Fraser Island : Le grand bac a sable!
a merveilleuse Fraser Island
[V] Nous avons retrouve Thibaud et Leslie a Bundaberg, plus tôt que prévu – décidément on n’arrive pas a se quitter longtemps ! – ce qui nous a permis d’organiser notre trip sur fraser Island et d’y aller un jour plus tôt.
FRASER ISLAND est, selon le Lonely Planet, une gigantesque langue de sable protégée, mesurant 120 km de long et 15 km de large. C’est la plus grande île de sable au monde, parsemée de forets humides et de quelques 200 lacs. Elle se situe dans le GREAT SANDY NATIONAL PARK ou se trouve la fameuse Rainbow Beach, d’où nous sommes partis en bateau pour atteindre l’île. On pouvait y accéder par Hervey Bay mais c’était 60 dollars plus cher et de toute façon, nous voulions absolument passer par la, car nous savions qu’elle valait la peine d’être vue.
Puisque ce n’est que du sable, un 4x4 est indispensable pour circuler sur Fraser Island. Nous avions donc propose a Thib et Leslie de venir avec nous et Wheely pour qu’ils n’aient pas a louer une voiture a deux ou voyager avec un circuit organise (a 15 dans une voiture, avec des djeuns qui picolent toute la journée), et surtout parce que c’est tellement plus sympa d’être a quatre ! Nous sommes donc partis de Rainbow Beach après avoir échange nos affaires, les nôtres dans Kiki (leur van officiellement nommée depuis peu – leur plaque étant 529 KIU), et les leurs dans la notre. Imaginez le grand chamboulement, avec un seul coffre pour stocker toutes nos affaires !
Bonne nouvelle pour Thib et Leslie, juste avant le départ, on les contacte pour dire qu’ils ont trouve un boulot a Brisbane ! Grâce a leurs CV de fou (ils ont tous les deux travaille a Londres pendant un an et demi dans un restaurant pour Leslie et grand hôtel pour Thibaud), ils ont réussi a décrocher un boulot a distance au Belgian Beer Cafe ! Tiens donc ! Félicitation a eux, on espère quant a nous avoir autant de chance !
Nous avons pris le bateau pendant 1/4 h pour arriver sur la pointe sud de l’île. Seulement, innocents que nous sommes, nous avions pris notre temps le matin avant de partir pour l’ile. Or, quand on roule sur la plage, il faut tenir compte des marées car rouler dans l’eau salée est dangereux (on ne voit plus ce qu’il y a en dessous) et détruit le bas de caisse. Heureusement, Cris a directement attaque la plage avec assurance (il n'avait pas trop le choix!) et nous sommes arrives tout juste a temps pour atteindre le centre de l’île ou nous avions réserve le camping. Ouf, les vagues commençaient a lécher les roues ! Il faut savoir que sur Fraser Island, toutes les « routes » sont en sable, même a l’intérieur de l’ile (exception faite de quelques minuscules localités goudronnées et clôturées de grilles empêchant les intrusions de dingos). D’ailleurs, il n’a pas fallu ½ h pour que l’on s’embourbe ! Mais c’était tout nouveau pour cris donc il a fallu s’adapter à un nouveau mode de conduite ! En deux temps et trois mouvements stressants il est quand même arrive a nous sortir de la !
[V] Nous avons retrouve Thibaud et Leslie a Bundaberg, plus tôt que prévu – décidément on n’arrive pas a se quitter longtemps ! – ce qui nous a permis d’organiser notre trip sur fraser Island et d’y aller un jour plus tôt.
FRASER ISLAND est, selon le Lonely Planet, une gigantesque langue de sable protégée, mesurant 120 km de long et 15 km de large. C’est la plus grande île de sable au monde, parsemée de forets humides et de quelques 200 lacs. Elle se situe dans le GREAT SANDY NATIONAL PARK ou se trouve la fameuse Rainbow Beach, d’où nous sommes partis en bateau pour atteindre l’île. On pouvait y accéder par Hervey Bay mais c’était 60 dollars plus cher et de toute façon, nous voulions absolument passer par la, car nous savions qu’elle valait la peine d’être vue.
Puisque ce n’est que du sable, un 4x4 est indispensable pour circuler sur Fraser Island. Nous avions donc propose a Thib et Leslie de venir avec nous et Wheely pour qu’ils n’aient pas a louer une voiture a deux ou voyager avec un circuit organise (a 15 dans une voiture, avec des djeuns qui picolent toute la journée), et surtout parce que c’est tellement plus sympa d’être a quatre ! Nous sommes donc partis de Rainbow Beach après avoir échange nos affaires, les nôtres dans Kiki (leur van officiellement nommée depuis peu – leur plaque étant 529 KIU), et les leurs dans la notre. Imaginez le grand chamboulement, avec un seul coffre pour stocker toutes nos affaires !
Bonne nouvelle pour Thib et Leslie, juste avant le départ, on les contacte pour dire qu’ils ont trouve un boulot a Brisbane ! Grâce a leurs CV de fou (ils ont tous les deux travaille a Londres pendant un an et demi dans un restaurant pour Leslie et grand hôtel pour Thibaud), ils ont réussi a décrocher un boulot a distance au Belgian Beer Cafe ! Tiens donc ! Félicitation a eux, on espère quant a nous avoir autant de chance !
Nous avons pris le bateau pendant 1/4 h pour arriver sur la pointe sud de l’île. Seulement, innocents que nous sommes, nous avions pris notre temps le matin avant de partir pour l’ile. Or, quand on roule sur la plage, il faut tenir compte des marées car rouler dans l’eau salée est dangereux (on ne voit plus ce qu’il y a en dessous) et détruit le bas de caisse. Heureusement, Cris a directement attaque la plage avec assurance (il n'avait pas trop le choix!) et nous sommes arrives tout juste a temps pour atteindre le centre de l’île ou nous avions réserve le camping. Ouf, les vagues commençaient a lécher les roues ! Il faut savoir que sur Fraser Island, toutes les « routes » sont en sable, même a l’intérieur de l’ile (exception faite de quelques minuscules localités goudronnées et clôturées de grilles empêchant les intrusions de dingos). D’ailleurs, il n’a pas fallu ½ h pour que l’on s’embourbe ! Mais c’était tout nouveau pour cris donc il a fallu s’adapter à un nouveau mode de conduite ! En deux temps et trois mouvements stressants il est quand même arrive a nous sortir de la !
Sur Fraser Island, il est censé y avoir des dingos. Il s’agit de chiens sauvages que l’on retrouve partout en Australie et qui, sur le continent, se sont petit a petit mélangés aux autres chiens. Sur Fraser, par contre, les dingos sont restés une race pure. Ils sont donc très sauvages et peuvent même être agressifs. Depuis qu’un petit enfant a été mange par les dingos il y a plusieurs années, tous les campings sont protégés par une grille et il est conseille de faire très attention car ils peuvent dévaliser un campement s’ils ont faim (pas vraiment attaquer l’homme mais s’en prendre a la caisse de nourriture par exemple !). Nous avons donc été très prudents, tellement prudents que nous n’en avons malheureusement jamais aperçu un seul… Parlant d’animaux sauvages, il est également interdit d’aller nager dans la mer car, non seulement les courants marins sont très dangereux, mais la côte est aussi le repère de requins potentiellement agressifs ! Ce qui ne gâche en fait en rien le plaisir car il y a de nombreux lacs sur l’île dans lesquels nous avons pu nous baigner. Les lacs, contrairement à ce que l’on peut imaginer, sont constitués d’eau douce d’une clarté et d’une propreté incroyables ! On vous laisse imaginer sur les photos… La ou l’eau devient plus foncée, c’est seulement du a la profondeur du lac et quelques rares algues qui poussent dans ces eaux trop acides pour permettre un foisonnement de vie. Nous en avons visite quelques uns, tous différents, dont le lac Wabby qui a, d’un cote, la foret humide et de l’autre une énorme dune de plusieurs couleurs. Le lac Birabeen et le lac Mackenzie se ressemblent beaucoup, (mais le premier est beaucoup moins fréquenté) et ont les couleurs du paradis, sable très très fin et blanc comme de la neige et de l’eau turquoise transparente magnifique !
La plage a l’est de l’ile (la 75 miles beach) ressemble a une grosse autoroute et c’est le chemin le plus rapide pour voyager sur l’île. La plage a marée basse est tellement lisse qu’il y a même des petits avions qui atterrissent et decolent dessus, au milieu des voitures. Cris a même pu réaliser un rêve : rouler a cote d’un avion qui décollait ! C’était vraiment comme un gosse, on a même du abréger notre pause sur le bord de la plage pour être certains de partir en même temps que l’avion !!! Malheureusement l’avion a été plus vite que Wheely… Il était quand même très content :-)
Pendant ces 4 jours, on a pu profiter des nombreux divertissements de l’île ;
- Visite d’une épave d’un ancien bateau échoué sur le sable,
- Observation aux jumelles de ce qui ressemblait a un accouplement de tortues géantes (on n’en est toujours pas surs a 100%) dans l’océan,
- Recherche (en vain) de baleines, requins dans l’eau et dingos sur terre (on a hésité a laisser un bout de viande a cote de nous mais finalement on s’est dit que ce n’était peut-être pas une si bonne idée…),
- Observation de jeunes complètement saouls au lac Mackenzie,
- Conduite sous la drache et sous la pression de la marée pour Leslie, mais elle a bien fait ça la petite malgré mes nombreux commentaires :-p (Contrairement a moi qui ne l’ai même pas fait !),
- Pratique de la conduite façon « hip-hop » pour Cris dans les routes parsemées de bosses, de racines, de pierres et de trous, yo !
- Promenade dans une rivière de sable et eau transparente,
- Pratique du saut en longueur pour Wheely : une bosse invisible sur la route, 60 km/h, 7 m sans toucher le sol… et une grosse bosse pour les passagers arrières !) Heureusement Super Wheely a tenu bon,
- Visite de magnifiques points de vue donnant sur la mer agitée ou on en a profite pour prendre des photos !
- Aide à débourber un couple australien en Hummer coincés dans le sable. Essai infructueux avec un câble qui a réussi nous embourber aussi! Heureusement, Cris s’est souvenu d’un bon vieux tuyau de quand il faisait le Dakar (…), la planche sous la roue. En deux minutes, tout le monde était sorti, et ils nous ont remercie avec des bières bien fraîches… sous la drache !
- Faire du baseball avec les taons qui piquent et contre-attaque !
Pour dormir, trois solutions : 1) Les quelques hôtels hyper sécurisés et hors de prix. Pourquoi dormir la dedans alors que ce qui fait le must de l’île, c’était que tout est en sable ? 2) Dormir dans des campings sécurisés (entoures de barrières anti-dingos) avec toilettes, bbq, etc. Solution plus pratique que nous avions choisie pour les deux premières nuits, nous dans Wheely, et Thib et Les dans leur tente. 3) Dormir directement sur la dune qui longe la plage, face a la mer et sans "facilities" (pas de toilettes, pas de protection, pas d’évier). Ça c’était pour la troisième nuit, ou nous avons décidé de profiter du lever du soleil et dormir a la dure ! Résultat : un souper par terre entre deux averses, une promenade sur la plage déserte au coucher du soleil, un film comme au cinéma dans Wheely et une super bonne nuit avec le bruit des vagues. Bref, que du bonheur !
Le lendemain, Wheely commençait a ressembler a une plage de l’intérieur et il était déjà temps de partir. Après un dernier petit stress sur la route ou on a tous cru que Wheely allait se retourner (un trou que Cris a voulu éviter…) et qu’on allait rester coinces sur l’ile alors que le bateau du retour nous attendait (la batterie s’était décrochée dans la bagarre), on quittait Fraser Island. Evidemment, le soleil est réapparu a ce moment… Décidément, celui-la, soit il ne nous apprécie pas, soit c’est la pluie qui aime nous poursuivre ! Quoi qu’il en soit, elle n’a pas réussi à nous gâcher le séjour tant Fraser Island est magnifique et une expérience géniale ! A faire absolument !!! Petit merci a Thib et Les qui nous ont gentiment partagé leurs photos. Le Panasonic n’étant toujours pas réparé et l’autre n’ayant plus de flash, nous les avons laisse mitraillé tranquillement. Avec nos deux appareils, nous avons réussi à faire près de 500 photos…. en 4 jours ! Il va falloir trier tout ça…
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