Uluru (Ayers Rock) et Kata Tjuta (Mt Olga), Symboles parmi les symboles
[C] Aaaah, après tant de kilomètres, on y est enfin! L’incontournable Uluru (Ayers Rock), rocher le plus célèbre d’Australie dont tout le monde l’a déjà vu en photo au coucher du soleil (lorsqu’il est rouge flamboyant), se dresse devant nous… sous les nuages :-/ He oui, il fait peut être ensoleille 350 jours par an a Uluru et il y pleut 30 cm par an (il ne faut pas oublier qu’on est dans le désert quand mémé!), mais évidemment et comme d’habitude, nous sommes l’exception qui confirme la regle. :-/ Et qu’est-ce que la météo annonce pour le lendemain ? De la pluie… Ben tiens ! Bref, pour notre premier coucher de soleil sur le rocher, on s’est contente de le regarder passer du brun-rouge au brun-gris, pas trop impressionnant, mais nous sommes donc rattrapés culturellement a l’excellent centre d’information sur la culture des Anangu, peuple aborigène local. Il faut savoir que Uluru a été rendu aux aborigènes en 1985 qui, depuis lors, le louent au gouvernement australien pour 6,5 millions par an et le gèrent conjointement. Il y a donc beaucoup plus d’infos sur la culture et les croyances aborigènes que sur la géologie du rocher, ce qui est finalement beaucoup plus intéressant pour regarder Uluru avec d’autres yeux.
Le lendemain matin, après une nuit en catimini sur le parking d’un des hôtels de Yulara (aussi appelée Ayers Rock Resort), il pleuvait comme prévu. On a donc assiste au lever du soleil sur Uluru, passant donc cette fois du brun-gris vers le brun rouge. Pas plus impressionnant que la veille, malheureusement... Bien décides a explorer le rocher dans tous ses recoins malgré la pluie, nous avons commence par suivre la Mala Walk, marche de 2h guidée par un ranger, très intéressante (et peuplée). Enfin, “tous ses recoins” sauf celui du dessus ! Il est en effet possible d’escalader Uluru par un chemin abrupte et une chaine pour se tenir. Toutefois, il s’agit d’un lieu hautement sacre pour les Anangu qui préfèrent que les touristes évitent de monter pour respecter leur culture et éviter de se blesser (crises cardiaques très fréquentes !). Comme le dit le Lonely, escalader Uluru reviendrait a marcher sur l’autel de Notre-Dame ou entrer dans une mosquée en chaussures…
Sous les eaux, Uluru change de couleurs |
Apres la marche, on a parcouru sous la pluie (ben tiens…) les 10 km de circonférence d Uluru en ne cessant de s’émerveiller sur le monolithe ! Aucune photo qu’on ait vue ne nous avait préparé a cette taille et a tous les détails, cascades, effondrement, trous, vagues,… du rocher. Superbe et indispensable a faire je trouve (la plupart des tours operateurs ne prennent pas le temps de faire le tour, juste “un coucher de soleil et on s’en va”, tellement triste…) ! Il y a de nombreux sites sacres autour du site qu’il est du coup "interdit” de photographier et pour lesquels il n’y a aucune indication culturelle. Apparemment, seuls les inities connaissent la signification de ces sites. Il n’y a en fait d’ailleurs presque aucune indications ou explication culturelle autour de Uluru et on a trouve ca un peu dommage. Heureusement qu’on avait fait la marche guidée et visite le Cultural Center la veille pour y palier.
Nous avons fini par quitter Uluru tout de même bien déçus de ne pas l’avoir vu sous le soleil, pour aller voir les petits frères a Katja Tjuta (Monts Olga) a 50 km de la. Peut-être même encore plus beaux que Uluru, ces monts cachent des vallées fabuleuses dont la Valley of the Wind, seule grande promenade autorisée. En effet, contrairement a Uluru, Kata Tjuta est encore utilise pour les cérémonies aborigènes et est donc beaucoup plus protégé que son imposant voisin, sacrifie a l’autel du tourisme.
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