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dimanche 2 novembre 2008

A la recherche du casoar…

La route de Cairns a Brisbane fait environ 2000 km. Notre objectif étant d’arriver a Brisbane pour la mi-novembre pour travailler un mois et demi, il nous reste trois semaines pour descendre. Compte tenu de la quantité faramineuse de choses a faire sur la cote est, c’est court, très court… Bref, on va devoir faire les japonais par endroits, zapper d’autres et pas traîner en chemin. Pour commencer, on est partis de Cairns par l’intérieur des terres. Alors que l’inland au nord est très sec (cf. Chillagoe), l’inland au niveau de Cairns, les Atherton Tableands, est un plateau verdoyant façonne par l'industrie laitière qui y avait établi ses quartiers dans les années 60. Aujourd’hui il ne reste que peu d'élevages, des collines de champs verts entrecoupés par des rangées de palmiers et d'arbres exotiques. Le limousin avec des palmiers quoi ! De plus, les parcs nationaux sur la route nous ont permis d’admirer des 'fig tree' centenaires gigantesques dont les racines, qui partent des branches pour atteindre le sol, forment des structures magnifiques. Par ailleurs, de nombreuses cascades sont facilement accessibles sur le bien nomme « waterfall track », soit une série de merveilleuses douches gratuites (un peu fraîches, mais on va pas se plaindre non plus… nous n’avions pas pu prendre de douche la veille). On a aussi parcouru des sentiers en silence et sur la pointe des pieds a la recherche du plus bel animal Australie (et je ne dis pas du tout ça parce que c’est mon totem…) : le rarissime Casoar ! Il s'agit d'un oiseau de 2 mètres incapable de voler, une sorte d’autruche a plumes bleues et noires avec une bosse sur la tête, un peu dangereux si on l'ennuie et très difficile à apercevoir dans la nature. D'ailleurs, a part des taons et malgré nos petits pas, on n’a rien vu... Sur la route également, des petits villages dont les maisons typiques début 19e australien, pubs, postes, magasins et autres permettent d’imaginer la vie dans l’inland. Malheureusement, pas l'occasion de la faire très longue…



Un peu plus loin sur la route, nous voila à Tully. Cette petite ville est réputée être la plus pluvieuse d’Australie. Super, mais il fallait qu’on y passe ! Dans l'avion jusque Sydney, j’ai en effet eu la chance de regarder un documentaire sur Tully qui m’avait fascine : tout tournait autour de la construction d’une grande sculpture en forme de botte, en caoutchouc dorée, destinée a attirer les touristes dans cette ville qui, traditionnellement, ne vivait que grâce a l’industrie de cane a sucre. Ils sont fous ces australiens… Toujours est-il que la vaste blague de l’avion est devenu une étape incontournable de la route du sud ! Et paf, nous voila dans la Golden Gumbot, comme les autres touristes du coin… Trouver un endroit ou dormir n’est jamais une mince affaire, nous voulons évidemment dépenser au minimum. Une solution appropriée a notre mode de vie de backpackers – a part bien sur dormir devant les habitations ni vu ni connu - est de dormir dans les parcs nationaux. C’est évidemment payant (mais peu cher : 4,85 $/p par nuit), mais dormir dans ce genre d’endroit vaut la peine. Comme nous visitions le très beau Paluma Range National Park, nous avons décide d’y passer notre première nuit ! Nous en avons profite pour se baigner dans les eaux cristallines des rivières, non sans avoir échappe a un serpent agressif qui nous barrait la route et a une araignée dans les douches encore plus grosse que la précédente du blog. Quelle aventure ma brave dame !

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