vendredi 26 septembre 2008
mercredi 24 septembre 2008
Wwoofing @ Tropical Winery : L'ivresse des tropiques
Vero en plein apprentisage de calibration de pH | Le melange du jus de mangue, trop envie de prendre un bain (et de l'avaler)! |
Bref, on se plait assez bien ici, Vero progresse a grand pas en anglais et commence a parler avec moins de retenue, on mange très bien, dort bien, Trudie et Tony sont hyper gentils et genereux et la region a l'air superbe!
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Catégorie(s) : Jobz, Queensland, Wwoofing
Port Douglas : Posh mais pas trop
Ça fait donc 3 jours qu’on se promene dans les rues a regarder les annonces, qu’on regarde sur Internet les bons plans, forums, etc. Et pendant que l’un fait des recherches, l’autre fait le blog (trop de choses a mettre...). On aurait pu avoir 2 places dans un resto chicos du coin qui avait place une annonce dans notre camping, mais malheureusement, on est arrives un jour trop tard, et toutes les places etaient pourvues... Alors, au lieu de prendre le premier boulot du coin, nous avons finalement choisi de commencer à travailler chez l’habitant, afin de pouvoir se mettre directement dans le bain australien. C'est vrai que si je veux trouver un boulot sympa, il faut absolument que j'ameliore mon anglais, donc un sejour en famille semble plus qu'adapte! Deux programmes existent et une inscription préalable est parfois nécessaire. ils nous permettent d'echanger gîte et couvert contre 4 a 6 heures de services rendus a l'hote, ce qui laisse le temps de profiter des environs pendant les heures de pause (apres-midi generalement).
[C] Le Wwoofing, ou World Wide Opportunities on Organic Farms (et non pas un melange de working et roofing), est un programme international probablement initialement prevu pour fournir de la main d'oeuvre aux fermes organiques. Aujourd'hui pourtant, de nombreux hotes proposent aussi de simple travaux de menage domestique, de travailler dans des hotels,... Ce programme coute 60 $ pour 2 personne (50 $ pour 1), ce qui inclut l'assurance et surtout, le fameux Wwoofing Book, reference biblique de plus de 1200 adresses sur toute l'australie. Il existe bien un site internet avec un forum, mais puisqu'il faut payer pour avoir la bible, le site ne reprend pas les contacts. Du coup, pour trouver quelque chose, il faut parcourir le livre adresse par adresse... Pas tres convivial, seulement mis a jour tous les 6 mois et uniquement valable pour l'australie (il faut re-payer pour aller faire du wwoofing ailleurs...)
Le second programme est appele HelpExchange (ou HelpX), et fonctionne sur le meme principe que le wwoofing, mais sans assurance, securite et en etant beaucoup plus libre. Toutes les offres et demandes sont centralisees sur un site web simple, mais efficace. Il n'est pas obligatoire de payer pour joindre le reseau (auquel cas il faut utiliser des messages prives sur le site pour contacter les personnes) mais pour 20 Euros pour 2, vous avez acces a l'integralite du site et des listing (numeros de telephone, adresses, evaluations, commentaires,,,), des photos, etc. autant dire que ca vaut la peine, meme simplement pour soutenir une telle initiative. Les offres sont tres diversifiees (depuis la ferme de kangourous a l'hotel nudiste en passant par l'accompagnement en bateau a voile), mises a jour regulierement, mais il y en a moins que pour le wwoofing. Marrant, a peine inscrits, on recevait plein de messages de gens nous invitant a droite a gauche en Australie! Bref, un tres bon reseau, sans doute appele a grandir !
La lasagne au BBQ, un must ! | Cheking des adresses HelpX sur Sammy (avec un biscuit en bouche!) | En pleine couture de moustiquaires |
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Catégorie(s) : Jobz, Queensland
Cairns : LA ville balnéaire… sans plage :-\
Nous ne sommes pas restes longtemps a Cairns, juste quelque jours pour se préparer a la suite du voyage (achats pour Wheely, trajet, boulot,…) et prendre des informations sur la plongée. Cette ville semble très touristique, mais aussi agréable à vivre. Tout ici tourne autour de la Grande Barrière de corail, et le nombre d’agences proposant des excursions pour faire du snorkeling (observation des récifs juste avec un masque et un tuba) et des plongées avec bouteilles rend la recherche de la meilleure offre très compliquée… On verra quand on y reviendra pour travailler (probablement début octobre), mais si quelqu’un a part hasard un super plan pour faire une croisière en voilier de 3 a 6 jours avec 2-3 plongées par jour pour pas trop trop cher, qu’il n’hésite pas a se manifester :-). On peut rêver…
A Cairns, on a quand même pu essayer de dormir avec Wheely en ville. Il faut savoir qu’il est généralement interdit de parquer sa voiture/van/4x4 hors des zones appropriées, c'est-à-dire hors des parkings d’autoroutes, qui sont généralement a plus de 50 km des villes :-/ Pas très pratique ni écolo tout ça… Heureusement, l’avantage de notre Wheely, c’est qu’il passe plus inaperçu qu’un gros camper van avec rideaux aux fenêtres. Il aurait été un chouia moins rouge que ça aurait été l’ultime camouflage ! On a donc tenté le coup, en allant dormir un peu en dehors du centre et de l’esplanade, ou on voyait tous les campervan se prendre amende sur avertissement par les rangers. Verdict : on n’a eu aucun problème, même si Véro n’était pas très rassurée d’être « dans l’illégalité » ! Aaaah, les filles…
Pour l’anecdote, lors notre première nuit, nous n’avions pas encore de moustiquaire pour nos fenêtres. Ca nous avait oblige a choisir entre vase clos+ventilation et moustiques a gogo… Au réveil, en ayant laisse 2 heures de ventilation et 1 moustique (bon compromis), impossible de démarrer Wheely : battery’s dead mate ! Ce qui nous a amené a avoir nos premiers contacts rapproches avec les australiens : faire des grands signes au moindre 4x4 qui passe dans notre rue (peu fréquentée, forcement puisqu’on voulait dormir…), pour supplier de nous aider a jump-starter. Etonnement, et contrairement a la réputation légendaire des australiens d’aider leur prochain comme soi-même, très peu se sont arrêtés (ndlr : on a peu comprendre par après que cette austérité ne se retrouve qu’a Cairns, trop touristique pour que les locaux soient généreux apparemment). Finalement, après avoir été acheté des câbles et essaye plusieurs fois de démarrer, on a décidé d’aller a pied au garage le plus proche et d’offrir a notre bon Wheely un petit cadeau d’accueil : une belle nouvelle batterie ! Il a démarré au quart de tour !
La, on va monter jusque Port Douglas, petite ville dont la plupart des personnes rencontrees nous ont dit beaucoup de bien (contrairement a Cairns...). Ce sera le point de depart pour aller visiter le haut nord du Queensland et la foret tropicale, trouver un petit boulot et rencontrer des gens. We'll see...
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Catégorie(s) : Cairns, Queensland, wheely
De Sydney a Cairns : la grande migration des sardines.
La première semaine passée à Sydney s'est très bien déroulée, a part évidemment la pluie des premiers jours. Apres s'être occupés de toute la paperasse administrative, nous avons enfin eu le temps de visiter la ville et quelques uns de ses fameux lieux touristiques. Nous avons donc commence par une croisière d’une heure dans le port. Aaaah enfin, le fameux opéra de Sydney, le Harbour Bridge, le Royal Botanic Garden... C'était très impressionnant de voir enfin toutes les icônes de l'Australie (il manque tout de même les kangourous et les koalas, mais cela ne va pas tarder...), surtout que ça faisait presque dix ans que je voulais visiter l'Australie (depuis que Béné et John ont fait le tour de l'Australie pour être précise - merci a eux de m'avoir donne l'envie!). Nous n'avons pas malheureusement pas eu le temps de tout visiter mais comme nous y revenons fin décembre, nous aurons l'occasion de terminer la visite.
Comme nous sommes arrives a Sydney, et que notre objectif est de monter vers le nord au plus vite pour profiter des bonnes saisons, on s'est dit qu'il serait dommage de consommer autant de carburant a nous deux et de ne pas faire profiter d'autres personnes du lift. Le hasard faisant parfois bien les choses, nous avions justement dans notre merveilleuse chambre commune (bien rangée) deux jeunes allemandes désireuses de partir au plus tôt vers Cairns. Nous leur avons donc proposes de les prendre avec nous moyennant une participation aux frais d’essence. Préférant l’aventure au confort d’un avion direct (et puis c’était mois cher), elles ont sauté sur l'occasion !
Nous (quatre) avons donc quitte la superbe ville de Sydney mercredi 10 septembre, a bord de notre super Wheely – charges a bloc et serres, mais cela en valait vraiment la peine! Durant ce voyage, nous avons eu l'occasion de tester notre nouveau matériel : couchette étroite mais assez confortable, vaisselle, réchaud a gaz - soit l'équipement du vrai backpacker, yeah! Un backpacker est, par définition, une personne qui voyage le sac au dos et qui n’a pas beaucoup d’argent. Un peu comme nous, quoi !…
Arrives a Cairns vers minuit du troisième jour, on s’est précipité dans le premier backpack du coin pour prendre enfin un douche, une bonne nuit de sommeil, et avoir la journée du lendemain pour enfin ranger et préparer Wheely !
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Catégorie(s) : Cairns, Queensland, Sydney, wheely
mardi 23 septembre 2008
L'agenda du voyage !
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Itineraire du voyage !
Publie a 06:04 0 Commentaires
mardi 9 septembre 2008
Aujourd'hui, c'est notre jour de chance !
Nous étions partis dans l’idée d’acheter un campervan (genre camionnette aménagée pour y « vivre ») mais finalement, nous avons craque pour ce 4x4 ! Nous aurons donc probablement un peu moins de place et de confort que dans un van mais Wheely nous permettra de visiter les coins uniquement accessibles en 4x4 (ce qui veut dire plus sauvages et/ou moins endommages par le tourisme), d'avoir moins de chance de crever un pneu et de tomber en panne (un double réservoir de 130 litres a été intalle). Vu qu’on est en basse saison à Sydney, l’offre était relativement limitée ce qui ne nous a pas permis de visiter beaucoup de véhicules, mais Wheely, on a directement su qu’il était pour nous :-). Si l’on rajoute le fait que ses derniers propriétaires (ceux qui l’ont aménage en tant que backpacker-4x4) étaient un couple de flamands et que ça facilite forcement contact et transactions bancaires, l’affaire a vite été dans le sac !
Espérons maintenant qu’il soit à la hauteur de nos espérances ou plutôt, de nos exigences ! C’est toujours stressant d’investir dans un objet d’une telle valeur mais on n’a pas trop le choix ici ! Tout le monde est dans le même cas et on doit faire un peu confiance en son jugement. On verra !
Pour couronner cette belle journée, nous avons pu enfin commencer à visiter la ville ! C’était assez bizarre d’être dans un lieu inconnu depuis déjà trois jours et de même pas avoir pris le temps de le connaître ! Mais nous ne voulions pas visiter les endroits types de Sydney tant qu’il pleuvait et de toute façon, nous savions que nous allions avoir le temps de le faire par la suite. Pour fêter dignement notre achat selon notre budget, nous sommes allés nous promener à Darling Harbour et visite l’aquarium de Sydney a la tombee de la nuit. Impressionnant et passionnant, cet aquarium recèle toutes les merveilles du monde aquatique australien. Maintenant que nous sommes devenus accros aux fonds marins, nous avons étés complètement fascines par la diversité de la faune et de la flore. Ca nous rend encore plus impatients de plonger en milieu naturel et de découvrir tout par nous même ([C] même si le budget ici (60 € par dive) risque de ne pas être le même qu’en Thailande (16 € par dive !!), heureusement qu’on va travailler…)
Demain on a les cles et on prépare déjà notre départ vers le nooord. Seeya !
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lundi 8 septembre 2008
Oz here we are !!!
Bref, tout cela pour dire que tout va très bien, nous sommes biens arrives à Sydney vers 6 heures du matin et ce, malgré les troubles politiques de Bangkok. Compris dans le package de l’organisation WEP que nous avions acheté (Oz Brumby), nous avions le transfert jusqu’au backpacker (auberge de jeunesse) et les deux premières nuits incluses. Une fois sur place, on s’est rendu compte que cela ne valait vraiment pas la peine de l’avoir pris mais il était trop tard de toute façon ! Il vaut toujours mieux être indépendant, cela revient toujours moins cher même si cela coûte plus en temps…
Ayant quitte une Thaïlande, ensoleillée, torride (35 degrés) et parfois étouffante (Bangkok, toujours !), l’arrivée a Sydney fut… surprenante : Le retour de la pluie ! Hé oui, comme nous sommes passes dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées et on a pas pu échapper a la pluie hivernale ! Une drache comme je pensais qu’on en avait qu’en Belgique (pluie continue et ciel très sombre), une température très fraîche (15 degrés) et un vent encore plus glaçant ! Moi qui n’avais pris que des vêtements « haute température », je suis servie ! Me voila donc à superposer mes quelques pulls emportes, mon k-way rose coupe vent et mon merveilleux polaire blanc. Super fashion quoi ! Fait assez bizarre, la plupart des australiens n’ont pas l’air d’avoir froid, on les voit se promener en t-shirt sans se soucier du mauvais temps ! Peut-être sentent-ils que le beau temps arrive ??
Les trois premiers jours sur place ont été uniquement consacres a notre installation a longue terme sur le sol australien : recherche d’un van qui nous permettra de voyager, ouverture d’un compte en banque, choix d’un opérateur téléphonique, inscription au tax file number (qui permet de récupérer une partie des charges sociales payées par nos employeur lorsqu’on quittera l’Australie), recherche d’une boite postale, etc. Trois jours de recherche assez intensive, fructueuse, qui nous ont quand même permis de nous repose un peu de la Thailande.
Il est dit que soit on aime, soit on n’aime pas Sydney. Mais je me demande vraiment comment on peut ne pas aimer cette ville !! Peut être est-ce le contraste avec Bangkok, mais on a été instantanément frappes par sensation d’espace, la largeur et la propreté des avenues, le peu de véhicule y circulant et le calme ! Malgré le mauvais temps, on a tout de suite senti qu’on allait se plaire dans cette ville… !
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Fin du parcours a Chiang Rai et impressions generales
Pas grand-chose a faire a Chiang Rai même donc, le lendemain, on décidé de monter en petit bus jusque Chiang Saen, village qui longe le Mékong, le fleuve qui fait office de frontière entre le Laos, le Myanmar et la Thaïlande. Cette région est des lors appelée le Triangle d’Or (Triangle pour les trois pays et Or, pour l'opium qui y est/etait cultive). Sur place, location d’une mopette pour une demi journée et visite des lieux clef de la région et petite balade dans l’arrière pays. Le village thaï au niveau de la convergence des frontières des 3 pays est très touristique et tout le monde s’y arrête pour une photo. En face par contre (au Myanmar ou au Laos), aucune infrastructure touristique ne semblait mise en place… Sacrée Thaïlande, tout est bon pour exploiter les dollars du touriste !
Le soir même, départ de Chiang Rai pour retourner a Bangkok, ou on arrivera en pleine nuit et on tentera de dormir dans l’aéroport avant de faire nos courses de départ le lendemain. Départ pour Sydney a 17h!!
____________
Petit bilan? On a vraiment adore ce pays, même si on est bien conscients que c’est tellement facile d’y arriver en touriste, prêt a dépenser en 1 semaine ce que les thaï gagnent en un mois (et encore). La plus grosse déception est sans doute la barrière de la langue. Même si l’anglais est souvent utilise, ça reste très factuel, et ça ne permet pas de comprendre les écritures, pubs, journaux, emballages, menus,… On reste donc enfermes dans notre rôle de touriste et il est très difficile de pouvoir apprécier la culture locale sans en comprendre la langue. La Thaïlande est effectivement le « Land of the Smile », et un sourire amical au tuktuk insistant vaut souvent mieux qu’un déni pur et simple.
Et comme on dit : on a eu de la chance avec le temps !
Conseils (pratiques) personnels :
Achats : Super important pour les filles : ne vraiment pas prendre trop d’affaires, tout est achetable en Thaïlande a très bon marche (Véro regrette encore…). A Bangkok, aller au Centre MBK, énorme. Pour les mecs, l’électronique vaut aussi vraiment la peine. A Bangkok de nouveau, aller au Pantip Plaza. Bon, il y a toujours évidemment le problème des contrefaçons et des douanes…
Transport : Apres coup, on s’est rendu compte que réserver des transports avant d’être sur place est inutile, contraignant, plus cher… Dans n’importe quelle ville, n’importe quelle petite échoppe ou presque peut vous vendre un ticket de transport. En comparant les prix, on trouve vite des offres intéressantes. En plus, les bus desservent les grandes villes très facilement, sont réguliers et ponctuels, et beaucoup plus conviviaux que les autres transports (sauf les derniers de la journée…) ! Nous, on a un peu regrette d’avoir pris deux trajets en avion…
Par ailleurs, on l’a déjà dit, mais louer une mobylette ponctuellement pour explorer les régions par trop peuplées (pas faire ça a Bangkok quoi…), c’est le pied. Ça se conduit a gauche super facilement, les thaïlandais sont prudents au volant et roule très lentement (on n’a pas vu un seul accident). Si on rajoute a ça le fait que ça revient souvent moins cher que les autres transports et qu’on y gagne beaucoup en liberté et en temps, on n’arrive pas a comprendre pourquoi on a vu si peu de touristes le faire (et pourquoi les thaïs nous regardaient en rigolant… peut être a cause du casque et des lunettes, qui sait, ils ont peut être aussi vu Chips a la télé…?)
Logement : De nouveau, pas trop besoin de réserver a l’avance, si ce n’est pour des gros événements tels que la full moon party. Il est toujours possible de trouver sur place, à tous les prix, et de demander à voir les chambres avant de souscrire. En plus quand on réserve à l’avance, on peut parfois avoir des mauvaises surprises sur place. Par exemple, l’hôtel qu’on avait repéré sur le net sur Koh pan Ngan était en fait à l’ombre tôt le soir et avait de bruyants travaux en cours derrière… Pas top pour une île paradisiaque !
Bouffe : On n'a pas eu le moindre problème de tourista et pourtant, nous n’avons pas fait des masses attention, il faut avouer. On a juste évité de boire l’eau du robinet et d’acheter dans la rue des fruits places dans des glaçons. Sinon, vu le nombre de shakes (fruits et glaçons pilles) consommes, ils ont l’air inoffensifs… Pour les plats, si on vous dit que c’est légèrement piquant, un conseil : déclinez poliment. Par facilite, optez pour les Pad Thaï, plat traditionnel compose de nouilles sautées et agrémentées parfois de tofu, de poulet, de noix,… que l’on peut vous faire partout. Véro est devenue une experte !
Toilettes : Toilettes occidentales dans la majorité des logements, mais toilettes a pédales dans les lieux publics. Les toilettes modernes sont toujours accompagnées de la petite douche remplaçant avantageusement le papier (question d’habitude…) tandis que les toilettes a pédales sont accompagnées d’un bac d’eau, moins commode, nous ne rentreront pas dans les détails… Bref, rouleau de PQ indispensable dans le sac a dos a tout instant (a ne pas jeter dans les toilettes toutefois...) !
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Catégorie(s) : Nord de Bangkok, Thailande
Eco-trekking: it’s the jungle baby!
Le cadre était vraiment magnifique : La descente jusqu'à une rivière, le parcours de la rivière a pieds nus et la remontée de la colline vers le village Karen a travers des paysages de rizières sèches et humides, tout était merveilleux. Sur la route Mr Sak, sorte de guide-sage indolent, s’arrête de temps a autre pour nous parler des plantes, des animaux ou de la vie en montagne (desquelles il vient : il est Karen lui aussi). Arrives au village en fin d’après midi, on est évidemment un peu l’attraction du coin (on se fait même prendre en photos !). On essaye donc de se couler le plus possible dans le bain : baragouiner local (les Karen ne parlent pas le thaï), se laisser masser par un gars passablement emeche, fumer la cigarette locale faite de tabac et de morceaux de noix enroule dans une feuille de tabac (quitte a y laisser un poumon), goûter a de l’alcool de riz trop jeune, jouer avec les enfants,... Enfin, on dévore un excellent repas prépare par nos guides sur le feu central de la maison (maison complètement en bambous, sur pilotis) du couple chez qui l’on va « tenter » de dormir…
Par contre, on avait complètement oublie de prendre des boules-quies… et les Karen possèdent de nombreux animaux de fermes qui vont et viennent à leur gré. Par exemple des cochons qui se lavent sous les terrasses des maisons dans les boues créées par l’eau de vaisselle, des poules qu’ils rentrent par sécurité la nuit dans des paniers sur la terrasse, des coqs insomniaques qui chantent a partir de 3h du matin, et plein d’autre bruits non identifies… Bref, on s’est endormis chacun avec le doigt de l’autre dans son oreille et l’autre oreille collée a l’oreiller. Peu de sommeil, mais gros fou rire :-).
Contrairement a ce que la plupart des tours essayent de faire croire aux touristes, les tribus Thaïs ne sont bien donc pas des espèces sous développées qui vivent en habits traditionnels toute a journée… Il s’agit simplement de montagnards, qui vivent dans des maisons de bambous et possèdent parfois la TV, se lavent les dents (les femmes ont les dents noirs, mais c’est parce qu’elles chiquent des noix amères toute la journée pour rendre leur dents plus fortes. Les dents blanches ne sont pas un signe de beauté ici - Véro n’avait donc rien a craindre…), etc. Bref, loin de l’image touristique qui leur est donnée !
Au matin, après une dizaine de thés pour se réveiller et un petit dej local fait de riz, de poisson bouilli et d’autres choses inconnues (heureusement, il y avait des ananas et des bananes a cote…), on fait nos adieux a nos hotes et on repart dans la foret pour redescendre vers la rivière, accompagnes de 5 hommes du village. De nouveau, les paysages sont mirobolants ! On s’arrête a midi pour manger nos nouilles (préparées le matin même par Mr Wit et stockées dans des feuilles de bananier) a l’aide de baguettes en bambou : pas besoin de faire la vaisselle, on jette tout après avoir mange. Enfin, après quelques heures de marche en rivière, on arrive au « campement de survie »… qu’on devrait plutôt appeler « l’hôtel 5* de la jungle » ! Il s’agit d’une grande maison en bambou près de petites cascades dans lesquelles on a pu se laver pendant que nos guides et les hommes du village préparaient un dîner pantagruélique (private joke, il fallait que je replace le mot), pêchaient et découpaient le matériel de cuisine (on les a quand même un peu aide, hein) ! « Découpaient » car oui, tout est en bambou ici : verres, cuillères, assiettes (communes), baguettes, bouilloire a thé et même les « casseroles » pour cuir le riz. Incroyable ! Apres ce bon repas, une petite discussion et quelques jeux à boire de fin de soirée (sans boire…), une meilleure nuit de sommeil que la veille a fait beaucoup de bien !
Au réveil, tout le monde était déjà en activité pour nous préparer un vrai « continental breakfast » digne des plus grands hôtels : thé, œufs brouilles cuits dans des poches de bambous, toasts grilles sur le feu, ananas frais,… Eux n’ont par contre mange que du riz et du poisson épice (une anguille et un crabe pêchés la veille). Dommage que l’on n’en ait pas eu parce que c’était bien meilleur que le petit dej de la veille ! Finalement, on a quitte notre repère pour remonter a la marche les petites cascades jusqu'à la « grotte aux chauves souris » dans laquelle nous avons progresse quelques dizaines de mètres a la seule lueur de torches de bambous séchées la veille sur le feu. Sympa, mais court ! Et puis, dernières heures de marche dans des paysages toujours aussi superbes et retour a Chiang Mai dimanche en fin d’apres midi, fatigues mais heureux d’avoir choisi ce trek !
Le dimanche soir, c’est le gros marché artisanal dans les rues centrales de Chiang Mai. Le meilleur marche qu’on ait pu faire en Thaïlande ! Pas du tout oriente touriste, tous les thaïs y vont, avec des petits chanteurs locaux jouant au milieu des rues, plein de choses sympas à manger,… Très chouette après nos 3 jours de marche.
Finalement, le lendemain matin, direction un centre de massage renseigne par le Routard. Un peu particulier, seuls des aveugles issus d’une des meilleures écoles de massage de Thaïlande massent ici. On se disait qu’ils devaient avoir une sensibilité différente et comme nous n’avions pas encore pris le temps de faire des massages, c’était l’occasion. Et de fait, ce massage thaï d’une heure de tout le corps fut bien agréable (pour 2 € en plus…) !
Dans quelques heures, on prend un bus encore plus local (pas le choix, c’est le dernier de la journée) vers Chiang Rai, le nord-nord. On serait bien reste un peu plus longtemps a Chiang Mai, parce qu’on a pas eu beaucoup le temps de visiter la ville, mais on avait déjà booké un retour en avion jusque Bangkok depuis Chiang Rai, donc pas le choix…
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Catégorie(s) : Nord de Bangkok, Thailande, Trek
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