Broome, la ville des perles et des backpackers
[V] Ca y est, nous sommes revenus dans la partie tropicale du pays, la ou les saisons sont bien définies (la wet et la dry – humide et sèche), ou les cocotiers et palmiers bordent les plages et décorent les rues, ou les températures tournent autour des 30 degrés presque toute l’année (de nuit comme de jour) et ou l’eau coule en abondance. Nous arrivons donc au début de l’automne. Pour les tropiques, cela rime avec des températures pas trop étouffantes, la saison sèche, et le tout début de la saison touristique. Mais, qui dit chaleur et humidité dit bien sur retour des animaux sauvages en tout genre, araignées, moustiques, geckos, grenouilles et bien sur crocodiles ! Broome sera donc la dernière étape-baignade en mer avant de passer dans le coin des eaux dangereuses…
Nous y avons donc passe quelques jours très agréables malgré les choses indispensables a faire (procuration pour les élections belges, entretien de Wheely et réparation de son pneu, blog, etc.) Broome est la ville typique des pays chauds : baba cool attitude, chaleur et langueur.
Malgré son isolement, la ville est touristique et connue grâce a sa situation géographique (ville au sud du Kimberley) et a son activité perlière importante. En effet, a ville fut construite fin du XIXème, pour devenir un centre perlier. La recherche de perles étaient a l’époque un travail dangereux qui consistait a utiliser du matériel de plongée lourd et inadéquat (scaphandre avec un tout petit hublot, chaussures avec poids pour permettre au plongeur de rester au fond, accès a l’air par un long tuyau) et a plonger dans des eaux dangereuses. En effet, si le plongeur avait de la chance, il pouvait éviter de se faire couper l’arrivée d’air en s’aventurant trop loin du bateau ou de se faire attraper par les assauts fréquents et mortels des requins! Consciente du danger, une main-d’œuvre bon marche était prête a prendre ces risques. Des malais, japonais plongèrent donc aux cotes d’aborigènes dans l’espoir d’une vie meilleure. Des commerçants chinois s’y établirent et créèrent une petite Chinatown. A l’époque Broome produisait 80% de la nacre mondiale. Encore aujourd’hui, on peut voir l’influence asiatique dans les rues de la ville et la production de perles, bien que moins importante, existe toujours Cependant, les élevages d’huitres ont remplace la plongée en mer faisant de la pêche aux perles un travail bien moins dangereux, et plus rentable. On peut donc trouver des perles dans chaque magasin de Broome!
L’avantage dans cette ville baba-cool c’est que, pour une fois, on "peut" dormir partout. Malgré l’invitation de Thib et Leslie de dormir a leurs cotes sur le parking du McDo et voulant plus d’intimité, on a trouve un endroit a l’ombre des lumières… juste sur le parking du cinéma adjacent :-) ! Apres un dernier souper avec Thib et Leslie sur le bord de mer et avoir fait nos adieux (serait-ce vraiment la dernière fois ?) autour d’une bouteille cleanskin* et d’un cheescake*, nous avons fait tous nos petits devoirs et enfin profite de la ville, rêvé sur les colliers de perles aux prix exorbitants, flâné dans les rues de palmiers, visite le plus vieux cinéma en plein air du monde (1916) et, finalement, pris un bain de soleil et assiste au magnifique couche de soleil, joliment mis en scène par une promenade de chameaux, sur la fameuse Cable Beach.
Panoramique de l’intérieur du Sun Pictures (1916)
Déjà, il était temps de quitter la ville et se diriger vers Derby, un peu plus au nord, porte d’entrée de la Gibb River Road, route non goudronnée qui traverse de part et d’autre le Kimberley. Des l’arrivée dans la péninsule, l’ambiance a change; Baobabs, marécages tout autour de la ville, ville désertique et surtout l’omniprésence des moustiques!
On n’y est cependant pas restes longtemps, juste assez pour profiter des allées bordées de baobabs, s’étouffer avec la chaleur humide et oppressante, se promener sur la jetée en espérant apercevoir dans les marais un croc, faire le plein d’eau (nous avions donc 35 litres litres avec nous) et de fruits et s’informer au centre d’infos sur l’état des routes que nous allions prendre quelques heures après ! Ca y était, on était pares pour la grande aventure du Kimberley!
Première étape, juste a la sortie de la ville, la Boab Prison Tree, baobab d’une circonférence de 14 mètres (il aurait plus de 1000 ans!) qui a servi de prison temporaire a l’époque. On y enfermait les prisonniers et les aborigènes afin de les introduire de force dans l’industrie perlière…
Boab Prison Tree
* Les cleanskin sont des surplus de stock de vin qui sont vendus dans les bottleshop. Seulement, puisque les producteurs ont des quotas, ils ne peuvent pas mettre leur nom dessus. Ce sont donc des étiquettes génériques, qui ne donnent que le cépage et l’année. Du coup, pour un prix modique, on peut tomber par hasard sur un surplus de bon (ou du mauvais…) vin ! * Le cheescake est un dessert très populaire ici, fait a base de fromage blanc cuit sur une croute de biscuit beurrés… ême les produits blancs, vendus a 3,5$ en surgelés sont trooop bons !
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