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dimanche 9 novembre 2008

Mises a jour et commentaires

Juste un petit message pour dire que nous avons profite d'un reseau public gratuit a Bundaberg pour mettre le blog et l'agenda a jour, desoles pour le retard et pour ceux qui etaient perdus. La carte, pas encore par contre, car ca prend vraiment longtemps... Pour ceux qui se demandaient, les photos sont prises avec notre ancien appareil, mais comme le flash a lâché, on est obliges de le poser quand on se trouve dans des endroits sombres pour ne pas avoir de photos floues. Pas tres pratique quoi. On va tenter de faire réparer l'autre a Brisbane.

On remercie aussi les personnes qui nous font des commentaires par mail sur le blog, ca fait plaisir d'avoir des avis. Pour ceux qui veulent laisser des commentaires directement sur le blog, on rappelle qu'il ne faut pas avoir de compte particulier! Il suffit simplement de choisir "Open ID" lorsque vous laissez un commentaire, rien de plus facile... Merci!

Carnarvon National Park : De marche et (de beaucoup !) d’eau fraiche


[V] Comme nous avions encore quelques jours avant de retourner sur la cote pour faire de la plongée (hé oui !), nous avons décide de passer par le CARNARVON GORGE NATIONAL PARK. Ce parc est très éloigné de la cote et peu de personnes ont le courage de se déplacer jusque la. Mais vu que nous étions « tout près » (enfin, tout est relatif, disons plus près que les autres…) nous avons saute sur l’occasion pour le visiter. La partie principale du parc est un chemin de randonnnee de 10 km dans la gorge. Pour pouvoir prendre le temps de visiter toutes les deviations, nous avions decide d’y passer la nuit, le camping étant au bout du chemin. Donc, au planning, +/- 30 km A/R. Pour une fois, j’étais motivée pour faire du camping, je me disais que ca valait la peine de le faire même s’il fallait transporter tout notre matériel. Et surtout, a proximité du camping, il y avait deux sites de peintures rupestres aborigènes que je voulais voir depuis tellement longtemps. On s’est donc prépares, avec notre matériel de camping inexistant. Pas de matelas ? Pas de problème, disait Cris, la couette servira de matelas ! Pas de sacs de couchage ? On prendra les couvertures Qantas et British Airways « empruntees » dans l’avion. Ok me suis-je dit, c’est lui l’as du camping… Autant dire que le sac était bien rempli, avec nos pâtes déjà cuites pour le souper et notre boite de thon pour le lendemain, la couette prenant les trois-quarts du sac a dos, la tente et 15 litres d’eau, en prevision (si seulement on avait su…).

Apres quelques centaines de metres, on n’était pas fiers tous les deux ! Nos muscles s’étaient bien ramollis a force de vivre dans Wheely ! Mais le paysage, a lui seul, valait clairement les efforts fournis et nous n’avons pas été decus des commentaires elogieux du Lonely… Jusqu’au moment ou il a commence a dracher… Hé oui, nous et notre bol, on aurait du le savoir ! et Cris qui disait qu’il ne comprenait pas pourquoi il pleuvait alors que il avait vu sur le panneau d’affichage des rangers « grand soleil ». Croyant que ce n’était qu’un petit orage passager et puisqu’il était déjà 16h et que nous étions proches du campement, nous avons continue notre route… On a essayé de s’encourager et de se rassurer jusqu’au moment ou on s’est bien rendus compte que cela n’allait jamais s’arrêter ! Sur le chemin, il a tellement plu que nous avons du déballer la tente pour nous protéger sous le double toit (qui en a profite pour commencer a percer). Bef, je ne vous décris pas notre tête… Profitant d’une accalmie, on est vite allés se réfugier près des peintures rupestres, naturellement protégées de la pluie et du vent, le temps que cela se calme. Ensuite, on a juse eu le temps de courir jusqu’au campement planter notre tente et de faire un saut dans un swimming hole qu’il a recommence a pleuvoir, pour ne plus jamais s’arreter. Bref, a 19h, on avait déjà mange et digere. Comme on n’avait pas pense a prendre notre jeu d’échec, on s’est endormi, esperant que le ciel ne nous tombe sur la tête. Et pendant ce temps, le reste du monde avait les yeux rives sur le Etats-Unis… Excellente nouvelle soit-il dit en passant !




A 5H30, réveil douloureux d’une nuit difficile (évidemment, la couette toute fine n’avait servi a rien et les couvertures etaient un peu trop courtes) mais heureusement sous le soleil ! Contents de s’être sortis de cette affreuse nuit, on veut prendre une photo… surprise, notre appareil de secours ne fonctionne plu, probablement a cause de l’humidité ! Grrr, reste le Gsm, super pour les photos… A moitie reveille, Cris a faillit se battre avec un kangourou : en traversant la rivière, concentre sur ses pieds pour ne pas tomber dans l’eau, il a releve la tete pour tomber nez a nez avec lui (moins de 3 m) ! Surpris tous les deux, l’un a pousse un cri et a recule et l’autre s’est perche sur ses pattes arrières (qui est qui ?). On n’avait jamais vu de grand kangourou et celui la était impressionnant, plus grand que cris et dans une position de defense les pectoraux en avant ! L’appareil photo a recommence a fonctionner mais juste deux minutes après notre rencontre avec le kangourou. Dommage, on ne pourra pas vous le montrer !



Apres toutes ces péripéties, le reste du parc s’est très bien passe et avons découvert des lieux que nous n’avions pas pu voir la veille. Ce parc en vaut vraiment la peine, mais il faut juste bien faire attention a la météo sur le panneau d’affichage… Car au retour, en lisant bien jusqu’au bout, il était marque « possibilité d’orage »… Et clou du spectacle, le bas du parc est rempli de kangourous, de wallabis (petits kangourous) et d’un echnide (ressemble a un petit porc-epique) fouineur. On a enfin été rassasies !

Apres ce merveilleux national parc, direction la cote pour plonger ! Nous avons réserve un voyage vers LADY MUSGRAVE ISLAND, ou nous plongerons probablement pour la dernière fois sur la grande barrière de corail.

Inland, Sur la route des mineurs

[V] Cela fait un bout de temps que Cris en parlait, et n’en démordait pas, il voulait absolument aller visiter 1) une usine de canne a sucre – le Queensland est le pays de la canne a sucre, quand on visite le nord-est,on ne peut pas rater les champs a perte de vue, les multiples petits passages a niveaux créés pour les trains spéciaux de canne a sucre et surtout l’odeur particulière des raffineries et 2) une mine – le centre du pays est en effet riche en minerai, or, charbon, pierres précieuses, etc. Donc, pourquoi pas ? Si nous sommes ici, ce n’est pas seulement pour les plages et les poissons mais aussi pour decouvrir les autres richesses du pays.

Malheureusement, la récolte se terminant, plus aucune usine de canne a sucre n’organisait de visites. Il n’était donc plus question de passer a cote de la visite de mine. Justement, une mine de charbon située a Clermont (a 400 km d’Eungella d’où nous étions partis) organisait des visites gratuites. Parfait pour les backpackers gratteurs que nous sommes ! Apres une journée complète de voyage, nous sommes enfin arrives dans la vraie Australie de l’interieur ; cow-boys avec leur crâne blanc car protégé par leur chapeau, les pick-up avec les chiens accrochés a l’arrière, des villages avec en tout et pour tout une station service, des routes interminables toute droites, des superbes coucher de soleil donnant sur des champs de bœufs interminables, des paysages desertiques ou brules et surtout, la chaleur !




Arrivés un jour avant la visite prévue, nous avons décidé de visiter la région. Nous étions tout pres de deux villes consacrees aux mines de minerais : Rubbyvale, et Sapphire. Une troisieme ville a été cree a cote pour ne pas denoter : Emerald. Si ce n’est pas joli ! Principale activité de ces villes : visite de mine mais surtout, le « fossicking ». On ne sait pas comment traduire ce verbe mais nous dirons « a la recherche des saphirs ». Le sol est riche en pierres précieuses, la région est hyper exploitée et chaque habitant a une mine au fond de son jardin ! tout le monde espère trouver enfin la pierre qui le rendra riche. Pour attirer les touristes que nous sommes, ils vendent des sacs de terres tires d’une mine (4euros / 15 kg), et mettent a disposition le matériel nécessaire pour fossicker… Pour nous donner l’envie de participer a l’effervescence de l’endroit, ils nous ont dit que tout le monde trouvait des pierres. Si nous étions allés aussi loin dans ce pays, ce n’était pas pour laisser passer une chance pareille ! C’était un peu comme jouer au Lotto mais sans que les chances ne soient comptées. Nous avons donc appris a trier la terre et a inspecter chaque pierre, comme de vrais mineurs ! Résultat : nous avons effectivement trouves des saphirs, mais des tout petits… Il y en a peut être un qui pourrait être taillé mais on preferait se renseigner avant.

Le lendemain, nous avons enfin visite la mine tant attendue (la mine de charbon de Blair Attol). Compris dans la visite gratuite, une entrée au musée du village, fourmillant de bric a brac des annes 1950 (leur age d’or), une visite guidée de la ville et d’une ancuienne fonderie de cuivre ainsi que de l’ancien magasin de la fonderie, qui a fermé ses portes en 1964 et dont on a rien enlevé des étalages (des boites de Kellogg’s des années 60, des magazines avec des vieilles photos de mode, des biscuits encore en morceau qui puaient, etc... bizarre !)




Ca nous a fait rire car nous avons passe ces deux jours de visite en compagnie de personnes plus agees, pas de backpackers en vue ni de jeunes couples, pratiquement que des retraites. Les jeunes n’aiment-ils que la fête et ne sont pas intéressés par l’histoire du pays ou est-ce que nous avons déjà la mentalité de retraites ? Heeeuu…

dimanche 2 novembre 2008

Pas de Whitsunday et plus d’appareil photo… Rien ne va plus !

Nous avons donc quitte Ayr pour descendre dans les Whitsunday Island. Il s’agit d'un archipel de plein de petites îles verdoyantes près de la cote. En arrivant a Airlie Beach, on retrouve encore une fois Thib et Les, qui avait passe toute la journée a essayer de trouver un bon deal pour aller sur Whiteheaven Beach (située sur Whitsunday Island), plage de rêve que l’on voit sur de nombreuses photos (dont celle ci-contre pas de nous). Malheureusement, le site est ultra fréquente et il faut compter 150$ minimum pour aller voir la plage. Ça fait un peu cher la photo… Bref, on réfléchit en mangeant des pizzas dans leur van (c’est quand même chouette d’avoir de la place pour s'asseoir…) et le lendemain matin, presque prêt a se décider, on se retrouve pris dans une drache nationale. Pas idéal pour aller sur des plages de rêve. Finalement, ce temps suppose persister, Airlie Beach ne nous plaisant pas du tout (beaucoup trop de backpackers…) et le fait qu’on ne puisse pas faire de randonnée sur l’île (ce qui revient donc soit a prendre une photo puis partir, soit a camper sur la plage et c’est tout…), on a choisi a contrecoeur de zapper les 3 jours qu’on comptait passer ici. Dommage, car il s’agissait d’un must-do de la cote…

On est donc descendus un peu plus bas, jusqu’au parc national d'Eungella duquel on vous écrit. On a en fait trouve un camping dans la montagne avec une vue époustouflante sur la vallée, une machine a laver car on avait plus rien comme sous-vêtements, un accès WIFI gratuit,… Bref, une halte utile et nécessaire !

Gros hic par contre, notre nouvel appareil photo disjoncte complètement : L’objectif ne se ferme plus et il bloque complètement sur la mise au point. Probablement une crasse dans l’appareil mais je ne veux pas l’ouvrir et perdre la garantie ! Comble du comble, notre ancien appareil nous fait aussi une petite crise de flash, plus moyen de prendre des photos avec ! Bref, dorénavant le blog risque d’être très textuel, sorry (si toutefois vous voulez encore voir des photos, n’hésitez pas a faire une donation sur notre compte en banque, hehe…)

D’ici, nous allons partir dans l'intérieur des terres, pour voir des mines et des parcs nationaux enormes (oui, on ne se lasse pas…). Thib et Les sont partis de leur cote, et on les retrouvera dans une dizaine de jour pour faire Fraser Island a 4 en 4x4. On aura peut être plus internet avant un bout de temps, so no worries mate !

MAGNETIC ISLAND : Des koalas et des poissons partout !

Malheureusement, nous n’avons pas pu rester très longtemps dans le Paluma Range National Park, car un Ferry nous attendait pour aller sur Magnetic Island (Maggie pour les intimes). Cette île est assez touristique et en plein essor immobilier (construction d’un grand port et d’une marina, de nombreux appartements luxueux,…) mais reste a 2/3 un parc national qui contient la plus dense réserve de koalas d’Australie ainsi que des plages merveilleuses. C’est un peu cher pour y aller avec la voiture, mais une fois sur place, on ne dépense évidemment rien en logement (comme d’habitude quoi puisque avec Wheely, on peut dormir partout). En attendant le ferry pour y aller, qui voila ? Thib et Les dans leur van ! Et nous voila partis ensemble pour 3 jours sur Maggie. Arrives sur place, pas un chat sur l’île, étrange pour une zone si touristique… En prenant les infos locales, on apprend en fait qu’un crocodile de 3,5m de long se balade depuis 2 semaines à la recherche d’une compagne sur les plages du sud de l’île, soit les plus populaires ! Pourtant, il n’y a pas d’autres crocs sur l’île… Deux semaines que les rangers, légalement empêches d’abattre un croc de cette taille, essayaient de l’attraper. Bref, apparemment les touristes ont fui l’île.

Ce calme inopiné nous a permis de faire, en toute tranquillité, une petite rando ou l’on a vu 5 koalas, de très très prêt (on a résiste a les toucher, dur tellement ils on l'air doux et pacifiques…), de faire un peu de snorkelling sur une plage de rêve pour observer des raies a pois bleus, de dîner sur le bord de la plage avec une famille de possums et de prendre l’apero au couche du soleil sur une plage de l’ouest avec des échassiers au regard intriguant. Soit trois très bons jours a la rencontre des animaux australiens !

En revenant de l’île, retour dans l’eau pour aller plonger, de nouveau avec Thib et Les, deux fois en une journée sur l’épave du Yongala a partir de la ville de Ayr. Le Yongala est un bateau de croisière qui a coule soudainement a quelques km des cotes lors d'un cyclone en 1911 et a été retrouve 50 ans plus tard, ce qui a permis aux coraux de s’installer tranquillement sur la coque. On ne pénètre cependant pas dans l'epave pour ne pas la dégrader avec l’air, mais aussi et surtout car les 120 occupants du bateau sont toujours dedans ! Brrrr… Le bateau est sur le flanc le dessus du bateau est a 15 m, le dessous est a 28 m. Malheureusement, selon notre brevet, on ne peut descendre en dessous de 20 m. On a donc choisi de faire, lors de la première plongée sur l’épave, une Adventure Dive, soit une certification PADI qui nous permet de plonger dorénavant jusque 40 mètres. Il s’agit apparemment d’une des meilleures plongées d'épave au monde et de fait, on n'a pas été déçus ! Comme ils le disent, on voit plus en une plongée sur le Yongala qu’en 10 plongées sur la grande barrière ! Une profusion de petits poissons, de raies (dommage, on en a pas vu cette fois la…), de gros poissons, de serpents de mer, de coraux,… Incroyable ! Dommage qu’on en ait pas autant profite que Les et Thib car nous avons été tous les deux malades !! Véro qui n’est jamais malade en bateau a eu sa dose en un aller-retour ! Même plonger dans l’eau ne l’a pas aidée, au contraire. Moi, par contre, je devrai être habitue, la prochaine fois, je n’oublierai plus mes petites pilules miracles ! Grosse nouvelle, qui est très importante pour les amateurs de snorkelling et plongée, les stingers sont arrivées. Ce sont des méduses mortelles qui arrivent sur la cote est de l’Australie au même moment que la saison des pluies ne commence. Il est impératif de se protéger contre ces sales bestioles et c’est pourquoi nous avons du porter, lors de nos plongées, une belle cagoule !


Le lendemain matin, une nouvelle panne de batterie, comme par hasard juste après le départ de Thib et Les. C’est vrai qu’on avait encore un peu pousse l’usage (recharge appareil photo, ordinateur, lumière, etc.) la veille au soir. Apres près de deux heures d’attente, un gentil 4x4 est enfin venu nous jumpstarter. Comme nous avions dormi près d’une des dernières plages australiennes qu’on peut parcourir en 4x4 (Alva beach), on en a profite pour aller faire un petit tour ! Merci Wheely, ça c’est chouette. En revenant, notre ami le 4x4 qui nous avait aide un peu plus tôt dans la journée était bloque dans le sable. Echange de bons procedes, Wheely l’a sorti de la les doigts dans le nez, yeah !

A la recherche du casoar…

La route de Cairns a Brisbane fait environ 2000 km. Notre objectif étant d’arriver a Brisbane pour la mi-novembre pour travailler un mois et demi, il nous reste trois semaines pour descendre. Compte tenu de la quantité faramineuse de choses a faire sur la cote est, c’est court, très court… Bref, on va devoir faire les japonais par endroits, zapper d’autres et pas traîner en chemin. Pour commencer, on est partis de Cairns par l’intérieur des terres. Alors que l’inland au nord est très sec (cf. Chillagoe), l’inland au niveau de Cairns, les Atherton Tableands, est un plateau verdoyant façonne par l'industrie laitière qui y avait établi ses quartiers dans les années 60. Aujourd’hui il ne reste que peu d'élevages, des collines de champs verts entrecoupés par des rangées de palmiers et d'arbres exotiques. Le limousin avec des palmiers quoi ! De plus, les parcs nationaux sur la route nous ont permis d’admirer des 'fig tree' centenaires gigantesques dont les racines, qui partent des branches pour atteindre le sol, forment des structures magnifiques. Par ailleurs, de nombreuses cascades sont facilement accessibles sur le bien nomme « waterfall track », soit une série de merveilleuses douches gratuites (un peu fraîches, mais on va pas se plaindre non plus… nous n’avions pas pu prendre de douche la veille). On a aussi parcouru des sentiers en silence et sur la pointe des pieds a la recherche du plus bel animal Australie (et je ne dis pas du tout ça parce que c’est mon totem…) : le rarissime Casoar ! Il s'agit d'un oiseau de 2 mètres incapable de voler, une sorte d’autruche a plumes bleues et noires avec une bosse sur la tête, un peu dangereux si on l'ennuie et très difficile à apercevoir dans la nature. D'ailleurs, a part des taons et malgré nos petits pas, on n’a rien vu... Sur la route également, des petits villages dont les maisons typiques début 19e australien, pubs, postes, magasins et autres permettent d’imaginer la vie dans l’inland. Malheureusement, pas l'occasion de la faire très longue…



Un peu plus loin sur la route, nous voila à Tully. Cette petite ville est réputée être la plus pluvieuse d’Australie. Super, mais il fallait qu’on y passe ! Dans l'avion jusque Sydney, j’ai en effet eu la chance de regarder un documentaire sur Tully qui m’avait fascine : tout tournait autour de la construction d’une grande sculpture en forme de botte, en caoutchouc dorée, destinée a attirer les touristes dans cette ville qui, traditionnellement, ne vivait que grâce a l’industrie de cane a sucre. Ils sont fous ces australiens… Toujours est-il que la vaste blague de l’avion est devenu une étape incontournable de la route du sud ! Et paf, nous voila dans la Golden Gumbot, comme les autres touristes du coin… Trouver un endroit ou dormir n’est jamais une mince affaire, nous voulons évidemment dépenser au minimum. Une solution appropriée a notre mode de vie de backpackers – a part bien sur dormir devant les habitations ni vu ni connu - est de dormir dans les parcs nationaux. C’est évidemment payant (mais peu cher : 4,85 $/p par nuit), mais dormir dans ce genre d’endroit vaut la peine. Comme nous visitions le très beau Paluma Range National Park, nous avons décide d’y passer notre première nuit ! Nous en avons profite pour se baigner dans les eaux cristallines des rivières, non sans avoir échappe a un serpent agressif qui nous barrait la route et a une araignée dans les douches encore plus grosse que la précédente du blog. Quelle aventure ma brave dame !

Bye bye le Far North !

[C] Hi ! Pas facile de trouver le temps et l’Internet pour écrire sur la route… Par contre, grande nouvelle, après avoir fait tous les magasins de Cairns, on a enfin trouve un chargeur de voiture pour Sammy a brancher sur l’allume cigare! Et pas trop cher en plus. Plus que la 3G et on peut faire un live-blog :-)

Nous vous écrivons donc depuis la route du sud. Et oui, après avoir stagne un peu trop longtemps a Cairns au retour du bateau, on a fini par réussir a partir de cette ville sympa mais qui ne porte pas beaucoup d’autre intérêt que pour plonger, faire la fête ou travailler. « Enfin réussi » car on a été retenus un peu contre notre gré :-). Premièrement, le nouveau van de Thib & Les qui part a l’entretien et pour ne pas les laisser tout seuls sans voiture, on reste 2 jours en plus. Pour fêter ça, on a fait notre premier BBQ ensemble, steak de kangourou et frites au menu. Pour info, le kangourou est vendu ici comme viande « écolo » : il ne produit pas de méthane (effet de serre), a un meilleur rendement énergétique et est apparemment plus sain. Incroyable mais vrai, Véro a goûte !! C’est une viande tendre, au goût prononce proche du gibier (biche) et, il faut bien l’avouer, était cuite a point par Thibaud. Et ensuite, le lendemain, accueil de deux nouveaux carolos a Cairns : Thomas et Perrine sont arrives depuis deux semaines en Australie et venaient d'arriver a Cairns pour trouver un van et travailler. Bonne raison pour leur montrer les bons endroits de la ville, les infos sur les van, et aller boire un verre en pleine fête typique de backpacker(ette)s, a savoir la « miss string » locale. Mwais…

Le lendemain matin, Thibaud et Leslie ont un van qui démarre au quart de tour et nous… une panne de batterie :-/ Mauvaise idée de laisser le frigo allume pendant la soirée. Apres avoir essaye de démarrer sur câble, on est bon pour passer une journée de plus à attendre que le magasin nous recharge notre batterie. On va y arriver ! Finalement, le lendemain, on a enfin réussi partir, chaque couple sur sa route et non sans avoir perdu 2h a vider toute le voiture a la recherche des clefs juste avant le départ…

On retrouvera normalement Thibaud et Leslie dans une quinzaine de jours, près de Bundaberg, afin que l’on puisse faire Fraser Island ensemble.

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