The magnificient Great Wall
“Celui qui n’a pas gravi la Grande Muraille n’est pas un brave”
[V] Surnommé le dragon de dix mille lis, la Grande Muraille est le symbole de la civilisation chinoise et s’étend d’Est en Ouest sur 6700 km! Construite initialement au VIIème siècle av. J.-C. en différents endroits par des souverains successifs, elle est constituée d’un ensemble de fortifications parallèles au sein de l’empire. Au IIIème av. J.-C., un empereur décide de les unir pour se protéger des barbares des contrées du nord et détruit les fortifications intérieures. Faute d’entretien, la muraille unifiée tombe en ruine et c’est seulement 17 siècles plus tard qu’un empereur de la dynastie des Ming la rénove en matériaux plus solide. Finalement, cette muraille a joué principalement un rôle dissuasif et n’a jamais arrêté une invasion. Elle a davantage été utilisée comme voie d’échange et de circulation. Au XIXème s., elle tombe en ruine et ses pierres sont utilisées pour construire des maisons. Ce n’est qu’à la mort de Mao, que les autorités ont entrepris de restaurer de larges tronçons de la muraille.
On a attendu jusqu’à l’avant-dernier jour à Pékin pour aller la visiter car nous voulions absolument le ciel bleu et le soleil pour pouvoir en profiter. Julien et Aurélie devait également venir avec nous et malheureusement, quand nous nous sommes éveillés, il faisait encore plus gris que les autres jours! Nous avions réservé un ami-taxi de Julien qui nous amènerait à Simatai, d’où on commencerait notre excursion pour ensuite être repris 10 km plus loin à Jinshanking. Un collègue belge de Julien, de passage à Pékin en a profité pour venir avec nous et nous sommes partis conquérir ce monument historique.
Nous sommes donc arrivés, après plus de deux heures de route à Simatai, l’un des sites les plus sauvages des environs de Pékin. Sur cette partie du tronçon, la muraille n’a pas encore été restaurée et on a pu profiter de l’aspect authentique et historique du monument. Nous sommes montés en télésiège (comme il faisait très humide, il était déconseillé de grimper à pattes et cela nous aurait pris beaucoup trop de temps) et au sommet, on s’est rendus comte que la visibilité était très mauvaise.. Nous ne pouvions malheureusement pas voir plus loin que trois tours… et l’ambiance qui y régnait me faisait penser encore une fois au dessin animé Mulan, brumeux et gris!
La ballade de 10 km a duré 5 heures parmi lesquelles on a pu profiter de superbes paysages malgré le fait qu’on ne voyait pas grand chose mais malgré tout impressionnants. On s’est arrêtés tous les 10 mètres pour prendre des photos, pour reprendre son souffle car les pentes peuvaient être rudes ou pour profiter tout simplement du calme des lieux,… Oui, oui, étonnement calme pour le plus touristique des lieux chinois! Car peu de chinois n’aiment s’attarder aussi longtemps lors d’une visite. Nous avions déjà remarqué que quand ils visitent, ils écoutent le court discours de leur guide et ne passe pas plus de temps sur l’endroit visité. “C’est bon, on a vu, on a pris une photo, on peut partir…” Alors, imaginez bien sur un tronçon de 10 km qui est en plus casse-gueule!!
30 tours plus loin et plein de souvenirs dans la tête, on est arrivés à Jinshanking, partie de la muraille restaurée. Quel changement par rapport au début de la promenade! On est descendus de la muraille par dead rail… En bas, notre taxi nous attendait pour nous ramener au cœur de Pékin sous un déluge infernal…
Le soir, pour fêter notre dernière soirée pékinoise, nous sommes allés retrouver les amis français de A&J dans un tepaniaki (resto japonais où les chefs cuisinent les différents mets face à la table des clients) et sommes sortis à une soirée bien européenne comme on n’en avait plus vue depuis longtemps…
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