans la production du cheddar et quitteront avec nous dans deux semaines.

A peine arrives, ils nous ont embarques vers le centre du pays pour y visiter l’un des nombreux parcs nationaux de l’ile; le Walls of Jerusalem NP. Apres une soirée papote-retrouvaille, un passage dans une soirée country du coin et une bonne nuit bien fraiche, nous sommes partis visiter l’un des plus beaux parcs nationaux que nous avons eu l’occasion de voir en Australie! En résumé, 8 heures de marche aller-retour, création de nouveaux muscles, un paysage alpin magnifique, lacs glaciaires, un soleil réchauffant, une super ambiance, et des milliers de photos – lesquelles seront mises en ligne dans quelques jours…!

Nous ne serons plus aussi accessibles car nous n’aurons pas beaucoup de réseau, donc no worries! Des nouvelles suivront très prochainement!

lundi 8 septembre 2008

Eco-trekking: it’s the jungle baby!

[C] Apres avoir rencontre nos co-trekkeurs la veille, 2 américains (Leah et Jake) et un japonais (Ta Kao), ainsi que nos guides (Mr Sak et Mr Wit), réveil a l’aurore pour le départ et la mise en sac. Il fait déjà mourrant de chaud, mon dernier t-shirt propre est ruine, c’est mal parti… Départ à 8h vers un marche local pour faire nos courses pour le trek. Petit dej a coups de mangue, riz gluant et lait de coco puis looongue route sinueuse vers les montagnes de la région de Mae Hong Son. Apres un second arrêt pour déjeuner dans un petit resto local (les thaïs mangent tout le temps, c’est dingue) et s’être fait trimballe dans un pick-up comme du bétail, on arrive enfin a destination : le haut de la montagne. Facile, il n’y a plus qu’à descendre !
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Le cadre était vraiment magnifique : La descente jusqu'à une rivière, le parcours de la rivière a pieds nus et la remontée de la colline vers le village Karen a travers des paysages de rizières sèches et humides, tout était merveilleux. Sur la route Mr Sak, sorte de guide-sage indolent, s’arrête de temps a autre pour nous parler des plantes, des animaux ou de la vie en montagne (desquelles il vient : il est Karen lui aussi). Arrives au village en fin d’après midi, on est évidemment un peu l’attraction du coin (on se fait même prendre en photos !). On essaye donc de se couler le plus possible dans le bain : baragouiner local (les Karen ne parlent pas le thaï), se laisser masser par un gars passablement emeche, fumer la cigarette locale faite de tabac et de morceaux de noix enroule dans une feuille de tabac (quitte a y laisser un poumon), goûter a de l’alcool de riz trop jeune, jouer avec les enfants,... Enfin, on dévore un excellent repas prépare par nos guides sur le feu central de la maison (maison complètement en bambous, sur pilotis) du couple chez qui l’on va « tenter » de dormir…


Apres quelques petites parties d’UNO (le jeu de cartes), direction le lit. J’ai dit « tenter » car on pouvait choisir entre dormir dans la maison ou sur la terrasse. La maison, c’est bien mais les habitants utilisent la fumée de leur feu central pour éloigner les moustiques et bébêtes… On choisit donc la terrasse : groooosse erreur stratégique ! Sous notre moustiquaire, la carpette du dîner en guise de matelas (avec encore quelques morceaux de riz colles), un sac de couchage de propreté douteuse et un oreiller encore moins net. La nuit s’annonce confort mais on en a vu d’autres ([V] : ou pas).

Par contre, on avait complètement oublie de prendre des boules-quies… et les Karen possèdent de nombreux animaux de fermes qui vont et viennent à leur gré. Par exemple des cochons qui se lavent sous les terrasses des maisons dans les boues créées par l’eau de vaisselle, des poules qu’ils rentrent par sécurité la nuit dans des paniers sur la terrasse, des coqs insomniaques qui chantent a partir de 3h du matin, et plein d’autre bruits non identifies… Bref, on s’est endormis chacun avec le doigt de l’autre dans son oreille et l’autre oreille collée a l’oreiller. Peu de sommeil, mais gros fou rire :-).

Contrairement a ce que la plupart des tours essayent de faire croire aux touristes, les tribus Thaïs ne sont bien donc pas des espèces sous développées qui vivent en habits traditionnels toute a journée… Il s’agit simplement de montagnards, qui vivent dans des maisons de bambous et possèdent parfois la TV, se lavent les dents (les femmes ont les dents noirs, mais c’est parce qu’elles chiquent des noix amères toute la journée pour rendre leur dents plus fortes. Les dents blanches ne sont pas un signe de beauté ici - Véro n’avait donc rien a craindre…), etc. Bref, loin de l’image touristique qui leur est donnée !

Au matin, après une dizaine de thés pour se réveiller et un petit dej local fait de riz, de poisson bouilli et d’autres choses inconnues (heureusement, il y avait des ananas et des bananes a cote…), on fait nos adieux a nos hotes et on repart dans la foret pour redescendre vers la rivière, accompagnes de 5 hommes du village. De nouveau, les paysages sont mirobolants ! On s’arrête a midi pour manger nos nouilles (préparées le matin même par Mr Wit et stockées dans des feuilles de bananier) a l’aide de baguettes en bambou : pas besoin de faire la vaisselle, on jette tout après avoir mange. Enfin, après quelques heures de marche en rivière, on arrive au « campement de survie »… qu’on devrait plutôt appeler « l’hôtel 5* de la jungle » ! Il s’agit d’une grande maison en bambou près de petites cascades dans lesquelles on a pu se laver pendant que nos guides et les hommes du village préparaient un dîner pantagruélique (private joke, il fallait que je replace le mot), pêchaient et découpaient le matériel de cuisine (on les a quand même un peu aide, hein) ! « Découpaient » car oui, tout est en bambou ici : verres, cuillères, assiettes (communes), baguettes, bouilloire a thé et même les « casseroles » pour cuir le riz. Incroyable ! Apres ce bon repas, une petite discussion et quelques jeux à boire de fin de soirée (sans boire…), une meilleure nuit de sommeil que la veille a fait beaucoup de bien !



Au réveil, tout le monde était déjà en activité pour nous préparer un vrai « continental breakfast » digne des plus grands hôtels : thé, œufs brouilles cuits dans des poches de bambous, toasts grilles sur le feu, ananas frais,… Eux n’ont par contre mange que du riz et du poisson épice (une anguille et un crabe pêchés la veille). Dommage que l’on n’en ait pas eu parce que c’était bien meilleur que le petit dej de la veille ! Finalement, on a quitte notre repère pour remonter a la marche les petites cascades jusqu'à la « grotte aux chauves souris » dans laquelle nous avons progresse quelques dizaines de mètres a la seule lueur de torches de bambous séchées la veille sur le feu. Sympa, mais court ! Et puis, dernières heures de marche dans des paysages toujours aussi superbes et retour a Chiang Mai dimanche en fin d’apres midi, fatigues mais heureux d’avoir choisi ce trek !


Le dimanche soir, c’est le gros marché artisanal dans les rues centrales de Chiang Mai. Le meilleur marche qu’on ait pu faire en Thaïlande ! Pas du tout oriente touriste, tous les thaïs y vont, avec des petits chanteurs locaux jouant au milieu des rues, plein de choses sympas à manger,… Très chouette après nos 3 jours de marche.


Finalement, le lendemain matin, direction un centre de massage renseigne par le Routard. Un peu particulier, seuls des aveugles issus d’une des meilleures écoles de massage de Thaïlande massent ici. On se disait qu’ils devaient avoir une sensibilité différente et comme nous n’avions pas encore pris le temps de faire des massages, c’était l’occasion. Et de fait, ce massage thaï d’une heure de tout le corps fut bien agréable (pour 2 € en plus…) !


Dans quelques heures, on prend un bus encore plus local (pas le choix, c’est le dernier de la journée) vers Chiang Rai, le nord-nord. On serait bien reste un peu plus longtemps a Chiang Mai, parce qu’on a pas eu beaucoup le temps de visiter la ville, mais on avait déjà booké un retour en avion jusque Bangkok depuis Chiang Rai, donc pas le choix…

Chiang Mai : Un ville très sympa… Mais pas le temps de visiter !

[C] Apres 5h de bus, on arrive a Chiang Mai, 2e plus grande ville de Thaïlande. Notre guesthouse était réservée de la même manière que 2j auparavant, mais cette fois par contre, très très déçus par la Chat House, Mr Routard ! Chambre au sous-sol sans moustiquaire (ce fut enfin l’occasion d’utiliser la notre ! Merci Catherine&Olivier), les murs sont en papier et ils vous conseillent de surélever vos affaires en cas de pluie… Mais bon, pas de cafard et pour le prix (4 €), il fallait s’y
attendre !

La plupart des gens viennent a Chiang Mai pour une chose : les treks dans la foret dense. Et nous aussi, il faut bien l’avouer. Seulement, on n’était pas très motive a l’idée de faire un TTT (trek trop touristique) comprenant plein de choses en un minimum de temps, par exemple : visite de 10 ethnies montagnardes + du « zoo humain » des femmes girafes + ballade a dos d’éléphant + descente de rivière en rafting et en canoës de bambou + ballade en jungle +++ et le tout en 1 journée et pour pas cher madame ! La chance nous avait cependant préparé le terrain : lors de plongées a Koh Tao, nous avions rencontre un couple d’Italiens revenant de Chiang Mai qui avaient fait un trek génial : le Pooh Eco-trekking. Ils nous ont donné le fascicule et c’est vrai que ça avait l’air bien dans nos cordes : on paye plus cher, on ne fait pratiquement rien de ce que font les TTT mais comme ce sont des petits groupes le plaisir est… ailleurs ! Leur devise : « Leave nothing but footprints, take nothing but pictures, kill nothing but time » Leur livre d’or étant rempli de commentaires plus qu’élogieux, on s’est laisse tenté…

Apres l’inscription au trek, le premier apres midi fut consacré à la découverte des marchés de la ville, avant de se diriger vers le stade de la ville pour un match de boxe thaï. Les boxeurs ne devaient pas être très âgés, mais, après la petite danse traditionnelle pour introduire le combat, ça tapait quand même sec ! Intéressant de participer a ce sport national… Les grands boxeurs sont de vraies stars en Thaïlande !




Le lendemain, on déplace toutes nos affaires (Véro n’en peut plus...) vers une autre auberge, plus classique mais fonctionnelle. On avait besoin de dormir correctement avant le trek. Objectif de la journée : louer une mopette et faire un tour de la région et des merveilleuses petites routes serpentant dans les montagnes. Première étape pour Véro, une ballade a dos d’éléphant dans un site un peu recule et sans trop de touristes (contrairement a celui indique dans le routard, qui était inondé de cars !). Apres 1h de parcours chaotique et un bon mal de mer, on est quand même allés leur acheter des bananes dans le village d’a cote pour les remercier. Apres un dîner sur le bord de la route dans une autre échoppe locale pour 1 € pour 2 ([V] On pouvait se le permettre, on s’était dit qu’avec tout ce qu’on avait mangé, nous n’avions toujours pas attrapé la tourista !), deuxième étape, encore plus touristique : la ferme de serpent. On était mitigés a l’idée d’y aller et après coup, on l’a un peu regretté: on a rien appris et tout était organisé pour faire peur au bon petit public japonais venu en car. Ils jouaient vraiment à faire peur aux gens et jetaient les serpents dans tous les sens, sans respect (sans parler du commentateur du spectacle, insupportable). Bref, on est vite retournes a Chiang Mai pour aller voir la plus grande bijouterie de Thaïlande (oui, c’était une journée spéciale Véro). Interdiction de prendre des photos et dés l’entrée on vous demande votre nationalité. En fait, 15m plus loin et comme par hasard, arrive une thaïlandaise qui parle parfaitement votre langue (même flamand) et vous invite à voir les milliers de bijoux et pierres… Inlachable ! On n’est pas restes des heures non plus… Dommage, car il y avait de superbes aquariums !


Sur la route du retour, attendus 5 min après pour faire un briefing du trek et rencontrer nos 3 autres co-trekkeurs, ce qui devait arriver un jour arriva : petite crevaison de mopette. Heureusement les thaïs ont presque autant de garages que de temples, donc on a pu vite faire réparer ça quelques mètres plus loin.

Demain, eco-trekking ! Au programme : Beaucoup de marche, une soirée et nuit dans un village Karen (une des nombreuses ethnies montagnardes de Thaïlande), de la marche, une nuit de survie en jungle, et encore de la marche… Ça va suer dans les bottines !!

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